JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

WHITE MARTIN G. (Dr.)

Medecin du Parkland Hospital


par Pierre NAU

Avertissement : La traduction de ce témoignage est ma propriété exclusive. Il ne peut être reproduit totalement ou partiellement sans mon autorisation.


Le témoignage du Docteur Martin G. White a été recueilli à 18h35, le 25 Mars 1964 au Parkland Memorial Hospital, à Dallas, au Texas, par Monsieur Arlen Specter avocat conseil de la Commission Présidentielle.


Monsieur Specter.
Que le procès verbal fasse mention que le Docteur Martin White est présent en réponse à une demande de comparution en vue de recueillir sa déposition parce qu’il a été identifié au préalable comme étant un des médecins au chevet du Président Kennedy. Docteur White, avez-vous eu l’occasion de voir l’ordre d’exécution portant création de la Commission Présidentielle ?

Docteur White.
Oui.

Monsieur Specter.
Et avez-vous eu l’occasion d’examiner la résolution établissant les règles de recueil des dépositions ?

Docteur White.
Oui.

Monsieur Specter.
Acceptez-vous que votre déposition soit prise avant le délai des trois jours de notification auquel vous avez droit d’après le règlement, au cas où vous souhaitez recevoir une notification formelle écrite ? Et disposer de trois jours après envoi du courrier avant que vous ne comparaissiez pour que l’on recueille votre déposition ?

Docteur White.
Non, je veux qu’on la prenne maintenant.

Monsieur Specter.
Vous souhaitez surseoir à cette obligation ?

Docteur White.
Oui.

Monsieur Specter.
Alors, veuillez vous mettre debout et lever votre main droite ?
Jurez-vous solennellement que le témoignage que vous allez faire devant cette Commission sera la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, avec l’aide de Dieu ?

Docteur White.
Oui, je le jure.

Monsieur Specter.
Veuillez décliner votre identité pour le procès verbal, s’il vous plaît ?

Docteur White.
Martin G. White.

Monsieur Specter.
Quelle est votre profession, Monsieur ?

Docteur White.
M.D.—médecin.

Monsieur Specter.
Avez-vous été autorisé par l’Etat du Texas à pratiquer la médecine ?

Docteur White.
Dans cette institution.

Monsieur Specter.
Quel est votre profil scolaire, s’il vous plaît ?

Docteur White.
J’ai un diplôme de certificat de médecine de l’Université du Nord Ouest, un mastère de sciences de l’Université du Nord Ouest et un diplôme de docteur en médecine de l’Université du nord ouest.

Monsieur Specter.
Quel age avez-vous, Docteur ?

Docteur White.
J’ai 25 ans.

Monsieur Specter.
Etiez-vous au chevet du Président Kennedy quand il a été soigné le 22 novembre 1963 ?

Monsieur Specter.
J’y étais.

Monsieur Specter.
Et dans quelles circonstances avez-vous été appelé pour ce cas ?

Docteur White.
J’étais l’interne assigné à la section chirurgie de la salle des urgences ce jour là et je me trouvais là quand le corps du Président a été emmené à l’intérieur de la salle des urgences.

Monsieur Specter.
Et qu’avez-vous fait en rapport avec le traitement du Président ?

Docteur White.
J’ai fait une incision au pied droit du Président.

Monsieur Specter.
Avez-vous eu l’opportunité d’observer l’une de ses blessures ?

Docteur White.
J’ai vu la blessure à la tête au moment où il a été emmené dans la salle de traumatologie où il a été soigné.

Monsieur Specter.
Avez-vous observé d’autres blessures ?

Docteur White.
Non, je n’en ai pas vu d’autres.

Monsieur Specter.
Avez-vous observé une blessure particulière dans le cou ?

Docteur White.
Je n’ai pas regardé et je n’en ai pas observé une.

Monsieur Specter.
Combien de temps avez-vous été présent pendant que le Président a été traité ?

Docteur White.
Je dirais de 10 à 15 minutes.

Docteur White.
Et aviez-vous quitté la pièce avant le moment où il a été déclaré mort ?

Docteur White.
Oui.

Docteur White.
Pourquoi êtes-vous parti ?

Docteur White.
Mes taches étaient achevées et il y avait du travail à faire ailleurs, sur le Gouverneur.

Monsieur Specter.
Qui était présent au moment où vous vous trouviez là, Docteur White ?

Docteur White.
Pour autant que je m’en souvienne, le Docteur Carrico et moi furent les médecins immédiatement présents quand le corps Présidentiel a été emmené, plus un certain nombre d’individus qui accompagnait le brancard sur lequel son corps était étendu et le seul individu que je connaissais dans ce groupe était sa femme, Madame Kennedy.

Monsieur Specter.
Et quels docteurs étaient présents au moment où vous avez quitté la pièce ?

Docteur White.
Bien, ce serait impossible pour moi de vous dire tous les gens qui étaient là, mais je connaissais le Docteur Carrico, le Docteur Baxter, le Docteur Perry et le Docteur Zedelitz, Z-e-d-e-l-i-t-z (le témoin orthographie) - je sais qu’ils étaient là.

Monsieur Specter.
Le docteur qui - quel est son prénom ?

Docteur White.
William Zedelitz.

Monsieur Specter.
Dans quelle mesure a-t-il participé ?

Docteur White.
Je ne crois pas qu’il l’ait fait- je ne sais pas ce qu’il a fait d’autre que le fait que quand j’ai fait l’incision il m’a aidé en plaçant juste quelque bande sur les cathéters avec lesquels nous avons eu l’habitude de le faire.

Monsieur Specter.
Est-ce un interne comme vous ?

Docteur White.
C’est un interne chirurgical ici dans cet hôpital.

Monsieur Specter.
Qui d’autre était présent ?

Docteur White.
Je ne peux pas être sûr d’avoir vu quelqu’un d’autre, bien que, comme je dis - beaucoup de personnes étaient là dont je ne peux me rappeler les visages .

Monsieur Specter.
Etes-vous en mesure d’identifier une des infirmières qui étaient présentes ?

Docteur White.
Oui ; une des infirmières - il y en avait deux là, Jeanette et son nom de famille - à présent je ne sais pas et elle est l’infirmière en chef de la salle des urgences.

Monsieur Specter.
Doris Nelson ?

Docteur White.
Oui.

Monsieur Specter.
Jeanette Standridge ?

Docteur White.
Oui ; Jeanette Standridge était l’autre infirmière.

Monsieur Specter.
Avez-vous quoi que ce soit à ajouter que vous pensez qui pourrait être d’une aide à la Commission ?

Docteur White.
Non.

Monsieur Specter.
Merci beaucoup, Docteur White d’être venu.

Docteur White.
D’accord, merci.



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