De nombreuses preuves ont conduit la Commission Warren à en conclure qu’Oswald avait seul et sans l’aide de quiconque assassiné le Président, blessé grièvement le Gouverneur Connally, tué l’officier de Police J.D. Tippit avant d’être finalement arrêté au Texas Theatre et incarcéré dans les locaux de la Police de Dallas. Ici nous allons voir si les déclarations des témoins et les preuves matérielles sont suffisantes pour désigner à coup sûr Lee Harvey Oswald comme le tueur posté à la fenêtre du sixième étage. Dans ce cadre, il était nécessaire d’établir :
1 - Présence d’Oswald à la fenêtre du 6th floor ou 5ème étage :
Que disent les témoins ?
Par ordre chronologique, les déclarations des témoins devant la Commission furent les suivantes :
Wiliam Shelley (H +/-40)
Shelley faisait également partie de l’équipe chargée de disposer le nouveau plancher au sixième étage. Shelley s’est arrêté de travailler à 11h45 environ et est descendu au premier étage pour aller déjeuner. Là, Shelley vit Oswald près du téléphone.
Eddie Piper (H -30)
A aperçu Oswald au premier étage vers 12h . Ce dernier faisant remarquer à Oswald qu’il était temps d’aller déjeuner lui grommela une réponse que Piper ne comprit pas tout à fait. Il n’était pas certain qu’Oswald lui ait dit qu’il allait "monter" ou "sortir" pour aller déjeuner. Une chose est sûre pourtant. Oswald n’a pas déjeuné avec lui au premier étage et Piper ne l’a pas vu traverser le premier étage après la fusillade. Il ne l’a pas aperçu sortir de l’ascenseur ou déboucher de l’escalier. Le seul point sur lequel il est affirmatif, c’est qu’Oswald et Givens ne se trouvaient pas dans la rangée des employés constituée par la police après les coups de feu pour vérifier leur identité.
Bill Lovelady (H-35 mn)
Occupé avec d’autres collègues à poser un nouveau plancher, Lovelady cessa le travail à 11 heures 55. Oswald se trouvait alors au cinquième étage à l’opposé de l’ascenceur qu’utilisa Lovelady pour descendre. Avant que Lovelady ne descende, Oswald demanda à utiliser l’ascenseur pour qu’il puisse lui aussi à son tour descendre pour aller déjeuner. Les autres ouvriers lui répondirent qu’ils n’avaient pas le temps de l’attendre et qu’ils lui renverraient l’ascenseur.
Robin Givens (H-30 mn)
Ayant oublié son paquet de cigarettes, Givens est remonté au sixième étage où il dit avoir aperçu Oswald à 12 heures marcher le long du mur Est du bâtiment et en train de s’éloigner de la fenêtre Sud Est d’où les coups de feu sont supposés avoir été tirés. Aprés quoi, Givens sortit du bâtiment pour aller déjeuner. Manquant à l’appel au moment où la police procéda à la vérification de la présence et de l’identité du personnel employé au TSBD, Givens fit partie pour un temps du suspect recherché par les autorités. C’est d’ailleurs son signalement qui fut tout d’abord diffusé.
Howard Brennan (H-15/20mn)
Assis sur un muret face au TSBD, Howard Brennan déclara avoir vu environ 1/4 d’heures (12 heures 15) avant l’arrivée du cortège un homme à la fenêtre du coin Sud Est du sixième étage à plusieurs reprises. Au moment des coups de feu, son regard se porta vers la fenêtre et il vit l’homme ramener son arme vers l’intérieur après s’être assuré qu’il avait bien atteint sa cible. Après avoir déclaré ne pas être en mesure d’identifier l’homme de façon certaine, il reconnut plus tard, lors d’une séance d’identification, que l’individu n’était autre que Lee Harvey Oswald. De tous les témoins à avoir aperçu une silhouette à la fenêtre du coin Sud Est, Brennan fut le seul à affirmer qu’il s’agissait de Lee Harvey Oswald
Geraldine Reid (H + 2mn)
2 minutes après le dernier coup de feu soit à 12 heures 32 environ, Madame Reid a vu Oswald marcher à l’intérieur de la cantine du deuxième étage. Ce dernier lui est apparu calme.
Givens est apparemment le dernier témoin à avoir aperçu Oswald au cinquième étage quelques 35 minutes avant la fusillade. Son estimation de l’heure ne correspond pas à celle de Piper qui dit avoir vu pour sa part Oswald vers midi au premier étage. Toutefois il n’y a pas complète incompatibilité entre leurs 2 déclarations. Après tout, Oswald a très bien pu décider de remonter au cinquième étage après sa rencontre avec Piper puisque ce dernier a déclaré ne pas avoir compris si Oswald lui avait dit qu’il "montait" ou qu’il "sortait" pour aller déjeuner. De tous les témoignages des personnes présentes à l’intérieur du TSBD, Givens est le seul a avoir vu Oswald au sixième étage non loin de la fenêtre d’où les coups de feu seront tirés une demi-heure plus tard.
Lovelady a vu pour sa part Oswald au cinquième étage. Ce dernier souhaitait manifestement descendre si l’on se réfère à son souhait de prendre l’ascenseur. Vu le peu d’empressement manifesté par ses collègues pour l’attendre, il leur avait demandé de bien refermer pour pouvoir utiliser l’ascenseur ultérieurement.
Si l’on veut faire coïncider l’ensemble de ces témoignages et en admettant que les témoins aient pu faire une légère erreur d’appréciation de l’heure qu’il était réellement (à + ou - 5 minutes près) on peut imaginer que l’emploi du temps d’Oswald ait été le suivant :
- 11h45 : Shelley voit Oswald près du téléphone au premier étage ;
- 12h00 : Toujours au même étage, Piper dit à Oswald qu’il est l’heure d’aller déjeuner ;
- 11h55 : Lovelady voit Oswald au sixième étage. Ce dernier est apparemment remonté depuis qu’il s’est adressé à Piper. Toutefois, Oswald cherche à descendre puisqu’il réclame qu’on lui ferme bien la porte de l’ascenseur pour pouvoir utiliser plus tard ;
- 12h00 : Givens revenu chercher ses cigarettes qu’il avait oubliées dans sa veste au sixième étage, aperçoit Oswald un clipboard à la main en train de s’éloigner de la fenêtre d’où il est censé faire feu dans 35 minutes. Oswald qui est passé du cinquième étage au sixième n’a toujours pas décidé de descendre pour aller déjeuner.
- 12h32 : Reid aperçoit Oswald en train de déambuler tranquillement au deuxième étage 2 minutes après que le dernier coup de feu ait été tiré.
Entre ces 2 derniers témoignages il va s’écouler 28 minutes avant les coups de feu. Personne n’a vu Oswald à la fenêtre du sixième étage. Sauf un personnage qui face au bâtiment attend patiemment le cortège : Howard Brennan.
C’est le seul qui prétendra que la silhouette qu’il apercevra à plusieurs reprises s’approcher de la fenêtre du sixième étage n’était autre que celle de Lee Harvey Oswald. Toutefois son témoignage est sujet à caution et pour plusieurs raisons :
- Il n’a pas tout d’abord été en mesure de reconnaître Oswald lors de sa première déposition,
- Ce n’est que dans la soirée du 22/11/63 et après avoir vu le portrait d’Oswald à la télévision qu’il reconnaîtra Oswald lors de la séance du line-up (séance d’identification) dans les locaux de la police.
Même s’il était presbyte et n’avait donc pas besoin de ses verres correcteurs pour apercevoir une silhouette à la fenêtre du sixième étage, il est peu probable qu’il ait pu distinguer avec précision les traits d’un individu fut-il Oswald lui-même. Sinon pourquoi d’autres témoins comme Amos Euins et Arnold Rowland bien plus jeunes que lui et possédant une acuité visuelle supérieure n’ont pas été en mesure d’être aussi affirmatif pour désigner Oswald. De plus, le témoignage de Amos Euins est gênant puisque le personnage qu’il a vu était un homme de couleur au crâne dégarni.
Des déclarations des témoins il est donc difficile de conclure de façon catégorique qu’Oswald se trouvait à la fenêtre du sixième étage au moment des coups de feu. Il est tout jute possible de dire qu’il existe une probabilité certaine pour qu’il se soit trouvé au sixième étage après 12h dans la mesure où Givens l’a vu à ce moment là à cet endroit. Toutefois Piper a vu Oswald près du téléphone au même moment au deuxième étage.
Qui dit vrai, qui s’est trompé ? Piper apparemment si l’on se réfère à la conclusion de la Commission Warren. Mais rien dans le témoignage de Piper ne paraît incohérent ou fantaisiste au point de ne pas le considérer comme crédible.
Par ailleurs, en admettant qu’Oswald a bien été l’auteur des coups de feu, personne ne l’a vu sortir d’un des 2 ascenseurs disponibles puisqu’ aucun d’eux ne furent utilisés après les coups de feu. Vickie Adams qui était au quatrième étage, sous l’étage où est censé avoir été Oswald et qui est sortie immédiatement du bâtiment en dévalant les escaliers n’a entendu personne au-dessus d’elle descendre les marches en courant ou utiliser l’ascenseur.
Ce dernier point a été confirmé par Bill Lovelady qui accompagné de Bill Shelley a rencontré Vickie Adams au premier étage.
2 - L’arme du crime
Si les déclarations des témoins ne sont pas probantes, voyons maintenant si l’arme retrouvée cachée entre 2 piles de livres constitue la preuve irréfutable qu’Oswald est bien l’auteur des coups de feu. Pour cela il est impératif d’examiner les points suivants :
- Le Mannlicher Carcano retrouvé appartenait-il à Oswald ?
- Oswald a-t-il bien apporté l’arme le matin de l’attentat dans le sac en papier retrouvé près de la fenêtre du coin Sud-Est ?
- L’arme retrouvée était-elle bien un Mannlicher Carcano et les possibilités de l’arme permettaient-elles de réaliser la performance attribuée à Oswald ?
- Les balles utilisées correspondaient-elles aux fragments de balles retrouvés dans la limousine, à la balle retrouvée pratiquement intacte sur un brancard au Parkland hospital et aux fragments de balle retrouvés dans le corps du Président et du Gouverneur Connally ?
- L’arme a-t-elle été utilisé le 22/11/63 ?
1- Le Mannlicher Carcano retrouvé appartenait-il à Oswald ?
La réponse est oui si l’on considère que cette arme a bel et bien été envoyée à Dallas par la firme Kleins de Chicago vers une boîte postale louée par A.J. Hidell. Ce pseudonyme était bien utilisé par Oswald comme l’atteste la fausse carte du Selective Service contenu dans son portefeuille au moment de son arrestation. Par ailleurs sa femme a toujours affirmé avoir pris les célèbres photos de l’arrière cour où Lee a bien cette arme à la main. Elle a aussi déclaré avoir vu ce dernier manipuler la culasse et prendre plusieurs visées au cours de l’été 1963 au moment de leur séjour à la Nouvelle Orléans.
Ceci dit, le fait de posséder une telle arme n’avait rien de surprenant dans un Etat comme le Texas où nombreux étaient ceux qui en possédait une. Peut-être qu’Oswald en tant qu’ancien Marine avait-il tout au plus une passion pour les armes un peu plus forte que certains. La seule chose qui peut paraître surprenante est qu’Oswald ait acheté cette arme par correspondance, moyen peu discret par définition, alors que sur place il aurait très bien pu faire la même acquisition.
2- Oswald a t-il bien apporté l’arme le matin de l’attentat dans le sac en papier retrouvé près de la fenêtre du coin Sud-Est ?
Répondre à cette question revient à établir avec certitude si oui ou non Oswald a introduit l’arme le matin du crime dans le but bien précis de s’en servir en fin de matinée au moment du passage du cortège présidentiel. La Commission Warren a répondu par l’affirmative à cette question en établissant la chronologie des évènements de la façon suivante :
- Oswald a demandé à son collègue de travail le jeudi 21 Novembre de le ramener à Irving où sa femme Marina était logée par une amie Ruth Paine sous le fallacieux prétexte de récupérer des tringles à rideaux dans le garage des Paine où la famille Oswald avait entreposé des effets personnels ;
- Oswald après le repas du soir est allé récupérer l’arme qui était enveloppée dans une couverture et l’a placé dans
un sac en papier qu’il avait confectionné au Dépôt de livres pendant la journée du 21. En ressortant du garage Oswald avait oublié d’éteindre la lampe du garage et Ruth Paine était allée l’éteindre pensant que Lee avait oublié de le faire ;
- Le 22 Novembre, Oswald avait placé le paquet sur la banquette arrière du véhicule de Frazier qui lui demanda ce qu’était ce colis. Oswald lui répondit qu’il s’agissait de tringles à rideaux dont il avait besoin pour la chambre qu’il louait en ville.
Se souvenant qu’Oswald le lui avait déjà dit la veille au moment où il lui avait demandé de le ramener à Irving le Jeudi au lieu du Vendredi, ce dernier ne fut pas surpris de la réponse d’Oswald ;
- En arrivant au TSBD, Oswald était sorti de la voiture de Frazier avant qu’il n’aille garer sa voiture. Frazier voit alors Oswald entrer dans le bâtiment en portant le paquet.
- Entre 12 et 12 h 30, Oswald avait alors assemblé l’arme démontée à l’aide d’une pièce de monnaie et tirer sur le cortège présidentiel au moment où celui passa au pied du TSBD. Le papier ayant servi au transport de l’arme démontée fut retrouvé plus tard non loin de la fenêtre Sud-Est d’où Oswald est censé avoir tiré.
- Enfin l’arme sera retrouvée quelques minutes plus tard cachée entre 2 piles de livres alors que 3 douilles vides s’étalaient au pied de la fenêtre.
Tout paraît clair à première vue. Oswald a prémédité son crime en rentrant un jour plus tôt que prévu pour aller récupérer l’arme et s’en servir le lendemain et assassiner le Président. Une carabine, un sac ayant servi au transport et trois douilles usagées retrouvées au pied de la fenêtre constituaient des pièces à convictions difficiles à remettre en cause à première vue et qui démontrait bien sa présence au sixième étage et sa culpabilité. En fait tout n’est pas aussi simple et il est bon d’examiner chacun des points évoqués plus haut.
Le retour d’Oswald à Irving :
Le retour d’Oswald à Irving est incontestable. Plusieurs témoins l’ont vu. Outre Frazier, Marina et Ruth Paine l’ont vu revenir, non sans être surprises, le jeudi au lieu du vendredi. Etait-ce pour récupérer l’arme ou tout simplement pour essayer de se réconcilier avec sa femme ?
Si la tentative de réconciliation infructueuse a bien eu lieu nul n’a vu Lee Harvey Oswald aller dans le garage. Ni Ruth Paine et ni sa femme Marina.
Le seul indice qui permit de dire qu’Oswald était allé dans le garage résidait dans la constatation faite par Ruth Paine que la lumière était restée allumée et de sa déduction que seul Oswald avait pu oublier de l’éteindre ce qui peut s’admettre. Toutefois même s’il est allé dans le garage rien ne permet de dire qu’il est allé récupérer l’arme enveloppée dans une couverture qui il est vrai sera retrouvée vide le lendemain après-midi au moment de la perquisition de la police.
C’est Marina qui seule connaissait l’existence de l’arme, déclarera à la police que l’arme s’y trouvait habituellement. Quand on connaît la versatilité de Marina et sa tendance à charger son mari pour s’attirer les bonnes grâces des autorités on ne peut que rester dubitatif. Ceci d’autant plus qu’elle avait omis de dire à sa meilleure amie qui l’hébergeait que Lee avait une arme et qu’elle était dans son garage. Curieuse conception de l’amitié pour le moins.
Le transport du paquet :
Frazier n’a pas vu Oswald apporter le paquet dans sa voiture le matin de l’attentat. Oswald se trouvait déjà près de la voiture de Frazier au moment où ce dernier arriva ce matin du 22 Novembre 1963. Oswald avait déjà disposé le paquet long de couleur marron sur la banquette arrière. Intrigué, Frazier demanda alors à Oswald ce qu’était ce paquet. Le plus naturellement du monde, Oswald lui répondit qu’il s’agissait de tringles à rideaux pour équiper le meublé qu’il louait en ville. Cette réponse ne surprit pas Frazier qui se souvint alors qu’Oswald lui avait demandé de le ramener à Irving le jeudi 21 Novembre au soir pour les récupérer.
En revanche la sœur de Frazier a bien vu Oswald se diriger vers la voiture de son frère le matin de l’attentat. Elle aperçut Oswald de sa fenêtre. Ce dernier portait un paquet long qu’il tenait à une extrémité, l’autre bout du paquet pendant, sans toutefois toucher le sol.
De ces 2 constatations la seule chose que l’on puisse affirmer est qu’Oswald a bien quitté Irving avec un paquet et l’a bien emmené à Dallas le 22 Novembre. Où ? A l’intérieur du Texas School Book Depository, là où Frazier l’a vu se diriger et entrer en tenant le paquet par l’une des deux ex trémité, l’autre étant calée sous son aisselle.
Que contenait ce paquet ? Des tringles à rideaux comme l’a déclaré Oswald ou l’arme démontée comme l’a affirmé la Commission Warren. Voyons les éléments à charge et à décharge.
Les éléments à charge :
- La longueur du paquet telle que l’ont estimé Frazier et sa sœur pouvait contenir une arme démontée et cette hypothèse ne peut être totalement écartée.
- Un paquet de nature similaire a été retrouvé à proximité de la fenêtre du sixième étage d’où Oswald est censé avoir tiré des coups de feu.
- Jamais il n’a été fait mention de la découverte de tringles à rideaux que ce soit à l’intérieur du Texas School Book Depository ou dans la chambre d’Oswald à North Beckley.
- Une arme remontée et censée être l’arme du crime, a bel et bien été retrouvée dissimulée entre deux rangées de livres au sixième étage, à l’autre extrémité de l’endroit où des coups de feu sont supposés avoir été tirés.
Les éléments à décharge :
- L’arme une fois démontée, l’élément le plus long ne pouvait loger à l’intérieur du paquet retrouvé au sixième étage. De plus si tel avait été le cas, Oswald n’aurait pas pu tenir le paquet de la façon décrite par Mrs Randle et par Frazier. Dans le premier cas l’extrémité libre du paquet aurait touché le sol et dans la deuxième hypothèse, Oswald n’aurait pas pu glisser sous son aisselle l’autre extrémité du paquet qu’il tenait de la main. Bien sûr on arguera le fait que les observations humaines sont sujettes à caution car sources d’erreurs d’appréciation. De plus la probabilité de la double erreur d’appréciation des deux témoins est peu probable.
- L’arme retrouvée, un Mannlicher Carcano, a été déclarée en parfait état de marche. Une arme dans cet état est toujours suffisamment huilée pour laisser à coup sûr des traces d’huile sur le sac censé avoir été utilisé pour son transport. J’invite les sceptiques à le vérifier par eux-mêmes. Or le paquet le paquet était vierge de toute tâche d’huile.
- Oswald ne disposait d’aucun outil pour remonter son arme. Il est censé l’avoir fait avec une pièce de 1 $. Cette hypothèse est difficile à admettre. Dans de telles conditions il est difficile à l’opérateur de réaliser le remontage adapté pour éliminer tout jeu mécanique résiduel de nature à troubler la précision ultérieure du tir. On voit mal alors Oswald réaliser le tir précis qu’il est censé avoir réalisé.
- Le poids de l’arme interdisait à Oswald de transporter le paquet de la façon observée par Mrs Randle sans risquer que les éléments démontés les plus lourds du fusil ne transpercent le paquet fait de papier d’emballage.
On voit donc que les éléments à décharge contredisent bien des éléments à charge. Toutefois, on ne peut complètement écarter le fait qu’Oswald a bien transporté quelque chose à l’intérieur du TSBD. Si ce n’est le Mannlicher Carcano c’est un autre fusil. Rappelons-nous qu’il a été fait mention dans un premier temps de la découverte d’un Mauser. S’il s’agissait bien de tringles à rideaux il faut alors admettre qu’elles ont disparues. A vous de juger. En tout cas, il n’est pas facile de démontrer à coup sûr qu’Oswald a vraiment transporter l’arme démontée dans le paquet qu’il a effectivement introduit à l’intérieur du TSBD.
3- L’arme retrouvée était-elle bien un Mannlicher Carcano et les possibilités de l’arme permettaient-elles de réaliser la performance attribuée à Oswald ?
1- L’arme découverte était-elle un fusil de marque italienne de type Mannlicher Carcano ?
La première question peut paraître surprenante. Elle ne se poserait pas si une première communication n’avait pas fait état de la découverte d’une carabine de type mauser. Cette confusion peut s’expliquer pour un profane car il existe bel et bien une Mauser, contemporaine du Mannlicher Carcano qui lui ressemble.
La première question peut paraître surprenante. Elle ne se poserait pas si une première communication n’avait pas fait état de la découverte d’une carabine de type mauser. Cette confusion peut s’expliquer pour un profane car il existe bel et bien une Mauser, contemporaine du Mannlicher Carcano qui lui ressemble.
Voir ici :
Mauser vs Carcano
Un coup d’oeil rapide et l’erreur est possible pour le profane mais difficile à admettre quand il s’agit d’un expert de la trempe de Seymour Weitzman à qui la découverte de l’arme a été officiellement attribuée. Cette version des faits est toutefois contestée par Tom Alyea, présent lors de la découverte de l’arme et l’auteur des premières vues prises au sixième étage quelques minutes après la fusillade.
Qoiqu’il en soit, cette arme est tout particulièrement adaptée à un tir du type de celui de Dealey Plaza. Alors qui dit vrai ? Seymour Weitzmann ? Tom Alyea que la commission Warren n’a même pas intérrogé ? Seul le film de Tom Alyea est incontestable et il montre bien un Carcano.
Pour autant il reste un point à éclaircir. A la question que je lui est posé concernant la découverte de l’arme par Weitzmann, Alyea m’a répondu que Weitzmann n’était pas présent au moment où il a pris son film et il attribue la découverte du fusil au lieutenant Day. Il ajoute même douter de la présence de Weitzmann au sixième étage à ce moment là. Alors qui dit vrai et pourquoi Weitzmann aurait-il menti.
Peut-être disent-ils vrai tous les deux et la seule façon d’expliquer cette divergence d’opinion est d’admettre qu’il s’est écoulé un certain temps entre le moment où Weitzmann a découvert l’arme et celui où Tom Alyea a pris son film. Peut-être même Weitzmann s’en était-il allé. Aussi il est possible que Weitzmann et Alyea n’est pas vu la même arme. On peut alors imaginer une substitution d’arme d ans ce même intervalle de temps. C’est ce qu’avancent certains et leur hypothèse même si elle peut sembler farfelue ne peut être totalement écartée. Les diiférences de performance entre les deux armes les confortent dans leur supposition. Voyons donc quelles étaient les possibilités du Mannlicher Carcano.
2- Les possibilités de l’arme détenue par "Alek Hidell" alias Lee Harvey Oswald permettaient-elles de réussir un tel tir ?
Les capacités de l’arme à effectuer un tel tir doivent être examinées sous 2 aspects :
l’aspect technique proprement dit
l’aspect circonstanciel.
L’aspect technique :
Le Mannlicher Carcano est une arme de guerre faite pour tuer à une distance supérieure à 200 m. Tirer sur la limousine présidentielle de la fenêtre du sixième étage et au plus à une distance de 90 mètres lors du dernier coup de feu est largement dans les capacités de l’arme. Il est donc techniquement possible de viser et de tuer quelqu’un avec une bonne chance de réussite à cette distance. On peut donc en déduire qu’il était possible pour Oswald d’arriver à ses fins.
Toutefois le Mannlicher Carcano n’est pas une arme de précision telle que celles qu’utilisent les tireurs d’élites habituellement. Le fusil est muni d’une culasse mobile qu’il est nécessaire de manœuvrer entre chaque coup pour réarmer le fusil et éjecter l’étui de la munition tirée. Outre la perte de temps occasionnée par cette manœuvre, la mobilité de la culasse et les jeux fonctionnels des pièces constitutives de cette partie de l’arme nuisent à la précision du fusil. C’est la raison pour laquelle l’emploi de fusil à culasse mobile est exclu pour un tireur d’élite digne de ce nom.
De plus, la lunette télescopique est presque inutile à cette distance et a plutôt tendance à nuire au succès du coup.
Lors de la manoeuvre de la culasse, le moindre mouvement du fusil est amplifié dans l’œilleton de la lunette par rapport à une visée sans lunette télescopique. Le tireur est alors contraint de recaler la mire de la lunette, sur la cible perdant ainsi de précieux dixièmes de seconde. Autrement dit la tâche d’Oswald se compliquait en utilisant une lunette télescopique. A la distance où il se trouvait et compte tenu de la forte puissance de son arme, il avait tout intérêt à se passer de lunette et il conservait toutes les chances d’atteindre sa cible avec succès. L’entraînement au tir dans un contexte militaire avec ce type d’arme se fait sans lunette et sur des cibles disposées à plus de 100 mètres.
C’est ce qu’avait d’ailleurs déjà fait Oswald lors de son passage chez les Marines comme le montre le cliché ci-dessus
La lunette de visée n’est donc utile que lorsqu’on utilise un fusil à un coup (l’arme la plus précise) ou une arme automatique à culasse fixe et ou la recharge de l’arme en manœuvrant la culasse n’intervient pas.
Techniquement la réalisation du tir de Dealey Plaza est possible en utilisant le Mannlicher Carcano mais le tireur est pratiquement contraint de réaliser le coup parfait dès le premier coup. Si comme Oswald il rate sa cible lors de ce premier coup de feu où il a eu tout le temps de prendre une visée parfaite, il diminue considérablement ses chances de réussite lors des 2 coups suivants où pour corser la difficulté, il est obligé de manoeuvrer sa culasse le plus rapidement possible avant de viser à nouveau la cible. Cette dernière sera d’autant plus délicate que l’emploi de la lunette amplifie les mouvements et il sera d’autant plus long au tireur d’immobiliser à nouveau la cible au centre de la croix de la lunette. Dans ces conditions et compte tenu du faible intervalle de temps dont disposait Oswald (établi grâce au timing du film de Zapruder) on voit mal comment Oswald aurait réussi son meilleur coup lors du troisième et dernier coup de feu. Il se trouvait alors dans la situation la plus défavorable et Oswald était loin d’être le tireur d’élite capable de réaliser un tel exploit. Il est temps de rappeler qu’aucun des tireurs choisis par le FBI lors de lâ reconstitution du tir n’a été en mesure de reproduire le tir attribué à Oswald. Le seul qui a réussi à tirer 3 balles dans le même intervalle de temps l’a fait sur cible fixe ce qui ne correspond en rien aux conditions de tir rencontrées par Oswald le 22 Novembre 1963.
En conclusion Oswald a peut-être participé au tir sur Dealey Plaza :
- on a bien retrouvé son fusil ou tout au moins celui de "Alec Hidell" le commanditaire de l’arme auprès de la firme Kleins de Chicago et qui n’était autre que l’un des pseudonymes utilisés par Oswald (d’après les conclusions de la Commission Warren) ;
- on a également retrouvé trois douilles vides au pied de la fenêtre du coin Sud-Est du sixième étage du TSBD.
- ces douilles correspondaient à la munition non tirée présente dans la chambre de l’arme retrouvée au sixième étage.
En revanche il est difficile d’admettre qu’il ait pu réaliser seul l’ensemble du tir avec le succès que l’on sait. C’est d’autant plus vrai que les circonstances du jour J ne l’avantageait pas particulièrement.
L’aspect circonstanciel :
Les conditions rencontrées par Oswald étaient loins d’être favorables. Les difficultés rencontrées lors de la préparation de son tir concernaient :
- Le montage de l’arme ;
- La pression de l’évènement ;
- L’érgonomie de la cache qui n’offrait pas d’excellentes conditions de posture pour réaliser le tir sans être repéré dans les minutes précédant l’attentat et pendant l’exécution du crime ;
- La dissimulation de l’arme qui retardait sa fuite.
Le montage de l’arme :
Aucun outil n’a été retrouvé au sixième étage, à proximité de la fenêtre d’où les coups de feu sont supposés avoir été tirés. Oswald est donc supposé avoir remonté son arme à l’aide d’une pièce de 1 $ en guise de tournevis. Pourquoi pas. Mais est-ce le meilleur moyen de remonter correctement une arme et de bien serrer toutes les pièces constitutives de façon à éliminer tous les jeux parasites qui ne manquent pas d’être des facteurs défavorables au moment de l’exécution du tir ? Personnellement j’en doute. Mais en l’absence d’outil qui constituerait une pièce à conviction, on est bien obligé d’admettre qu’Oswald s’est bien servi d’une pièce de monnaie pour remonter l’arme qu’il est censé avoir introduit à l’intrieur du TSBD, conditionnée dans le sac en papier vierge de toute tâche d’huile et trop court retrouv& eacute ; plus tard et non le jour même de l’attentat à proximité de la fenêtre du coin Sud-Est du sixième étage. Oswald ne s’est donc pas mis dans la meilleure situation pour remonter son arme.
La pression de l’évènement :
Assassiner un Président des Etats-Unis n’est pas une chose courante même pour le plus froid et le plus impassible des tueurs. La pression de l’évènement est un facteur subjectif qui agit sur le tireur surtout si ce dernier ne possède pas l’arme la mieux adaptée pour réussir le tir. Oswald possédait-il le sang froid suffisant pour réussir un tel acte et combler le handicap que constituait la rusticité de son arme. C’est possible mais encore aurait-il fallu qu’il prépare minutieusement son crime. Or ses principaux accusateurs et même son propre frère, Robert Lee Oswald, disent que Lee Oswald aurait agi soudainement dans un accès de folie incontrôlé et irréfléchi. Par ailleurs, la Commission Warren l’a présenté comme un instable irritable et ayant une tendance à l’emportement. Possédait-il donc le profil psychologique voulu pour résister à la pression d’un tel évènement. Là aussi le doute est permis à moins qu’Oswald ait réussi pour un temps, le laps de temps nécessaire pour commettre son meurtre, à se maîtriser et à compenser par ses qualités de maîtrise à compenser le handicap que constituait son arme. Cà n’est pas impossible mais c’est difficile à admettre. Le moins que l’on puisse dire est que l’arme, le Mannlicher Carcano, mettait une pression supplémentaire sur Oswald et qu’il aurait été plus à l’aise s’il avait utilisé un fusil automatique de bien meilleure facture.
L’ergonomie de la cache :
A première vue la cachette d’Oswald peut sembler idéale pour cacher son fusil. Située derrière une véritable muraille de cartons de livres et au niveau d’une fenêtre située à un coin du bâtiment où personne n’avait besoin d’aller, il lui était facile de cacher l’arme démontée à l’intérieur d’un sac en papier d’emballage couramment utilisé au TSBD et qui passait complètement inaperçu. Profitant de la pause du déjeuner, il pouvait donc en toute quiétude remonter son arme, même avec une pièce de monnaie.
Toutefois, la fenêtre de type guillotine obligeait le tireur à se tenir au mieux accroupi voire allongé en prenant appui sur un affût de boîtes de livres disposé à proximité de la fenêtre. Dans ces conditions, le tireur avait toutes les chances d’être aperçu d’en bas par la foule qui attendait le cortège. Ce fut d’ailleurs le cas, car des témoins ont déclaré avoir vu un homme à la fenêtre à plusieurs reprises au niveau de la fenêtre et un objet ressemblant à un canon de fusil au moment des coups de feu. Le tireur quel qu’il soit savait qu’il avait toute les chances d’être aperçu. Ceci constituait un handicap supplémentaire qui ajouté à la qualité médiocre de l’arme constituait une pression supplémentaire. La seule façon pour le tireur de passer inaperçu ou presque aurait été d’être gaucher. Epaulant au niveau de l’épaule droite il pouvait dissimuler son corps derrière le mur se trouvant à gauche de la fenêtre et pointant vers Elm street. Le fusil retrouvé, le Mannlicher Carcano, était d’ailleurs équipé d’une lunette réglée pour un gaucher. Or Oswald était droitier. Certains avancent l’hypothèse du tireur gaucher, innocentant par la même occasion Lee Harvey Oswald. Voir par ailleurs, la théorie de Mike Regan à ce propos.
L’ergonomie de la cache si elle offrait quelques avantages ne présentait pas l’ergonomie idéale pour un tel tir. On notera tout de même que l’exiguïté de l’espace limitait l’éparpillement des douilles vides qui par suite étaient faciles à récupérer et le tueur évitait ainsi de laisser des indices bien gênants. Pourtant, ce n’est pas ce que fait Oswald qui choisi de dissimuler la chose la plus encombrante et qui avait toutes les chances d’être rapidement découvert : le fusil...Or en l’absence de douilles, il devenait plus délicat d’établir le lien avec le fusil découvert. Oswald laisse tout sur place :
- le fusil,
- les douilles,
- le sac en papier.
C’est presque trop beau pour être vrai, tant le futur enquêteur aura la tâche facilitée...
La dissimulation de l’arme qui retardait sa fuite :
Une fois le crime commis, l’encombrement du fusil rendait sa cache délicate et faute d’outil adapté et de temps il était hors de question de démonter l’arme et de la conditionner à nouveau dans le fameux sac en papier. Oswald décide donc de la glisser entre 2 piles de cartons de livres à l’autre extrémité de l’étage. Même en admettant qu’il l’ait fait rapidement, l’encombrement de l’arme était déjà un handicap pour s’extraire de sa cache, sans se faire remarquer de la foule dont certains regards convergeaient vers le TSBD. Même si pour une bonne partie des spectateurs l’attention se porta vers le Grassy Knoll (monticule herbeux). Une fois sorti de son repère, il lui fallut atteindre l’autre extrémité située près de la cage d’escalier pour glisser l’arme entre 2 piles de livres. En procédant de la sorte, Oswald perdait de précieuses secondes surtout si l’on considère qu’il rencontra Baker et Truly à peine plus d’une minute plus tard au niveau du deuxième étage sans être essoufflé le moins du monde. A laisser les douilles, Oswald ne risquait pas grand chose de plus en laissant aussi l’arme bien visible. Il aurait ainsi limité le handicap que constituait l’action de cacher une arme encombrante et peu discrète qui serait de toute façon très vite découverte. En laissant les douilles, il fournissait la preuve matérielle qui permettrait aux enquêteurs de faire le lien avec le fusil qu’il découvrirait une heure plus tard. Pour autant, s’agissaient-ils des douilles correspondant aux balles ou fragments de balles découverts dans le corps des victimes et à l’intérieur de la limousine ?
4- Les balles utilisées correspondaient-elles aux fragments de balles retrouvées dans la limousine, à la balle retrouvée pratiquement intacte sur un brancard au Parkland hospital et aux fragments de balle retrouvés dans le corps du Président et du Gouverneur Connally ?
Il est incontestable que les 3 douilles découvertes près de la fenêtre du sixième étage correspondaient à des étuis de balles utilisées pour tirer avec le Mannlicher Carcano. Ces trois douilles étaient de nature similaire à celle de l’étui de la balle non tirée et encore présente dans le magasin du Mannlicher Carcano découvert par les enquêteurs et dissimulé entre 2 piles de livres au sixième &eacu te ;tage. Enfin la balle retrouvée quasiment intacte sur un brancard à l’hôpital Parkland la CE399 (la balle magique) était de la même nature que la balle non tirée et présente à l’intérieur de l’arme. Pour établir de façon définitive et sans contestation possible le lien le crime et l’arme supposée il restait à analyser :
- les fragments de balles retrouvés à l’intérieur de la limousine,
- les morceaux de balle présents dans le corps des victimes.
Pour la Commission Warren tout était clair. La CE399 responsable des blessures du Président (celle du cou) et du Gouverneur était bien la preuve que le Mannlicher Carcano avait été utilisé pour tirer sur le cortège. Malheureusement, l’état pratiquement intact de la balle rend peu probable cette hypothèse. On voit mal une balle faire autant de dégâts sans être davantage altérée.
L’analyse neutronique a également montré que les fragments de balles retrouvés au fond de la limousine provenaient également du Mannlicher Carcano. Ces fragments correspondaient-ils pour autant à des éléments de la balle fatale, celle qui atteint le Président à l’image 313 sur le film de Zapruder ? Pour répondre à cette question sans risquer de se tromper il aurait fallu recueillir les fragments contenus à l’intérieur du cerveau du Président pour les analyser et les comparer à ceux découverts dans la limousine. Malheureusement, le cerveau du Président ayant complètement disparu entre Dallas et Bethesda lieu de l’autopsie, il fut impossible de recueillir ces fragments. Tout au plus si cette analyse a été réellement faite les résultats n’ont pas été communiqués. Ajoutons enfin que l’examen du cerveau aurait aussi fourni des renseignements intéressants sur la direction d’où provenaient les coups de feu par l’observation des blessures.
Sur la balle mortelle, il n’est donc pas complètement possible d’affirmer que cette dernière provient du Mannlicher Carcano. On peut donc en conclure, si l’on admet les deux premiers points et la théorie rocambolesque de la balle magique qu’Oswald a bien utilisé l’arme découverte au TSBD et qu’il est à ce titre coupable de complicité à l’assassinat du Président Kennedy le 22 Novembre 1963 à Dallas. Toutefois trop de zones d’ombres subsistent pour le désigner comme l’auteur du coup de feu fatal.
5 - Conclusion :
De l’examen des différents points évoqués ci-dessus, suffisamment d’éléments à charges peuvent être retenus contre Oswald. Même si certains sont fragiles, il sont suffisamment consistants pour en conclure que le comportement d’Oswald le 22 Novembre fut pour le moins suspect. C’est la raison pour laquelle il ne peut être complètement étranger à l’attentat. Pour autant il n’est pas possible d’en déduire qu’il fut le seul impliqué et qu’il est l’auteur du coup de feu fatal. A ce titre il est un des complices de l’organisation qui est à l’origine de l’assassinat. C’est en tout cas mon avis.