(Code de la Propriété intellectuelle, art. L. 113-2, al. 1 et art. l. 113-3, al. 1).
FEDERAL BUREAU OF INVESTIGATION
UNITED STATES DEPARTMENT OF JUSTICE
JOHN EDGAR HOOVER, Directeur
Table des matières
Préface
1. PREMIERE PARTIE : INFORMATION ADDITIONNELLE CONCERNANT L’ASSASSINAT
I. Les examens en laboratoire du FBI
A. Les vêtements du Président
B. Les Photographies
C. Le sac en papier
D. Les fragments de balles
2. DEUXIEME PARTIE : INFORMATION COMPLEMENTAIRE CONCERNANT LEE HARVEY OSWALD
I. Histoire personnelle
I-A. Naissance
I-B. Education
I-C. Lieux de résidence
I-D. Emplois
II. Les proches
II-A. Immédiats
II-B. Autres
II-C. Interviews des Proches
II-D. Interviews de Marina Oswald
III. Les relations
III-A. George et Jean DeMohrenschildt
III-B. Alexandra Taylor
III-C. Gary E. Taylor
III-D. Ruth Hyde Paine
III-E. Michael Ralph Paine
III-F. Paul Gregory
IV. Finances
IV-A. Les revenus
IV-B. Les dépenses
IV-C. Les rapports du Service des revenus intérieurs
V. Affiliations
V-A. Fair Play for Cuba Committee
V-B. Le parti socialiste
V-C. Le parti socialiste ouvrier
V-D. Le syndicat des libertés civiques américaines
VI. Les faux documents en possession d’Oswald
VII. Le voyage à Mexico
VII-A. Le voyage en autobus
VII-B. L’entrée au Mexique
VIII. Activités in URSS
VIII-A. Oswald rompt avec sa famille
VIII-B. Résidence et emploi à Minsk
VIII-C. Possession d’une arme en Union Soviétique
VIII-D. Le mariage avec Marina Prusakova
VIII-E. Les négociations d’Oswald pour quitter l’Union Soviétique
VIII-F. Le refus soviétique de permettre la fréquentation de l’Université
IX. Projets de retour en URSS
X. Le meurtre du policier J.D. Tippit
X-A. Enquête sur l’itinéraire
X-B. Le pistolet d’Oswald
XI. Gros plan sur l’enquête
PREFACE
La première partie de ce rapport additionnel expose les preuves supplémentaires développées et incriminant Lee Harvey Oswald dans l’assassinat du Président John F. Kennedy.
La deuxième de ce rapport additionnel apporte l’information supplémentaire développée concernant Lee Harvey Oswald.
PREMIERE PARTIE : INFORMATION SUPPLEMENTAIRE CONCERNANT L’ASSASSINAT
I. Les examens en laboratoire
A.Les vêtements du Président (Retour)
Le laboratoire de FBI a conclu que les balles utilisées dans l’assassinat de Président Kennedy le 22 novembre 1963, étaient de type militaire, fabriquées par la Société Western Cartridge de Est Alton, dans l’Illinois. Ces balles possèdent des ogives solides avec un revêtement complet d’alliage de cuivre et des coeurs principaux. L’examen des vêtements du Président par le laboratoire du FBI a révélé qu’il y avait un petit trou derrière sa veste et à la chemise approximativement à six pouces au-dessous du sommet du col et à deux pouces à droite de la couture médiane de la veste. Il y avait des traces infimes de cuivre sur le tissu délimitant le trou. L’examen médical du corps du Président avait révélé que la balle qui est entrée dans son dos avait pénétré sur une distance de moins d’une longueur de doigt. (Annexes 59 et 60)
Il y a une fente d’une longueur d’un pouce et demi au-dessous à environ un pouce en dessous du bouton de col dans le chevauchement de la chemise que portait le Président. La fente a les caractéristiques d’un trou de sortie pour une projectile. Il y a aussi une encoche sur le côté gauche du noeud de cravate, qui a probablement été causé par la même projectile au moment où il est passé au travers de la chemise. La veste et la chemise ont été radiographiés pour rechercher les fragments de balle de métal qui auraient pu avoir été incorporés parmi les couches du tissu, mais rien n’a été trouvé. Le Pathologiste en chef de l’Hôpital Naval de Bethesda avait déclaré que la projectile qui était entré dans le crâne du Président s’était désagrégée en 40 particules de fragments de balle au moins, comme indiqué par le nombre qui y figure.
Tous les vêtements et des articles soumis ont été examinés par le Laboratoire du FBI à des fins de preuves pertinentes, mais rien n’a été trouvé.
B.Les Photographies (Retour)
Un film de l’assassinat pris par un photographe amateur, Abraham Zapruder, résidant au 3909 Marquette street à Dallas, a été examiné par le Laboratoire du FBI. La meilleure évaluation de l’intervalle de temps des coups de feu tirés est qu’environ six secondes se sont écoulées du premier coup au coup de feu final, avec le second coup de feu intervenant approximativement au milieu de la période des six secondes. La période tir commence au premier coup de feu, de telle sorte qu’il soit nécessaire de manoeuvrer la culasse du fusil seulement deux fois pour tirer trois coups de feu dans la période de temps donnée. L’arme de l’assassinat est une arme de type militaire à culasse mobile pour droitier. La femme d’Oswald a déclaré que Lee Oswald était droitier.
La photographie montrant un objet à la fenêtre du sixième étage d’où les coups de feu ont été tirés (décrit aux pages 19-20 du rapport initial) a été examinée à la fois par le Laboratoire du FBI et par le Centre d’Interprétation Photographique de la Marine des Etats-Unis de Suitland dans le Maryland. De l’étude de celle-ci et d’autres photographies au cours de cette séquence, ni le Laboratoire du FBI ni le Centre d’Interprétation Photographique Naval ne purent faire une détermination positive de cet objet. Il a été conclu, cependant, que l’image vue ne dépeint pas la forme d’une personne ou de personnes et qu’il s’agit probablement d’une pile de boîtes de livres que l’on a établi plus tard avoir été dans la pièce.
Quand Oswald a été interrogé le 23 novembre 1963, à propos de la photographie qui le montre tenant un fusil et portant un pistolet dans son étui, il a dit qu’il ne discuterait pas de la photographie sans le conseil d’un avocat. Il a admis que la tête de l’individu sur la photographie pouvait être la sienne, mais il a suggéré la possibilité que la police avait placé en surimpression cette partie de la photographie sur le corps de quelqu’un d’autre. Cependant, Marina Oswald, quand elle a été interrogée sur cette photographie, a déclaré qu’elle l’avait prise. (Annexe 9)
Le Laboratoire de FBI a examiné cette photographie et a conclu que, bien que le fusil de la photographie est semblable en apparence à l’arme de l’assassinat et bien qu’il n’y ait aucune différence apparente entre eux, il y avait insuffisance de détail pour identifier le fusil de la photographie comme étant l’arme de l’assassinat.
C.Le sac en papier (Retour)
Le Laboratoire de FBI a examiné le papier d’emballage brun en forme de long sac qui a été trouvé près de la fenêtre d’où les coups de feu ont été tirées. Il a été établi que le papier d’emballage et la bande de Manila de trois pouces uilisés pour construire le sac étaient les mêmes que ceux employés par le dépôt de livres scolaires du Texas. Le sac a été examiné pour trouver toute preuve de contour d’un fusil mais aucune encoche significative n’a été trouvée. Démonté, le fusil d’Oswald correspondra à ce sac de papier.
D.Les fragments de balle (Retour)
Plusieurs fragments de plomb minuscules ont été récupérés dans la tête du Président et sa limousine et un fragment a été récupéré dans le bras du Gouverneur Connally. Cependant, ces fragments étaient trop petits pour que le Laboratoire du FBI puisse effectuer une identification avec quelque arme que ce soit.
L’examen de la limousine a aussi révélé que le pare-brise été craquelé et qu’il y avait un secteur bosselé dans la partie chromée moulant le haut du pare-brise près du centre de celle-ci et qui devrait avoir été causé par des fragments de balle.
DEUXIEME PARTIE : INFORMATION COMPLÉMENTAIRE CONCERNANT LEE HARVEY OSWALD
I. Histoire Personnelle
I-A. Naissance (Retour)
Les rapports du Bureau des registres des Naissances, des Mariages et des Décès de la Paroisse d’Orleans et de la ville de la Nouvelle Orléans, en Louisiane, révèlent que Lee Harvey Oswald est né le 18 octobre 1939, à l’Hôpital français de la Nouvelle Orléans. Sa mère était Marguerite Claverie Oswald. Son père était Robert E. Lee Oswald, qui, comme indiqués dans les rapports, était décédé au moment de la naissance de Lee Oswald. Les rapports indiquaient que son père était un clerc d’assurance et qu’il était âgé de 43 ans au moment de sa mort.
I-B. Education (Retour)
La présence de Lee Harvey Oswald dans les écoles suivantes a été vérifié par des rapports scolaires :
Ecole secondaire de Covington Covington, Louisiane |
du 19/09/1946 au 23/01/1947 |
Ecole Lily B. Clayton Fort Worth, Texas |
1947 |
Ecole élémentaire George Clark Fort Worth, Texas |
1948 |
Ecole élémentaire Arlington Heights Fort Worth, Texas |
1948 |
Ecole élémentaire Ridglea West Fort Worth, Texas |
septembre 1948 à juin 1952 |
Junior High School au 117 Bronx, New York |
du 30/09/1952 au 16/01/1953 |
Junior High School au 44 Bronx, New York |
du 23/03/1953 au 12/01/1954 |
Junior High School Beauregard Nouvelle Orléans, Louisiane |
du 13/01/1954 au 10/06/1955 |
Lycée Warren Easton Nouvelle Orléans, Louisiane |
du 08/09/1955 au 14/10/1955 |
Lycée Arlington Heights Fort Worth, Texas |
du 05/09/1956 au 28/09/1956 |
Lycée technique Crozier (cours du soir dactylo) Dallas, Texas |
du 05/09/1956 au 28/09/1956 |
En mars 1959, alors qu’il se trouvait chez les Marines, Oswald avait subi une batterie de 5 tests du niveau du lycée en GED (Développement Éducatif Général) et avait effectué une évaluation satisfaisante. Selon un fonctionnaire de l’Institut des Forces armées des Etats-Unis, de Madison dans le Wisconsin, le but de ces tests était de déterminer le niveau d’études d’un étudiant par comparaison un lycéen typique et une évaluation satisfaisante était reconnue par beaucoup de départements éducatifs et par les employeurs comme l’indication d’une équivalence de niveau d’une éducation de lycée.
Au cours de l’enquête du FBI sur l’éducation d’Oswald, de nombreux anciens enseignants et camarades de classe furent interviewés, mais aucune information pertinente complémentaire n’a été élaborée.
I-C. Lieux de résidence (Retour)
Figure ci dessous, une liste de toutes les résidences connues de Lee Harvey Oswald, révélées et vérifiées au cours de l’enquête sur son passé :
2109 Alvar Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
18 octobre 1939 - Printemps 1940 |
1242 Congress Nouvelle Orléans, Louisiane |
10 novembre 1940 - Mars 1941 |
1010 Bartholomew Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
mars 1941 - 16 janvier 1942 |
831 Pauline New Orleans, Louisiana |
January 17, 1942 - May 1942 |
*Evangelical Lutheran Bethlehem Orphelinat 9100 Grant Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
26 décembre 1942 - 29 janvier 1944 |
4801 Victor Dallas, Texas |
de 1945 environ à 1946 |
600 West 24<sup>th</sup> Street Covington, Louisiane |
Eté 1946 |
311 Vermont Street Covington, Louisiane |
septembre 1946 - janvier 1947 |
1505 - 8<sup>th</sup> Avenue Fort Worth, Texas |
plusieurs mois de l’été 1947 ou 1948 |
101 San Saba Benbrook, Texas |
plusieurs mois de l’été 1948 |
3300 Willing Street Fort Worth, Texas |
1948 |
7408 Ewing Fort Worth, Texas |
De 1949 environ à 1952 |
325 East 92<sup>nd</sup> Street New York, New York |
juillet et août 1952 |
825 East 178<sup>th</sup> Street and 1455 Sheridan Avenue New York, New York |
De septembre1952 à janvier 1954 |
1452 - 1454 St. Mary’s Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
été 1954 - mai 1955 |
126 Exchange Place Nouvelle Orléans, Louisiane |
mai 1955 - été 1956 |
4936 Collingswood Street Fort Worth. Texas |
été 1956 - octobre 1956 |
United States Marine Corps | du 24 octobre 1956 au 11 septembre 1959 |
Voyage en Union Soviétique | 19 septembre 1959 - 13 juin 1962 |
7313 Davenport Street Fort Worth, Texas |
juin 1962 - juillet 1962 |
2703 Mercedes Street Fort Worth, Texas |
juillet 1962 - octobre 1962 |
Young Men’s Christian Association Dallas, Texas |
du 15 octobre 1962 au19 octobre 1962 |
604 Elsbeth Dallas, Texas |
novembre 1962 - mars 1963 |
214 West Neely Dallas, Texas |
mars 1963 - 1 mai 1963 |
757 French Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
3 à 5 nuits en avril 1963 |
4905 Magazine Nouvelle Orléans, Louisiane |
de mai 1963 au 25 septembre 1963 |
Hotel Del Commercio Mexico City, Mexico |
du 27 septembre 1963 au 2 octobre 1963 |
Young Men’s Christian Association Dallas, Texas |
le 3 octobre 1963 |
2515 West 5<sup>th</sup> Street Irving, Texas |
du 4 au 6 octobre 1963 |
621 North Marsalis Dallas, Texas |
du 7 octobre 1963 au 14 octobre 1963 |
1026 North Beckley Dallas, Texas |
du 14 octobre 1963 au 22 novembre 1963 |
Les responsable de l’orphelinat ont demandé que l’institution ne soit pas si possible publiquement nommée en raison de l’effet défavorable qu’il pourrait avoir sur les enfants s’y trouvant actuellement.
Pendant la période du 7 octobre 1963 au 22 novembre 1963, Oswald passait d’habitude les week-ends avec sa famille à la résidence des Paine au 2515 West 5Th street, à Irving au Texas.
Au cours de de la vérification des résidences d’Oswald, de nombreux anciens voisins ont été interviewés à son propos car ils auraient pu fournir des informations pertinentes complémentaires.
En plus des adresses de résidence susnommées, Oswald a utilisé les boîtes postales suivantes :
– Boîte postale n°2915, à Dallas au Texas - louée le 9 octobre 1962 et resiliée le 14 mai 1963.
– Boîte postale n°30061, à la Nouvelle Orléans, en Louisiane - louée le 3 juin 1963 et résiliée le 24 septembre 1963.
– Boîte postale n°6225 à Dallas au Texas - louée le 1 novembre 1963.
I-D. Emplois (Retour)
Ce qui suit est un état chronologique des divers emplois tenus par Oswald telle que l’a révélé l’enquête.
Pour la continuité chronologique la période couverte par son service militaire et dont les détails ont été soumis dans le rapport initial est incluse, aussi bien que la période couverte par son voyage en Union soviétique et dont les détails ont aussi été inclus dans le rapport initial.
Gerard F. Tujage, Inc. Nouvelle Orléans, Louisiane (messager) |
du 10 novembre 1955 au 14 janvier 1956 |
J.R. Michaels, Inc. Nouvelle Orléans, Louisiane (garçon de bureau) |
Une semaine en janvier 1956 |
Dolly Shoe Company Nouvelle Orléans, Louisiane (garçon de bureau) |
Les registres de la société on été détruits, mais il a apparemment travaillé brèvement en 1956 |
Pfisterer Dental Laboratory Nouvelle Orléans, Louisiane (messager) |
Les registres de la société on été détruits, mais il a apparemment travaillé brèvement en 1956 |
United States Marine Corps | du 24 octobre 1956 au 11 septembre 1959 |
Voyage en Union Soviétique | du 19 septembre 1959 au 13 juin 1962 |
Leslie Welding Company, Inc. Fort Worth, Texas (ouvrier metallurgiste) |
du 16 juillet 1962 au 8 octobre 1962 |
Jaggars-Chiles-Stovall, Inc. Dallas, Texas (stagiaire photographe) |
du 12 octobre 1962 au 6 avril 1963 |
William B. Reilly Company, Inc. Nouvelle Orléans, Louisiane (machiniste-graisseur) |
du 10 mai 1963 au 19 juillet 1963 |
Texas School Book Depository Dallas, Texas (manoeuvre) |
du 16 octobre 1963 au 22 novembre 1963 |
Quand Oswald a débuté son emploi au dépôt de livres scolaires du Texas le 16 octobre 1963, il avait été au chômage depuis le 19 juillet 1963 et avait besoin d’un travail. Il s’est adressé à cette société après que Mme. Ruth Paine ait appelé cette société et avait pris des dispositions pour un entrevue avec un fonctionnaire de société à son profit.
L’appel de Madame Paine à cette société a été motivé par le fait qu’elle avait appris par une voisine, Mme. Lennie Mae Randle, que son frère, Wesley Buell Frazier, avait obtenu un emploi dans cette société. Il a été noté qu’Oswald a entamé son emploi au dépôt de livres scolaires du Texas avant qu’une quelconque annonce que le cortège Présidentiel passerait devant le bâtiment ne soit faite. L’itinéraire du cortège a été rendu public le 19 novembre 1963.
En vérifiant les emplois d’Oswald, de nombreux employeurs et des collègues ont été interviewés à son sujet mais ils ne furent pas en mesure de fournir d’informations pertinentes complémentaires.
II. Les proches
II-A. Immédiats (Retour)
Pendant l’enquête, toust les proches en vie de Lee Harvey Oswald ont été identifiés et localisés. Ils ont été tous interviewés à l’exception des enfants mineurs. Ce qui suit est une liste de ces proches (en italique les parents du côté de la famille de son père ) :
Mère : | Marguerite Oswald 2220 Thomas Place Fort Worth, Texas |
Père : | Robert E. Lee Oswald (décédé avant la naissance de Lee Harvey Oswald.) |
Beau-père : | Edwin A. Ekdahl (décédé le 26 janvier 1953) |
Femme : | Marina Oswald (née le 17 juillet 1941 en Russie) |
Enfants : | June et Rachel |
Frère : | Robert Lee Oswald 109 Sierra Denton, Texas |
Demi-frère | Staff Sergeant John Edward Pic United States Air Force |
*Tante | Mme Arthur A.P. Barre 2311 St. Charles Avenue Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Tante | Mme Edmond C. Carter (née Ethel Oswald) 2031 St. Charles Avenue Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Tante | Mme James Coker (née Hattie Oswald) Andrew Jackson Apartments 2<sup>nd</sup> Street and St. Charles Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Tante | Mme Charles F. Murret 757 French Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Tante | Mme Adèle F. Oswald (veuve de Thomas Oswald) 2018 General Pershing Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Tante | Mme Hazel Oswald (veuve de William Stout Oswald, Sr.) 136 Elmeer Street Metaire, Louisiane |
*Cousine | Mme Tony Bevinetto (née Shirley Oswald) 1914 South Carrollton Avenue Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Cousine | Mme William Brown (née Floy Oswald) 3944 Virgil Boulevard Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Cousin | Charles W. Murret 636 Norton Avenue Arabi, Louisiane |
*Cousin | Eugene John Murret Jesuit House of Studies Mobile, Alabama |
*Cousin | John M. Murret 6622 Louis XIV Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Cousine | Mlle Marilyn Murret 757 French Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Cousine | Mme Joyce O’Brien 1615 Fairway Beaumont, Texas |
*Cousine | Mlle Adele Oswald 2018 General Pershing Street Nouvelle Orléans, Louisiane |
*Cousin | Lowell Oswald 132 Elmeer Street Metairie, Louisiana |
*Cousin | Norman Oswald 706 Division Street Metairie, Louisiana |
*Cousin | William Stout Oswald, Jr. 136 Elmeer Street Metairie, Louisiana |
*Cousin | William Stout Oswald, III 706 Division Street Metairie, Louisiane |
II-C. Autres (Retour)
Les individus listés ci-dessus et qui sont des parents de Lee Harvey Oswald du côté de son père ont tous déclaré qu’ils ne l’avaient jamais rencontré et qu’ils ne pouvaient fournir aucune information le concernant.
Aucun des parents d’Oswald du côté de sa mère ne put fournir d’information quant aux activités d’Oswald en rapport avec l’assassinat du Président Kennedy. Pris dans leur ensemble, leurs interviews ont abouti à un mélange d’informations de fond sur l’histoire de la famille d’Oswald et quelques-uns furent capables de fournir des bribes d’informations pertinentes se rapportant à la personnalité d’Oswald.
La mère d’Oswald, Marguerite Claverie Oswald, a été interviewée à sa résidence, au n°2220 Thomas Place, à Fort Worth au Texas, le 22 novembre 1963, après l’assassinat du Président Kennedy. Elle a déclaré qu’elle était employée comme infirmière et elle a dit qu’elle n’avait pas vu son fils depuis approximativement un an avant cette date.
Docteur Charles W. Murret, un dentiste d’Arabi, en Louisiane, qui était un cousin d’Oswald, a été interviewé le 29 novembre 1963. Il a dit qu’il n’avait pas vu Oswald depuis qu’il avait six ans, mais il a ajouté qu’il estimait que la mère d’Oswald avait été le type de personne qui rappellait à son fils les temps difficiles qu’elle avait subi après la mort de son père et comment elle avait travaillé durement pour élever ses enfants. Le Docteur Murret a dit que Lee Oswald avait probablement un ressentiment envers le monde à cause de sa propre incapacité à pourvoir sa propre famille d’une meilleure façon.
Le Staff Sergeant John Edouard Pic, assigné à l’Hôpital de Hall Wilford, à l’Escadron Médical, sur la base aérienne de Lacland au Texas, a été interviewé le 29 novembre 1963. Il faut dire qu’il est un demi-frère de Lee Harvey Oswald dans la mesure où sa mère, anciennement Marguerite Claverie, avait été marié avec son père, Edouard John Pic, avant son mariage avec le père d’Oswald, Robert E. Le sergent John Pic a dit qu’il n’avait pas eu de relations proches avec Lee Oswald depuis qu’ils étaient enfants, mais il a rappelé qu’il était intervenu une fois pour qu’ Oswald adopte une attitude meilleure envers sa mère quand, à de l’âge 13, il était irrespectueux envers elle.
Madame Pic, la femme du Sergent Pic, a déclaré le 10 décembre 1963, que quand elle avait rencontré Madame Oswald pour la première fois en août 1952 environ, Madame Oswald a déclaré que Lee et elle voulaient vivre de manière permanente avec le Pics, mais Mme. Pic lui a dit en privé qu’elle nétait pas d’accord avec ceci. Ensuite, Madame Oswald a tout fait tout ce qu’elle pouvait pour monter tout le monde, y compris le Sergent Pic et Lee, contre Madame Pic et des disputes démarraient constamment sur des questions secondaires de ménage et dont les détails ne sont pas maintenant rappelés. Madame Pic a dit que pendant une telle dispute, qu’elle croit maintenant s’être initiée parce que Madame Pic avait protesté du jeu de Lee sur un poste de télévision appartenant à Madame Oswald, Lee avait retiré un petit couteau de poche, avait ouvert la lame et s’était déplacé vers Madame Pic en présence de Madame Oswald. Madame Pic a dit que cela l’avait effrayée. Elle a dit qu’elle avait reculé et que Lee n’avait rien fait. Elle a fait part de cette menace au Sergent Pic quand il est rentré de son travail, mais Madame Oswald lui a nié que Lee avait menacé Madame Pic d’un couteau. Madame Pic a fait part de sa conviction que son mari était en réalité dans le doute quant aux faits réels.
Madame Pic a déclaré qu’après le dernier incident, elle avait dit à Madame Oswald de sortir ou qu’elle la mettrait à la porte. Madame Oswald a alors menacé de sauter par la fenêtre. Par la suite, Madame Oswald est partie de son plein gré avec son fils.
Eugene John Murret a été interviewé le 29 novembre 1963. Il a déclaré que sa mère et la mère d’Oswald sont soeurs et qu’il avait trente et un ans, plus vieux que Lee Harvey Oswald de set ans environ. Monsieur Murret suit actuellement des cours à la Jesuite House of Studies comme une scolastique à Spring Hill College, Mobile, Alabama. Il a déclaré que quand il a appris de sa mère que Lee Oswald était retourné aux Etats-Unis en provenance de la Russie, il était entré en contact avec lui et lui a demandé de lui rendre visite et de s’adresser aux étudiants lors d’un séminaire à Mobile dans l’Alabama. Oswald est venu à Mobile dans la dernière partie de juillet 1963 et a donné une conférence aux étudiants concernant sa connaissance et ses expériences en Russie. Monsieur Murret a dit que le discours d’Oswald était quelque peu critique vis à vis de l’Union soviétique, car Oswald avait indiqué qu’il avait été désillusionné de la vie en Union soviétique et senti que ce communisme y était trop oppressant envers les gens. Il a aussi déclaré qu’Oswald avait éludé le sujet de la religion et il avait eu l’impression qu’Oswald était athée. Monsieur Murret a déclaré qu’il n’avait eu aucun nouveau contact avec Oswald.
Madame Joyce O’Brien, emeurant au n°1615 de Fairway, à Beaumont, au Texas, a été interviewée le 30 novembre 1963. Elle a déclaré qu’elle était une cousine de Lee Harvey Oswald dans la mesure où sa mère, Madame Charles Murret, demeurant au n°757 de French Street à la Nouvelle Orléans, en Louisiane, est une soeur de la mère d’Oswald. Madame O’Brien a déclaré qu’en rendant visite à sa sa mère en août 1963, elle avait reçu un coup de téléphone de Lee Harvey Oswald qui était dans la prison de la Nouvelle Orléans. Oswald lui avait demandé de poster 25 $ pour son amande. Madame O’Brien est allée au Département de Police de la Nouvelle Orléans et avait été informée qu’Oswald a été inculpé "de trouble de la paix publique" pour avoir détenu des affiches. Elle a dit qu’après qu’elle aait vu une affiche portant les mots "VIVA CASTRO" et d’autres brochures, elle s’était décidée à aller contre la levée de son amende. Elle a reçu par la suite un deuxième appel d’Oswald, qui l’a chargée d’entrer en contact avec sa femme. Cependant, Madame O’Brien a téléphoné à Monsieur Emile Bruneaux, un ami de son père et Bruneaux a pris les dispositions pour qu’Oswald soit libéré.
II-D. Interviews de Marina Oswald (Retour)
Au cours des interviews, Marina Oswald a dit qu’elle avait rencontré Lee Harvey Oswald pour la première fois à une manifestation sociale à Minsk, en URSS, en mars 1961 et l’avait épousé le 30 avril 1961, dans cette ville. Elle a maintenu qu’elle n’avait pas eu la connaissance du désir d’Oswald de retourner en Etats-Unis au moment de leur mariage et que si elle avait su un tel désir, elle ne l’aurait probablement pas épousé.
Madame Oswald a admis avoir demandé la permission aux autorités soviétiques dans le milieu de 1961 de résider aux Etats-Unis. Elle a dit qu’à la fin de 1961 les autorités soviétiques lui ont fait savoir qu’on lui permettrait de quitter l’Union soviétique et de faire le voyage aux Etats-Unis, sur quoi elle a soumis la demande formelle pour un visa de sortie. En mai, l962, elle a reçu son document de sortie. Elle a admis sa surprise quant à l’octroi de la permission de quitter l’Union soviétique.
C’était l’avis de Madame Oswald qu’Oswald avait bénéficié d’un traitement préférentiel en Union soviétique, comme la permission de vivre dans un appartement plutôt que dans un dortoir. Elle a cité, de plus, le paiement par le Gouvernement soviétique d’une facture d’hôtel qu’il avait contracté dans un hôtel de Moscou et, plus tard, l’action du Gouvernement soviétique de l’envoyer à Minsk. Elle a dit qu’à sa connaissance Oswald n’avait jamais été interrogé par des autorités soviétiques à Moscou et que les services de renseignements soviétiques ne s’étaient jamais approché d’elle-même et qu’ils ne lui avaient pas donné de mission de renseignements à exécuter au cours de son séjour aux Etats-Unis. En rapport avec le traitement préférentiel possible de son mari par les autorités soviétiques, elle était de l’avis que les étrangers sont généralement mieux traités que les citoyens soviétiques.
Mme. Oswald a fait le récit des activités d’Oswald et d’elle-même depuis leur entrée aux Etats-Unis le 13 juin 1962 et a fourni l’information concernant leurs résidences à Fort Worth et à Dallas, leur déplacement à la Nouvelle Orléans en mai 1963 et leur retour final dans le secteur de Dallas à l’automne 1963. Elle a déclaré que leur déplacement à la Nouvelle Orléans en mai 1963, était intervenu sur son ordre après qu’Oswald lui ait avoué qu’il avait essayé de tuer le Général Edwin A. Walker. Elle a déclaré qu’elle n’avait aucune raison de suspecter Oswald d’avoir une quelconque intention d’assassiner le Président Kennedy puisqu’il n’avait jamais parlé de façon désobligeante du Président. Au contraire, elle a dit qu’à une occasion Oswald avait indiqué le Président Kennedy était un bon Président, particulièrement en ce qui concerne sa politique sur les droits civils. Elle a déclaré qu’elle n’avait pas connu Jack Ruby et elle a ajouté qu’à sa connaissance, Ruby était inconnu à Oswald.
Madame Oswald a déclaréé n’avoir aucune connaissance sur la façon dont le fusil de son mari avait été transporté de Dallas à la Nouvelle Orléans à la fin d’avril ou au début de mai 1963, bien qu’elle ait admis avoir vu l’arme à feu dans une pièce dans leur résidence de la Nouvelle Orléans où Oswald conservait la plupart de ses effets personnels. Elle a nié connaître comment l’arme avait été transportée au domicile de Madame Paine à Irving, au Texas, quand elle s’est déplacée à cet endroit venant de la Nouvelle Orléans à la fin de septembre. Elle a admis, cependant, avoir vu l’arme à feu enveloppée dans une couverture dans le garage de la résidence Paine.
Madame Oswald a étoffé le portrait de son mari en déclarant qu’il manquait rarement une occasion de se glorifier et elle a ajouté qu’il avait tout conçu pour placer son nom dans l’histoire. Elle a exprimé la conviction que sa déclaration qu’il était Marxiste était incorrecte et que c’était seulement une déclaration fite par son mari pour diriger l’attention sur lui.
Selon Madame Oswald, son mari était une personne indépendante sans ami et qu’il avait été avidement intéressé par l’étude des systèmes divers d’autorité civile. Elle a dit qu’Oswald parlait fréquemment en faveur de Castro et a indiqué un désir de vivre à Cuba. Elle a cependant nié toute connaissance de la tentative de son mari d’obtenir un visa pour voyager dans ce pays ou de son voyage au Mexique à la fin de septembre et au début d’octobre 1963. Madame Oswald a fait remarqué qu’elle savait que son mari n’aimerait pas Cuba. Elle a déclaré que la seule place qu’il aimerait ce serait la lune, là où il n’y a personne.
II. Les relations
Ci-dessous figure l’information complémentaire reçue et développée à propos des individus connus pour avoir été en relation avec Oswald d’une manière ou d’une autre avant l’assassinat du Président Kennedy.
III-A. George et Jean DeMohrenschildt (Retour)
Au cours de l’enquête l’information a été développée que George et Jean DeMohrenschildt, résidants actuels de Port-au-Prince, en Haïti, étaient considérés comme les amis les plus proches que les Oswalds aient eu dans le secteur de Dallas-Fort Worth après le retour d’Oswald d’Union soviétique. A la demande du FBI, un fonctionnaire de l’Ambassade américaine à Port-au-Prince les a interviewés et a obtenu l’information suivante.
Les DeMohrenschildts, citoyens américains qui résidaient à Port-au-Prince depuis le Printemps de 1963, avaient fait la connaissance des Oswalds pendant l’été 1962 par l’intermédiare de quelques amis qui s’étaient intéressés aux Oswalds en les aidant financièrement. Ensuite, ils les ont vus à un certain nombre d’occasions à Fort-Worth et à Dallas entre l’été 1962 et le début de 1963.
Quand ils ont rencontré les Oswalds pour la première fois, la dernière fut dans des déboires financiers terribles, parce qu’Oswald avait perdu son travail comme un ouvrier tôlier. Un jour ou l’autre en 1962, Oswald a donné à George DeMohrenschildt un résumé d’environ 20 pages tapé à la machine qui détaillait ses expériences dans une usine de Minsk, en Russie et il critiquait beaucoup d’aspects de la vie soviétique. En réponse à la question de Monsieur DeMohrenschildt quant à savoir pourquoi il était retourné aux Etats-Unis, Oswald avait commenté : "je n’ai pas trouvé là ce que je cherchais."
Madame DeMohrenschildt eut l’impression qu’Oswald était opposé à la ségrégation et qu’il était favorable à la politique du Gouvernement des Etats-Unis. Oswald avait exprimé de l’admiration pour Castro en tant qu’individu, mais il n’a jamais donné d’indication qu’il était en rapport avec n’importe quel type d’organisation.
Les deux DeMohrenschildts considéraient Oswald comme "un vrai loup solitaire." Ils le considérait de plus comme un "toqué", mais pas "mauvais" dans le sens d’avoir probablement recours à la violence physique. Cependant, ils ont déclaré tous les deux que l’impression générale des gens de Dallas qui connaissait Oswald était une impression de dégoût et même de crainte de lui à cause de sa brutalité envers sa femme et de son "l’instabilité mentale". Oswald en voulait aux sympathies et à l’intérêt accordés à sa femme par les diverses personnes de Dallas et il insultait parfois ceux qui essayaient d’aider sa famille.
Selon Madame DeMohrenschildt, un jour de l’automne l962, tandis qu’elle rendait visite à Madame Oswald, cette dernière avait déclaré, "Regarde comme il est fou, cet idiot a acheté une arme à feu." A cette occasion, Madame DeMohrenschildt a dit qu’elle avait vu une arme à feu qu’elle a décrite comme mesurant environ "quatre pieds de long" mais elle ne l’a pas manipulée ou examinée de près. Elle ne savait pas si c’était un fusil ou un fusil de chasse et n’était pas certaine s’il était équipé d’une lunette télescopique.
Madame Oswald a déclaré qu’elle se rappelle de l’incident décrit par Madame DeMohrenschildt, mais elle se rappelle que c’est certainement arrivé à la résidence d’Oswald au 214 West Neely street, à Dallas. Elle situerait le moment comme mars ou avril 1963. Madame Oswald a ajouté qu’elle ne connaît aucun fusil que possédait son mari, autre que celui qui a été identifié comme l’arme de l’assassinat.
Des dispositions ont été prises pour faire réinterviewer les DeMohrenschildts le 19 décembre 1963, concernant l’arme à feu. Madame DeMohrenschildt a dit qu’elle l’avait vu. En réfléchissant davantage sur la question, tant elle que son mari ont reconnu que l’incident s’était produit autour de Pâques, en avril 1963. De plus, Madame DeMohrenschildt se rappelait de l’appartement dans lequel les Oswalds vivait à cette époque et ele a consulté sa liste téléphonique personnelle qui donnait l’adresse de Neely street à Dallas.
III-B. Alexandra Taylor (Retour)
Alexandra Taylor, de Dover Plain, dans l’état de New York, qui est employée comme préposé au Valley State Hospital de Wingdale dans l’état de New York, a déclaré le 30 novembre 1963 que son père, George DeMohrenschildt, l’avait appelée en septembre, l962 et lui avait demandé si elle pouvait héberger Marina Oswald pour une courte période, déclarant qu’Oswald et sa femme étaient récemment arrivés de Russie et étaient sans le sou. Taylor résidait alors avec son mari, Gary, à Dallas, au Texas. Marina Oswald et son bébé sont restés avec les Taylors pendant environ deux semaines, mais Oswald, elle pensait qu’il avait résidé à l’YMCA. Oswald a rendu visite à Marina de temps en temps pendant le séjour chez les Taylors, temps pendant lequel Gary Taylor et Oswald eurent de chaudes discussions politiques fréquentes.
Madame Taylor eut l’impression qu’Oswald se considérait lui-même comme socialiste, mais elle était d’avis qu’il n’aimait pas les Etats-Unis aussi bien que la Russie et qu’en fait, il n’aimait pas presque tout. Oswald, cependant, n’a jamais exprimé dégoût pour le Président Kennedy, mais il avait exprimé une aversion personnelle envers le Gouverneur Connally du Texas. Elle ne savait pas pourquoi Oswald n’aimait pas Monsieur Connally. Alexandra Taylor est devenue amie avec la femme d’Oswald et a exprimé l’avis que Marina avait épousé Oswald pour sortir de l’Union soviétique.
Madame Taylor a dit qu’Oswald était fortement anti-religieux et qu’il avait grondé sa femme pour avoir baptisé leur enfant à l’Eglise Orthodoxe russe. Elle a décrit Oswald comme "brillant", quelqu’un qui pouvait argumenter logiquement et de façon persuasive et qui était formel dans ses idées et fort dans ses convictions. Elle a dit qu’elle avait beaucoup de mal à croire qu’il voulait tuer le Président Kennedy.
III-C. Gary E. Taylor (Retour)
Lors de l’interview du 2 décembre 1963, Gary E. Taylor, demeurant au n°4115 de Fall Drives à Dallas au Texas, a confirmé l’information fournie par Alexandra Taylor. De plus, il a déclaré que depuis sa première discussion avec Oswald, il avait eu l’impression qu’Oswald recherchait une utopie et il a estimé que ce qu’Oswald considérait comme un bon gouvernement était peu réaliste. Oswald avait admis que le gouvernement de type soviétique n’était pas son idéal parce que les gens étaient réprimés. Oswald croyait que les gens devaient avoir autant de pouvoir que ceux qui les dirigaient ; ces gens doivent vivre sur une base égale, recevoir les mêmes salaires et vivre dans des maisons de même taille. La plupart des discussions de Taylor avec Oswald étaient longues et sans limites, se terminant d’habitude exactement là où elles avaient commencé. Selon Taylor, Oswald n’a jamais fait mention du Président Kennedy ou du Gouverneur Connally ou de leur administration ou politique en sa présence.
Les Taylors, qui sont maintenant séparés, étaient les individus qui ont décrit leurs parents, les DeMohrenschildts, comme probablement les amis les plus proches qu’Oswald avait.
III-D. Ruth Hyde Paine (Retour)
Ruth Hyde Paine, demeurant au n°2515 West 5th street à Irving au Texas, qui était séparée de son mari, Michel Ralph Paine, au moment de l’interview, a fourni l’information suivante le 23 novembre 1963 et aux dates qui ont suivi.
Madame Paine a rencontré les Oswalds pour la première au mois de février 1963 environ, à une réunion sociale à Dallas. Environ deux mois plus tard, Oswald et sa femme dînaient à la résidence de Mme. Paine. Elle a développé une amitié avec Madame Oswald parce que Madame Oswald parlait seulement le russe et que Madame Paine qui parle aussi le russe et apprend la langue russe, voulait que quelqu’un converse avec elle dans cette langue pour en améliorer sa propre connaissance.
Après qu’Oswald ait perdu son travail à Jaggars-Chiles-Stovall à Dallas et s’en soit allé à la Nouvelle Orléans pour en rechercher un autre, Madame Paine a conduit la femme d’Oswald et leur enfant en voiture à la Nouvelle Orléans pour le rejoindre. En septembre 1963, Madame Paine a pris Marina Oswald et l’enfant à la Nouvelle Orléans et les a conduit à la résidence des Paines à Irving au Texas, où ils sont restés jusqu’au 22 novembre 1963. Oswald rendait visite à sa famille les week-ends à Irving, mais n’a payé aucune des dépenses en rapport avec le séjour de sa femme au domicile des Paines.
Dans des conversations avec Madame Paine, Oswald a revendiqué être Marxiste, mais elle l’a considéré n’être rien de plus que quelque peu étrange. Bien qu’elle ne l’ait pas considéré comme une personne très logique, elle a dit qu’à aucun moment il ne lui avait jamais donné jamais une quelconque indication qu’il commettrait un acte de violence ou un meurtre. Elle a dit que son amitié pour les Oswalds était basée sur son affection pour Madame Oswald.
Le 26 avril 1958, la publication du "Journal d’Amis," un hebdomadaire Quaker publié par la Friends Publishing Company de Philadelphie en Pennsylvanie, avait annoncé que de "Jeunes Amis" avaient fait des plans pour une visite de six semaines de quatre russes Etats-Unis l’été. L’article disait que six Américains devaient accompagner les russes en automobile et leurs plans incluaient des contacts avec des Amis, des visites d’industrie, de fermes et d’écoles, aussi bien que des visites dans les secteurs d’intérêt public pour les jeunes soviétiques. L’article identifiait les membres du groupe de planification, parmi eux figurait le nom de "Ruth Hyde Paine."
Le 18 décembre 1963, Madame Paine a informé qu’en 1958 au moment où elle était membre d’un groupe de jeune Quaker connu sous le nom de "Jeunes Amis" trois étudiants russes avaient visité Philadelphie. Selon Mme. Paine, le seul contact qu’elle avait eu avec ces trois russes est intervenu lors d’une réception à un emplacement dont elle ne se rappellait pas de Philadelphie. En ce temps-là elle ne savait pas parler russe et elle avait limité la conversation avec eux. Madame Paine a avisé qu’à l’exception de Marina Oswald, ces trois étudiants russes sont les seuls ressortissants russes qu’elle ait jamais rencontrés.
Michel Ralph Paine, demeurant au n°2377 Dalworth street, Appartement 17 à Grand Prairie au Texas, séparé de safemme Ruth Hyde Paine au moment de l’interview, a fourni l’information suivante le 22 novembre 1963 et aux dates qui ont suivi :
Il a rencontré les Oswalds pour la première fois le 2 avril 1963, quand ils ont dîné à la résidence des Paines à Irving, au Texas. Après la première rencontre, il a vu Oswald à environ cinq occasions, pendant le cours desquelles il avait eu plusieurs discussions avec lui. Paine ne pouvait pas se rappeler exactement à quelle date Oswald a fait certaines déclarations mais il se rappelait d’un compsé de plusieurs de ses discussions avec lui.
Oswald a dit à Paine qu’il avait quitté l’Union soviétique parce qu’il n’avait pas aimé son travail et n’avait pas aimé qu’on lui dise là où il devait vivre. Il a dit qu’en Union soviétique une personne ne pouvait pas posséder une carabine, mais pouvait posséder un fusil de chasse. Oswald a exprimé une objection à la restriction sur les carabines.
Oswald a prétendu qu’il était devenu Marxiste aux Etats-Unis et qu’il avait appris le Marxisme en lisant des livres. Oswald a dit qu’il n’avait jamais rencontré de communiste avant qu’il ne soit allé en Union soviétique, mais il n’a pas mentionné s’il avait rencontré des communistes aux Etats-Unis après son retour. Il a déclaré qu’il ne croyait pas à l’exploitation de l’homme par l’homme et il citait fréquemment Karl Marx. Paine a mentionné à Oswald pendant une discussion qu’il était opposé à toute forme de violence, mais Oswald n’a pas élaboré sur le « commentaire » de Paine.
Selon Paine, Oswald était très irrespectueux vis à vis de sa femme Marina et qu’il agissait de manière extrêmement coléreuse envers elle dans des occasions et qu’il l’insultait fréquemment.
Le père de Michel Ralph Paine, George Lyman Paine Jr., et la femme de ce dernier, Frances Paine, sont membres de la "Johnson Faction," également connue sous le nom de "Correspondnce". La "Johnson Faction" est une ramification du « Johnson Forest Group » qui, à son tour, s’est dissocié du Parti Ouvrier Socialiste Trotskyste (SWP) en 1951. La "Johnson Faction," qui a complètement rompu avec le SWP, a un total de membres de moins de dix individus et les activités actuelles de George et Frances Paine sont limitées à l’adhésion nominale et aux contributions financières.
L’enquête n’a développé aucune information indiquant une quelconque activité subversive de la part de Michel Paine ou n’importe quelle association proche entre lui et George et Frances Paine, qui se trouvent actuellement dans le secteur de Los Angeles. Cependant, les rapports du centre des archives du personnel militaire de St Louis dans le Missouri, concernant Michael Ralph PAINE contiennent la déclaration suivante :
"L’introduit suivant, Paine Michael R., a été établi dans ses fonctions aujourd’hui, le 15 juillet 1952, mais a refusé de prêter serment d’allégeance". Il a été honorablement libéré du service actif dans l’Armée américaine le 28 avril 1954.
III-F. Paul Gregory (Retour)
Paul Gregory, demeurant au 1318 1/2 Garfield Street, à Norman dans l’Oklahoma qui est étudiant en troisième cycle à l’Université de l’Oklahoma et qui se spécialise en russe, a déclaré le 27 novembre 1963, qu’aux environs du mois de juin 1962, Oswald était entré en contact avec le père de Gregory, enseignant de russe à Fort worth au Texas, à la bibliothèque municipale pour obtenir une lettre certifiant qu’Oswald était compétent en langue russe. A la suite de ce contact, Gregory s’est arrangé pour prendre des leçons de langue russe de la femme d’Oswald, Marina, en août et au début de septembre 1963, pour lesquelles il a payé 35 $.
A chaque occasion que Gregory a visité la résidence des Oswalds, aussi bien Oswald que sa femme étaient présents et tous les trois se sont engagés dans une conversation générale traitant fréquemment des questions politiques. Pendant ces discussions, Oswald a exprimé son insatisfaction à la fois du système américain et soviétique de gouvernement, mais à aucun moment Oswald n’a indiqué de dégoût particulier pour le Président Kennedy. Gregory eut l’impression qu’Oswald ne se liait avec personne et que c’était "un solitaire" au sens strict. Il considérait Oswald comme un individu calme et qui ne commettrait jamais d’acte de violence. Il a été complètement choqué quand il a appris qu’Oswald avait été impliqué dans l’assassinat du Président.
Beaucoup d’autres individus qui connaissaient Oswald ont été localisés et interviewés ; cependant, aucun ne fut en mesure de fournir n’importe quelle information complémentaire se rapportant à l’assassinat de Président Kennedy.
IV. Finances
IV-A. Les revenus (Retour)
Provenance | Date | Montant |
Gerard F. Tujage, Inc. Nouvelle Orléans , Louisiane |
10 novembre 1955 - 14 janvier1956 | $260.00 (approximativement) |
J.R. Michels, Inc. Nouvelle Orléans , Louisiane |
Une semaine en janvier 1956 | $80.00 |
Dolly Shoe Company Nouvelle Orléans , Louisiane |
Brièvement en 1956 | Inconnu |
Pfisterer Dental Laboratory Nouvelle Orléans , Louisiane |
Brièvement en 1956 | Inconnu |
Leslie Welding Company Fort Worth, Texas |
Du 16 juillet au 8 octobre 1962 | $626.25 |
Jaggars-Chiles-Stovall, Inc. Dallas, Texas |
Du 12 octobre au 6 avril 1963 | $1, 590.14 |
William B. Reilly Company, Inc. Nouvelle Orléans , Louisiane |
Du 10 mai 1963 au 19 juillet 1963 | $548.41 |
Texas Employment Commission Austin, Texas (allocation chomage) |
Payée durant la période du 21 mai au 8 octobre 1963 | $369.00 |
Texas School Book Depository Dallas, Texas |
Du 16 octobre 1963 au 22 novembre 1963 | $208.82 |
Total estimé | $3, 682.62 |
Du 13 juin 1962, quand Oswald est retourné aux Etats-Unis en provenance de l’Union soviétique, jusqu’au 22 novembre 1963, il a reçu un total d’approximativement 3,342.62 $ en salaires et allocations de chômage. En date du 22 novembre 1963, il lui était dû 43.37 $ complémentaire de la part du dépôt de livres scolaires du Texas.
IV-B. Les dépenses (Retour)
Les personnes interviewées ont déclaré que Lee Harvey Oswald a vécu une vie très frugale.
Pendant la période allant de la fin de septembre 1963 au 22 novembre 1963, quand sa famille résidait à la résidence des Paines, Oswald n’a contribué en rien à leur soutien. A cette époque, il résidait dans un meublé qui lui coûtait 8 $ par semaine et il préparait d’habitude ses propres repas qui se constituaient de pain, de viande pour le déjeuner et de gelée.
L’enquête a révélé que malgré son revenu modeste, il avait les fonds suffisants pour payer la dépense de toutes ses activités connues, y compris son voyage au Mexique.
Aucune preuve n’a été obtenue pour montrer qu’Oswald vivait au-delà de ses moyens ou qu’il avait des sources de revenu autres que ses emplois connus ou ses allocations de chômage.
Aucun compte bancaire actuel, boîtes de dépôt, ou autre endroit destiné à entretenir des fonds nont été localisés. Le seul compte bancaire antérieur localisé était un compte d’épargne qui avait été ouvert par lui à la West Side State Bank de Fort Worth au Texas le 8 décembre 1958, avec un dépôt initial de 200 $. Trois dollars d’intérêt furent crédités à son compte le 3 juin 1959. Le compte a été fermé le 14 septembre 1959, avec un retrait de 203 $.
En rapport avec les plans d’Oswald de retourner en Union soviétique, Marina Oswald avait écrit le 17 février 1963 à l’Ambassade soviétique à Washington, D. C,. et sollicité une aide financière.
IV-C. Les rapports du Service des revenus intérieur (Retour)
Les rapports du Service des Revenus Intérieurs (le fisc) contiennent l’information suivante concernant Oswald pendant la période 1955-1962 :
Le retour d’impôt sur le revenu de 1955 d’Oswald a été détruit mais les rapports du fisc montrent qu’Oswald demeurant au n°126 Exchange Place à la Nouvelle Orléans, a rempli une déclaration de revenus en 1955 et reçu un remboursement de 41.80 $.
Son retour d’impôt sur le revenu de 1956 qui porte la date le 7 février 1957 faisait état dun revenu total de 772.46 $ tiré des emplois suivants :
Pfisterer Dental Laboratory Company | Nouvelle Orléans Louisiane | 612 $ |
Gerald F. Tujage | Nouvelle Orléans Louisiane | 80,46 $ |
J.R. Michels Jr. | Nouvelle Orléans Louisiane | 80 $ |
Il faisait état dun impôt total de 81.70 $ retenu de ces gains et il demandait que 64.70 $ lui soit remboursé. Il la lui-même déclaré seulement comme une exemption.
Le retour d’impôt sur le revenu de 1958 d’Oswald, daté du 11 février 1959, montre un revenu total de 980.09 $, le tout tiré du Corps des Marines des Etats-Unis. Il la lui-même déclaré seulement comme une exemption.
Son retour d’impôt sur le revenu de 1962 daté du 29 janvier (aucune année napparaît) fait état dun revenu total de 1354.06 $ reçu comme suit :
Jagers-Chiles-Stoval | Dallas Texas | 727,81 $ |
Leslie Welding Company | Fort Worth, Texas | 626,25 $ |
Sur ce retour, il revendiquait trois exemptions et il montrait qu’une retenue à la source de 57.40 $ avait été déduite de ses salaires. Liée à son retour de 1962 il y a une lettre non datée comme suit :
Nota : Les fautes d’orthographe dOswald ne sont pas restituées dans la traduction de cette lettre. Il faut avoir présent à lesprit que Oswald souffrait de dyslexie.
"Bureau des Revenus Intérieurs
"Messieurs,
"Je suis arrivé aux Etats-Unis d’un voyage prolongé à l’étranger le 13/6/62. Avec femme et enfant, cest à dire, deux personnes à charge. Mes salaires totaux pour 1962 étaient de 1356.06 $ avec 3 exemptions."
"Je crois que si vous vérifiez vos rapports à lappui de ces chiffres vous constaterez que je devrais obtenir un remboursement substantiel des impôts pris de mes salaires pendant lannée fiscale de 1962."
"L. H. Oswald, S/S n°433-54-3739, BP 2915 Dallas, le Texas."
V. Affiliations
V-A. Fair Play for Cuba Committee (Retour)
Le 6 décembre 1963, Vincent T. Lee, le directeur national du Fair Play for Cuba Commitee (FPCC), a fourni au FBI les éléments FBI touchant à Oswald. Etaient inclus dans ces pièces, six lettres d’Oswald décrivant ses activités dans la défense du FPCC à Dallas et à la Nouvelle Orléans ; trois cartes de changement-d’adresse dOswald ; un formulaire de demande d’adhésion ; une coupure de presse décrivant l’arrestation d’Oswald à la Nouvelle Orléans ; une attestation de la Cour Municipale de la Nouvelle Orléans, spécifiant la charge contre Oswald et les trois réfugiés cubains avec qui il avait été impliqué dans une altercation le 9 août 1963 ; et un tract du FPCC. L’examen par le Laboratoire du FBI a mis en évidence que les imprimés et l’écriture manuscrite sur ces documents avaient été préparés par Oswald. Les copies des lettres d’Oswald au FPCC sont incluses dans la troisième partie de ce Rapport Supplémentaire. (Annexes 61 - 66)
V-B. Le parti socialiste (Retour)
Le 18 décembre 1963, le Dr. Benjamin E. Powell, Bibliothéquaire, à la Duke University Library de Durham en Caroline du Nord, a informé que pendant le traitement de routine des fichiers inactifs de la Parti Socialiste d’Amérique en possession de la Duke University Library, les articles suivants ont été trouvés :
(1) Une lettre écrite à la main comme suit : "Le 3 octobre 1956
"Messieurs ;
"Je suis âgé de seize ans et désirerais avoir rais plus d’information sur le mouvement de la jeunesse de votre Ligue, je voudrais savoir s’il y a une branche dans mon secteur, comment sy joindre, etc. Je suis Marxiste et jai étudié les principes socialistes pendant bien plus de quinze mois. Je suis très intéressé par votre Y.P.S.L.
"Sincèrement
"/Signé/, Lee Oswald "(Adresse : page suivante)
La deuxième page de la lettre écrite à la main contenait la chose suivante en écriture manuscrite :
A envoyer à :"Lee Oswald
Adresse : « 4936 Collinwood »
Ville : « Fort Worth au Texas "
(2) Un coupon de publicité "l’Appel Socialiste," au 303 4th Avenue, à New York 10, New York. Ce coupon était complété en face d’une déclaration, "je veux plus d’information sur le Parti Socialiste." Le coupon était rempli en écriture dactylographiée :
Nom : Lee Oswald
Adresse : 4936 Colllnwood
Ville : Fort Worth
Zone :
État : Texas
Le coupon contenait une notation écrite à la main "littérature complémentaire envoyée. 10-9-56."
A l’exception de cette dernière notation, le Laboratoire du FBI a conclu que l’écriture et l’écriture dactylographiée décrite ci-dessus avaient été préparées par Lee Harvey Oswald.
Le Dr. Mattie Russel, conservateur de manuscrits à la Duke University Library a avisé le 18 décembre 1963 que la lettre dOswald en date du 3 octobre 1956 et son coupon de publicité d’accompagnement avait été reçus par la Duke University Library le 2 janvier 1959 par Stephan Siteman, le Secrétaire Exécutif du Parti Socialiste d’Amérique, au n°112 East 19th street à New York dans létat de New York. Elle a de plus avisé que le Parti Socialiste d’Amérique en 1957 avait fusionné avec un autre groupe et quil était devenu le Parti Socialiste - Fédération Démocratique Sociale. Elle a fait observé que l’Y. P.S. L. mentionné dans la lettre d’Oswald correspondait à la Ligue des jeunesses socialistes.
Daprès le "New-York Times"" du 17 juin 1963, le Parti Socialiste est le parti qui a nommé à six reprises Norman Thomas comme Président et la Fédération Démocratique Sociale est une aile qui a rejoint en 1957 après une scission en 1936.
Le 27 décembre 1963, Robinson Jones, le Secrétaire du Parti Socialiste - Fédération Démocratique Sociale, au n°1182 Broadway à New York, a déclaré qu’un examen des fichiers de cette organisation n’avait pas montré de correspondance de Lee Harvey Oswald se rapportant au Parti Socialiste. Jones a déclaré que cela devrait avoir été possible quOswald ait écrit à l’organisation demandant de la documentation et qui lui aurait été envoyée, mais aucun rapport n’aurait été archivé.
V-C. Le parti socialiste ouvrier (Retour)
1. Parti Socialiste du Travail (« Socialist Labor Party ») (retour)
Le carnet d’adresses de Lee Harvey Oswald contenait ctte donnée : "Horace Twiford, 7018 Schley, MI 9-8500, WA 3-5492." Lindividu susnommé a été identifié comme Horace Elmy Twiford, un marin, qui réside au n° 7018 Schley, à Houston au Texas. Les interviews de Twiford et de sa femme révèlent que tous les deux sont actifs dans la Partie Socialiste du Travail (SLP), dont le quartier général se situe à New York et que tous les deux distribuent de la littérature du SLP.
Twiford a annoncé qu’il avait expédié par la poste à Lee Harvey Oswald le 11 septembre 1963, une copie de la publication du Labor Day du journal publié par le SLP connu sous le nom de "Weekly People." Cette action faisait suite à une réception par lui d’un avis du quartier général du SYL qu’Oswald avait fait une requête auprès de la « New York Labor News Company, New York, laquelle société publie le matériel pour le SLP.
Madame Twiford a déclaré qu’à la fin de septembre ou au début d’octobre 1963, elle a reçu un coup de téléphone d’Oswald demandant à parler à son mari. Toutefois, Twiford était en voyage. Oswald a alors dit à Madame Twiford qu’il senvolait pour le Mexique et quil avait espéré parler quelques heures avec Twiford avant qu’il ne parte. Madame Twiford a dit à Oswald qu’il pourrait correspondre avec son mari s’il le désirait.
Le SLP, fondé en 1877, fut le premier parti marxiste américain conséquent capable de survivre davantage que quelques années. Pendant les 15 premiers années de son existence, il a été lobjet de factions internes. Les fondements du parti actuel date de l’apparition du leadershipde Daniel De Leon en 1890. Son programme insistait sur le syndicalisme militant et appelait à l’action politique. En 1895, il a mis en place le « Socialist Trade and Labor Alliance » en opposition à l« American Federation of Labor ». Il a participé à la mise en place de l »Industrial Workers of the World » en 1905.
Vers 1900, son influence a commencé à baisser, car cette année un certain nombre de ses membres se sont retirés et ont fondé le parti socialiste (« Socialist Party »). Ce déclin a été accéléré à la mort de Leon en 1914.
Le "Weekly People" un journal hebdomadaire, est décrit dans son entête comme l’organe officiel du SLP.
Dans une publicité politique apparaissant dans le « New-York Times » du 4 mars 1958, le SLY déclarait que "le Socialisme est littéralement l’espoir de l’humanité" et le système capitaliste doit être supprimé. Il appelait à cette transformation révolutionnaire de façon pacifique au travers du scrutin.
Dans sa littérature, le SLP déclare qu’il na "aucune affiliation ou association avec le dénommé parti socialiste (« Socialist Party »), le Parti communiste (« the Communist Party »), le parti ouvrier américain (the American Labor Parti), ni avec un autre parti ou groupe dans ce pays ou à l’étranger."
V-D. Le syndicat des libertés civiques américaines (Retour)
Le syndicat américain des libertés civiques (ACLU) a été mis sur pied en 1920 pour "maintenir partout aux Etats-Unis et dans ses possessions, les droits de liberté de parole, la presse libre, la liberté de se réunir et d’autres droits civils et entreprendre toute action légitime dans la promotion de tels buts." L’ACLU n’a pas fait lobjet dune enquête par le FBI.
Le 24 novembre 1963, Michel Paine a informé qu’en octobre 1963, il avait emmené Oswald à une réunion de l’ACLU qui se tenait à l’Université Méthodiste du Sud à Dallas. Après la réunion, Oswald a dit à Paine qu’il ne pouvait pas rejoindre une organisation comme l’ACLU, puisqu’elle n’avait aucune fonction politique.
Le 23 novembre 1963, Oswald a déclaréé, pendant un interview du FBI, qu’il était membre de l’ACLU.
Le 23 novembre 1963, une enquête au service des Postes des Etats-Unis et au terminal de lannexe de Dallas a révélé que le 1 novembre 1963 Oswald avait obtenu la Boîte postale n°6225 à cette agence sous son propre nom et indiquant le nom de ses sociétés comme le"Fair Play for Cuba Committee" et l"American Civil Liberties Union." La nature de cette affaire était libellée comme "à but non lucratif".
Par lettre datée le 26 novembre 1963 au Procureur Général des Etats-Unis, Ernest Angell, le Président du Conseil d’administration de lACLU, 156 fifth avenue, New York, fournissait loriginal de la demande dadhésion dOswald à l’ACLU, de même qu’une note écrite à la main demandant son inscription comme membre associé et qui demandait comment il pouvait entrer en contact avec le groupe de lACLU de Dallas. Le Laboratoire du FBI a établi que l’écriture sur la demande d’Oswald et la note demandant l’inscription comme membre associé au sein de l’ACLU était celle d’Oswald.
Le 9 décembre 1963, Monsieur Angell a déclaré que les rapports de l’ACLU indiquait que la demande dadhésion d’Oswald avait été reçue au quartier général de lACLU le 4 novembre 1963. Sa demande était accompagnée de 2 $ en espèces et dune courte lettre. Angell a déclaré cependant que la demande d’Oswald n’avait pas été traitée et quen conséquence il n’avait pas été entré la liste des membres.
VI. Les faux documents en possession d’Oswald (Retour)
Le rapport initial sur le sujet fait référence à la page 12 dune carte du « Selective Service » trouvée dans la possession d’Oswald au moment de son arrestation. Il a été par le Laboratoire de FBI établie que la carte, au nom d’Alek James Hidell, était frauduleuse et contrefaite.
En plus de la carte du « Selective Service », il a été aussi trouvé en sa possession une photographie d’un Certificat de Service éditée par le Corps des Marines des Etats-Unis au nom d’Alek James Hidell. Le Laboratoire du FBI a établi que ce n’était pas une photographie d’un Certificat de Service légale du Corps des Marines des Etats-Unis, mais quil sagissait en fait dune photographie frauduleuse et contrefaite fabriquée directement ou indirectement à partir de négatifs retouchés d’un Certificat de Carte d’identité de Service du Corps des Marines des Etats-Unis au nom de Lee Harvey Oswald portant le n°1653230. Les négatifs retouchés ont été aussi trouvés parmi les effets personnels d’Oswald pendant la fouille au moment de son arrestation. Il apparaît qu’Oswald avait photographié ou avait des photographies faites de son Certificat de carte de Service des Marines après que son vrai nom ait été occulté. Ensuite, le nom de Alek James Hidell a été tapé sur la photographie et cette photographie a été rephotographiée pour produire la carte qui a été trouvée en sa possession.
VII. Voyage au Mexique
VII-A. Le voyage en autobus (Retour)
Le 12 décembre 1963, le FBI a localisé le Dr. et Madame John McFarland, des ressortissants britanniques, demeurant au n°10 Fulwood Park à Liverpool en Angleterre, qui avait voyagé en bus du 25 septembre jusqu’au matin du 27 septembre 1963, de Jackson dans le Mississippi à Mexico city. Les McFarlands, qui avait voyagé de Jackson à Nuevo Laredo au Mexique, dans un autobus de la Continental Trailways, ont identifié Oswald comme un individu qui était monté dans l’autobus à Houston auTexas dans les premières heures du matin du 26 septembre 1963. Oswald leur a dit qu’il avait quitté la Nouvelle Orléans dans l’après-midi du 25 septembre. Dans l’après-midi du 26 septembre, les McFarlands et Oswald ont opéré un transfert vers l’autobus de la Red Arrow, en route vers Mexico City.
Les rapports de la Flecha Roja (the Red Arrow), une ligne d’autobus mexicaine de Nuevo Laredo, ont révélé que Lee H. Oswald est parti de Nuevo Laredo à 14h00 le 26 septembre 1963, par l’autobus numéro 516 en direction de Mexico city.
Selon les McFarlands, Oswald voyageait seul et leur avait dit qu’il se rendait à Mexico City et de cette façon il pourrait voyager vers Cuba pour rencontrer Castro, puisque il ne pouvait pas gagner Cuba à partir des Etats-Unis. Il a dit qu’il était le secrétaire du Fair Play for Cuba Committee de la Nouvelle Orléans.
Le 27 décembre 1963, Patricia Winston et Pamela Mumford, demeurant toutes les deux au n°153 North New Hampshire Avenue à Los Angeles en Californie, ont déclaré qu’Oswald était dans l’autobus de la Red Arrow et qu’il s’était présenté à elles après qu’elles soient montées à bord à Monterrey. Elles ont dit qu’Oswald avait clamé avoir vécu en Russie pendant deux ans et d’avoir eu un moment difficile en quittant la Russie. Il a dit qu’il était de Fort Worth ou de Dallas. Elles ont remarqué qu’il voyageait seul et qu’il n’avait qu’un bagage. Oswald a recommandé aux jeunes femmes de descendre à l’Hôtel Cuba à Mexico City, car il y avait demeuré plusieurs fois et qu’il l’avait trouvé peu coûteux.
L’enquête a établi qu’il y a un Hôtel Cuba à Mexico City ; cependant, les rapports de cet hôtel ont failli à révéler n’importe quel enregistrement concernant Oswald sous son vrai nom ou ses pseudonymes connus de juin 1962 à octobre 1963.
Le McFarlands, Patricia Winston et Pamela Mumford se sont tous immédiatement rappelé d’Oswald à la lecture des comptes-rendus de son arrestation et de sa mort en conjonction avec l’assassinat du Président Kennedy.
VII-B. L’entrée au Mexique (Retour)
Les rapports officiels du Gouvernement mexicain ont indiqué qu’un Lee Harvey Oswald était entré au Mexique le 26 septembre 1963, à Nuevo Laredo, Tamaulipas et était reparti du Mexique du même endroit le 3 octobre 1963. La Carte de touriste mexicaine (la forme FM- 8) employée pour l’entrée de cette personne au Mexique porte le n° 24085 et a été éditée le 17 septembre 1963, par le Consulat général mexicain de la Nouvelle Orléans en Louisiane. Il a été édité au nom de Lee, Harvey Oswald. Il apparaîtrait que la virgule a été placée sur la carte par erreur attendu que la signature apparaissant sur les parties originales et doubles de la carte est Lee H. Oswald.
Sur la demande faite pour la Carte de touriste mexicaine, Oswald avait inscrit comme profession "le photographe", déclaré qu’il était âgé de 23 ans d’âge et marié et il avait présenté un acte de naissance comme preuve de sa citoyenneté. La carte était valable pour un voyage simple au Mexique pour une durée de quinze jours.
Il est noté que la lettre d’Oswald à l’Ambassade soviétique datée le 9 novembre 1963, mentionne comme suit :
"J’étais incapable de rester au Mexique indéfiniment à cause de mes restrictions de visa mexicaines qui étaient valable pour 15 jours seulement. Je ne pouvais pas prendre le risque de demander un nouveau visa sauf si j’avais utilisé mon vrai nom et donc je suis retourné aux Etats-Unis.
D’après es impressions de tampon apparaissant tant sur l’original que sur le double de la Carte de touriste, Oswald a été accueilli à Nuevo Laredo le 26 septembre 1963, par un employé du Service d’Immigration du nom de Darned Helio Tuexi Maydon. Une impression de tampon sur l’original de la Carte de touriste indiquait qu’il était parti du Mexique à Nuevo Laredo le 3 octobre 1963, son départ ayant été traité par l’employé du Service d’Immigration Mexicain du nom de Alberto Arzamendi Chapa.
Pour des raisons d’information générale, les Cartes de touriste mexicaines sont publiées en deux exemplaires. Le double de la carte est récupéré au moment de l’entrée au Mexique du porteur de la carte. Ce dernier conserve l’original de la carte jusqu’au départ du Mexique, moment auquel l’original est récupéré au point de départ. Tant l’original que le double de la carte sont tamponnés au point d’entrée et de plus l’original est tamponné au point de départ.
Le registre d’enregistrement d’un petit deuxième hôtel de seconde classe appelé Hôtel Del Comercio, au 19 place Calle Sahagun, à Mexico City contenait une entrée indiquant que le 27 septembre 1963, un Lee, Harvey Oswald,venant des Etats-Unis (Texas), photographe et citoyen des Etats-Unis, s’était fait enregistrer à l’hôtel. Aucune adresse privée n’était indiquée. Le Laboratoire du FBI a conclu que la signature Lee, Harvey Oswald figurant sur le registre d’enregistrement de l’hôtel en date du 27 septembre 1963, avait été faite par Oswald.
Le nom de Lee Harvey a continué à être porté sur le livre d’enregistrement comme un invité à l’hôtel jusqu’au 1er octobre 1963. Selon le manager de l’hôtel, Guillermo Garcia Luna, Oswald a payé sa facture le 1 octobre 1963. Ce paiement incluait la nuit du 1 octobre et vraisemblablement Oswald est resté à l’hôtel cette nuit là et est parti le 2 octobre 1963, bien que du directeur d’hôtel et des deux seuls autres employés de l’hôtel, un réceptionniste et une serveuse, aucun n’avait de souvenir sur ce point.
Le 12 décembre 1963, l’information a été obtenue de l’Agence de placement Jobco Emplyment Agency de Dallas, au Texas, concernant une demande pour la "cueillette su coton » de Lee H. Oswald, daté du 4 octobre 1963. Cette demande a été soumise au Laboratoire du FBI qui a conclu que la signature au verso de la demande avait été faite par Lee Harvey Oswald. C’est la preuve complémentaire établissant sa présence à Dallas le 4 octobre 1963 et de ses efforts pour y obtenir là un emploi.
VIII. Activités en URSS
Il y a eu beaucoup de spéculation quant aux activités d’Oswald en Union soviétique pendant la période d’octobre 1959 à juin 1962. Le fichier que l’Ambassade soviétique a rendu disponible pour le Département d’Etat contenait seulement la correspondance entre l’Ambassade soviétique aux Etats-Unis et Oswald et sa femme après leur retour dans ce pays en juin 1962 et il se rapportait principalement à leurs efforts pour retourner en Union soviétique pendant l’année 1963. Les Soviétiques n’ont pas rendu disponibles leurs fichiers se rapportant à Oswald tandis qu’il résidait en Union soviétique.
Le rapport initial qui avait été préparé à ce sujet faisait référence à journal mis en oeuvre par Oswald pendant son séjour en Union soviétique et d’autres écrits d’Oswald préparés tandis qu’il était en Union soviétique ou après son retour aux Etats-Unis. Le journal et les autres écrits ont fait l’objet de pièces à conviction jointes au rapport initial.
Le journal, qui contient un récit chronologique du séjour d’Oswald en Union soviétique, indique que, pendant la période le 16 octobre 1959 au 7 janvier 1960, il était à Moscou et avait été en contact plusieurs fois avec un fonctionnaire soviétique dans un effort d’obtenir la citoyenneté soviétique. Le 7 janvier 1960, il avait été envoyé à Minsk où on lui a donné un emploi dans une usine de radio. Il est resté à Minsk d’après le dernier article en date du 27 mars 1962 et il a continué son emploi à l’usine de radio.
Il n’y a rien dans son journal ou dans les autres écrits indiquant qu’il ait été recruté par les services de renseignements soviétiques pour quelque type de mission. Son journal se réfère au reçu de 5000 roubles à Moscou le 5 janvier 1960 et aux recettes mensuelles de 700 roubles à Minsk par « la Croix-Rouge. » C’était en plus de son salaire mensuel à l’usine de radio d’approximativement 700 roubles par mois. Ses écrits postérieures indiquent que cet argent était en paiement pour sa " dénonciation " des Etats-Unis et que le paiement avait été fait par le Ministère des Affaires Internes (MVD). Ses écritures révèlent que cette allocation de la "Croix-Rouge ’ a été suspendue après qu’il ait entamé des négociations avec l’Ambassade américaine pour son retour aux Etats-Unis.
Les autres documents et le matériel trouvé parmi les effets personnels d’Oswald, aussi bien que des lettres rendues au Services secrets par sa mère, Marguerite Oswald et son frère Robert Oswald, ont été passés en revue dans un effort de déterminer s’il y avait la confirmation du journal d’Oswald et des autres écrits concernant ses activités en Russie. Certaines données indiquées ci-dessous semblent soutenir ses écrits et son affirmation pendant les interrogatoires qu’il n’a jamais été recruté, ni reçu une formation de n’importe quelle sorte que ce soit par les services de renseignements soviétiques.
VIII-A. Oswald rompt avec sa famille (Retour)
Un article dans le journal d’Oswald pour le 7 janvier 1960, montre qu’il a quitté Moscou à cette date par le train pour Minsk. Il a ajouté : "j’ai écrit des lettres à mon frère et à ma mère dans lesquelles je disais : ’ je ne veux plus jamais entrer en contact avec vous de nouveau : je commence une nouvelle vie et je ne veux pas faire partie du vieux monde. ’’ Dans une lettre, mise à la disposition des Services secrets par Robert Oswald, qui était non datée, mais qu’il avait reçue le 17 décembre 1959, Oswald avisait son frère qu’il se déplaçait de son hôtel et qu’il voulait ôter tous liens avec son passé. Il n’écrirait pas donc pas de nouveau et ne voulait pas que son frère essaye d’entrer en contact avec lui. Il déclarait "je commence une nouvelle vie et je ne veux pas avoir un rapport avec la vieille vie."
VIII-B. Résidence et emploi à Minsk (Retour)
Un livre de travail soviétique trouvé parmi les effets personnels d’Oswald indique qu’il a été embauché le 13 janvier 1960 dans le magasin expérimental de l’Usine de Radio de Minsk comme régleur de première classe. La deuxième entrée dans ce livre est datée du 18 mai 1962 et révèle qu’il a été libéré de son propre gré. Ce document a été notarié le 22 mai 1962 au Premier Bureau Notarial d’Etat de Minsk.
Un autre document russe officiel parmi les effets d’Oswald intitulé" Rapport d’Enregistrement et d’Annulation d’Enregistrement" révèle qu’il a été enregistré le 13 janvier 1960, à l’Usine d’Énergie électrique et au Syndicat de l’Industrie Électrique à l’Usine de Radio de Minsk et a été ôté du registre le 17 mai 1962.
Un livret de membre du syndicat de l’Usine d’Énergie électrique et des Ouvriers d’Industrie Électriques montre des paiements dues par Oswald pour la période allant de septembre 1960 jusqu’à avril 1962. Il montre aussi qu’il a été ôté du registre de l’Usine de Radio de Minsk le 17 mai 1962.
La correspondance envoyée par Oswald à sa mère et à son frère tandis qu’il était en Union soviétique indique aussi qu’il était employé à l’Usine de Radio de Minsk.
VIII-C. Possession d’une arme en Union Soviétique (Retour)
En septembre 1961, le frère d’Oswald, Robert, a dit à un agent de FBI qu’Oswald avait déclaré dans une lettre qu’il possédait une arme à feu et qu’il avait chassé en Union soviétique. Une lettre datée du 21 août 1961 d’Oswald à son frère Robert, qui a été mis à la disposition des Services secrets par ce dernier, contient la chose suivante : "je suis allé chasser le dernier week-end, nous avons beaucoup de forêt de pin ici, j’ai tué deux ou trois oiseaux avec mon fusil de chasse de calibre 16, mais je n’ai pas pu les trouver."
Un document russe trouvé parmi les effets personnels d’Oswald intitulé "Société Biélorusse des Chasseurs et des Pêcheurs - Certificat de Chasseur et de Pêcheur" indique qu’Oswald a résidé à Minsk et a fait éditer un certificat de chasse par la Société de Minsk des Chasseurs et des Pêcheurs, Collectif n°3, le 18 juillet 1960, pour lequel Oswald avait payé 61 roubles. Sous une section intitulée "Enregistrement des armes de chasse" la chose suivante est indiquée : "Système : canon simple ; fabricant : IZhK-59 Calibre : 16 ; numéro : N64621. Dans l’espace pour enregistrer l’édition de munitions, aucune mention n’a été faite.
Dans ce rapport, Oswald, dans une conversation avec un associé déclarait que l’on ne ppermettait pas aux citoyens de la Russie de posséder des carabines. Cette déclaration a été faite à Michel Paine pendant une de leurs conversations après le 2 avril 1963.
Le 27 juillet 1963, en parlant à un groupe d’étudiants à la « Jesuite House of Studies » à Spring Hill à Mobile dans l’Alabama, Oswald a déclaré qu’il avait rejoint un club de chasse patronné par l’usine à Minsk.
VIII-D. Le mariage avec Marina Prusakova (Retour)
Les articles du journal d’Oswald révèlent qu’il a rencontré Marina Prusakova pour la première fois en mars 1961 et qu’il l’a épousée le 30 avril 1961 à Minsk. Les lettres à sa mère et à son frère écrites tandis qu’il était en Russie indiquent qu’il a épousé Marina Prusakova le 30 avril 1961, qu’elle était pharmacienne et qu’une fille June Lee Oswald leur était née le 15 février 1962. Parmi les documents trouvés parmi les effets personnels d’Oswald il y avait un acte de mariage montrant que l’on a marié les Oswalds le 30 avril 1961, à Minsk. Un autre document était l’acte de naissance de June Lee Oswald, qui est née le 15 février 1962.
Un autre document était un diplôme délivré à Marina Nikolaevna Prusakova de l’École Pharmaceutique de Léningrad montrant que la Commission d’Examen d’État lui avait attribué "la qualification de pharmacien" le 29 juin 1959. D’autres documents indiquent que Marina Nikolaevna Prusakova était membre du Syndicat des Ouvriers Médicaux. Son Livre de Travail indique qu’il a été publié le 12 mars 1960 ; que sa profession était pharmacienne ; et, qu’elle avait été employée à la troisième unité de clinique hospitalère de Minsk comme chimiste analytique en pharmacie du 29 octobre 1959 à août 1960, quand elle fut transférée au poste d’assistant en pharmacie qu’elle a conservé jusqu’au 20 mars 1962, date à laquelle elle a été libérée du travail "selon une demande classée."
Les données précédentes sont compatibles avec l’information contenue dans le matériel mis à la disposition du Département d’Etat par l’Ambassade soviétique après l’assassinat du Président Kennedy.
VIII-E. Les négociations d’Oswald pour quitter l’Union Soviétique (Retour)
Le journal d’Oswald révèle qu’en janvier 1961, il a commencé à reconsidérer son désir de rester en Union soviétique et le 1 février 1961, il a indiqué à l’Ambassade américaine qu’il voulait retourner aux Etats-Unis. Dans la correspondance à son frère en date du 31 mai et du 26 juin 1961, il révèle aussi qu’il envisageait le retour au pays. La correspondance à son frère confirme aussi les articles du journal d’Oswald et les données présentes dans le fichier du Département d’Etat dans le sens où sa femme et lui sont allés à l’Ambassade américaine à Moscou en juillet 1961, négocier son entrée et son retour aux Etats-Unis. La correspondance confirme aussi un article du journal indiquant qu’en décembre 1961, le Gouvernement soviétique avait consenti à permettre le départ des Oswalds de l’URSS pour les Etats-Unis.
VIII-F. Le refus soviétique de permettre la fréquentation de l’Université (Retour)
Trouvé parmi les effets personnels d’Oswald était une lettre datée du 31 mai 1961 avec l’en-tête de l’Université de l’Amitié Patrice Lumumba en URSS, qui est citée-ci après : "Cher citoyen Harvey Oswald !
"Excusez-nous s’il vous plaît pour le retard de notre réponse à votre demande d’inscription à l’Université de l’Amitié de Patrice Lumumba.
"Nous comprenons votre désir d’étudier à l’Université de l’Amitié ; toutefois, nous sommes malheureusement incapables de satisfaire votre demande du fait que l’Université a été créée exclusivement pour les jeunes gens des pays sous-développés de l’Asie, de l’Afrique et de lAmérique Latine. Quant aux citoyens d’autres pays ou personnes apatrides, ils peuvent être acceptés dans n’importe quelle autre institution d’étude du plus haut niveau en Union soviétique selon des règlements existants.
"Veuillez agréer l’assurance de nos sentiments les plus distingués
"Le Chef de l’Information et de la Section d’Inscription des Étudiants
( Signature tapée à la machine) P. Chikarev
(Signature écrite à la main) Voloshin
La date à laquelle Oswald a fait la demande pour fréquenter cette université n’est pas connue bien que le contenu de cette lettre indique le fait que quelque temps s’est écoulé entre sa demande d’inscription et le non agrément de sa demande).
IX. Projets de retour en URSS (Retour)
Trouvées parmi les effets d’Oswald suite aux recherches conduites après son arrestation, trois lettres, d’amis de Minsk en URSS qui lui avaient été adressées en septembre et octobre 1963, d’amis à Minsk, l’URSS, dans lesquelle les expéditeurs mentionnaient les projets d’Oswald de retourner en Union soviétique. Le 9 septembre 1963, dans une lettre d’un homme signée de son nom Erick, l’auteur disait avoir entendu parler du projet d’Oswald de retourner en URSS. Dans une lettre de Pavel Golovachev de Minsk adressée à Madame Oswald en date du 29 septembre 1963, l’auteur parlait de la demande d’Oswald de retourner en l’URSS et disait qu’il ne pensait pas que sa demande serait refusée s’il faisait appel à l’Ambassade soviétique. L’auteur suggérait cependant que l’on rappelle à Oswald qu’il ne pourrait pas facilement changer des continents. Dans une lettre à Oswald du 30 septembre 1963, Golovatchev le mettait en garde concernant ses plans de retourner à l’URSS et laissait entendre que sous un régime socialiste, un système de production destiné à la satisfaction des besoins plutôt qu’au profit, son retour en URSS pourrait être son dernier voyage transatlantique.
X. Le meurtre de l’agent de police J.D. Tippit
X-A. Enquête sur l’itinéraire (Retour)
Le 29 novembre 1963, les agents de FBI ont suivi l’itinéraire pris par Oswald du bâtiment du dépôt de livres scolaires du Texas à l’endroit du meurtre de l’agent de police J. D. Tippit du Département de la Police de Dallas. Cette enquête d’itinéraire a établi qu’Oswald avait eu le temps suffisant, en tenant même compte des retards liés au trafic, pour avoir effectué le trajet du bâtiment à l’arrêt d’autobus des rues de Murphy et de Houston, à la station de taxi du terminal des autobus de la société Greyhound, à sa résidence au n°1026 de North Beckley et de là à l’emplacement sur Tenth street à l’Est de Patton street. On a tiré sur le Président Kennedy à 12h29 approximativement et l’on a rapporté que le meurtre de l’agent de police Tippit avait eu lieu à 13h18 environ.
X-B. Le pistolet d’Oswald (Retour)
Les quatre douilles récupérées par le Département de la Police de Dallas peu de temps après le meurtre de l’agent de police Tippit ont été identifiées comme ayant été tirées avec le revolver pris à Oswald. La seule balle prélevée dans le corps de Tippit et envoyée au laboratoire du FBI, était une balle de calibre 38 spécial couverte de cuivre du même type que certaines des cartouches présentes dans le revolver d’Oswald quand il a été arrêté. La surface de cette balle était si horriblement mutilée qu’elle ne portait pas de marques suffisantes pour l’identification. Il a été établi que le revolver d’Oswald produit des marques sur les balles comme celles la balle prélevée dans le corps de l’Agent de police Tippit.
Le revolver, un Smith et Wesson de calibre 38 spécial, modèle Victory, portant le numéro de série V510210, a été fabriqué à l’origine fait pour forces armées des Etats-Unis mais qu’il avait été envoyé en Angleterre pendant la Deuxième Guerre mondiale à cause d’un manque d’armes dans ce pays. Il avait été re chemisé pour la cartouche de calibre 38/200 britannique (qui est le même calibre que le 38 américain de Smith et Wesson). Après la guerre, le revolver a été acheté par « George Rose and Company » (qui a aussi une affaire comme la « Seaport Traders , Inc. ») à Los Angeles en Californie. « George Rose and Company » a raccourci le baril de 5 pouces à 2 pouces1/4 "avant la vente de l’arme à feu à Oswald pour 29.95 $.
Oswald a acheté le revolver à la « Seaport Traders , Inc. » de Los Angeles en Californie, par l’intermédiaire dun coupon de vente par correspondance signé par lui et en utilisant le nom de "A. J. Hidell." Il a été expédié à A. J. Hidell, Boîte postale n° 2915 à Dallas au Texas le 20 mars 1963. Cette boîte avait été louée par Oswald le 9 octobre 1962.
XI. Gros plan sur l’enquête (Retour)
Depuis l’assassinat du Président Kennedy, plus de 2000 personnes ont été interviewées par le FBI dans l’enquête de Lee Harvey Oswald. Ces personnes comprenaient sa femme et ses parents ; ses camarades de classe ;ses associés et connaissances tant avant qu’après son voyage en Russie ; des employés également tant avant qu’après son voyage en Russie ; des fusiliers marins ;des personnes qui avaient voyagé avec lui sur le bateau vers l’Europe en 1959 et sur dans les bus en direction et au retour de Mexico City en 1963 ; des témoins de l’assassinat ; des personnes liées à des organisations avec lesquelles Oswald était en communication ; des personnes ayant des rapports avec des institutions financières, des équipements de communication et des entreprises que l’on considérait comme ayant probablement de l’information touchant à Oswald ; des individus qui ont offert de l’information concernant Oswald ou des personnes ou des situations qu’ils ont crues être liées à Oswald.
De plus, l’enquête a inclus un examen détaillé et l’analyse des effets personnels d’Oswald et la correspondance et les analyses de ses finances et rapports(connexions) avec d’autres personnes et des organisations.
L’enquête a développé une information détaillée concernant les antécédents d’Oswald de sa naissance à sa mort ; a renforcé la preuve qu’Oswald était l’assassin du Président bien qu’aucun motif net n’ait été établi ; et malgré les nombreuses allégations qui ont été examinés, il n’a pas été mis en évidence de preuve indiquant qu’il avait reçu une quelconque aide financière ou qu’il ait été inspiré ou dirigé par une autre personne, un groupe, ou un gouvernement étranger dans l’assassinat ou qu’ils aient été informés de son plan d’assassiner le Président Kennedy. Au contraire, les données développées indiquent avec force qu’il a agi de sa propre initiative ou impulsion avec avance de planification petite. Egalement, l’enquête n’a révélé aucune preuve qu’Oswald, au cours de son séjour en Russie, avait été recrutée par les services secrets soviétiques ou reçue une quelconque nomination ou formation des services secrets. De plus, l’enquête n’a développé aucune preuve d’un quelconque contact antérieur ou association entre Oswald et son meurtrier, Jack Leon Ruby.
Des pistes sont toujours prises en compte et le FBI continuera à vérifier toutes allégations complémentaires ou information qui viendrait à son attention.