Jack Ruby, l’assassin de Lee Harvey Oswald a t-il agi de son propre chef ou sur commande pour faire taire l’assassin présumé de John Fitzgerald Kennedy. Loin d’être définitivement tranchée, la question suscite toujours autant de débats et controverses.
Who was Jack Ruby Seth Kantor (Everest House (1978) |
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Un des rares livres consacrés à Jack Ruby, par un homme connaissant Jack. Kantor a même rencontré Ruby à Parkland Hospital juste avant l’annonce de la mort du président. |
Silencing the lone assassin John Canal (Paragon House Publishers -2000) |
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Un livre original qui se démarque des autres. Bien que convaincu de l’unique culpabilité d’Oswald dans l’assassinat du Président (voir première partie de l’ouvrage), John Canal pense que Ruby a assassiné Oswald sur ordre, pour éviter que ce dernier ne révèle ce qu’il avait vu et entendu à la Nouvelle Orléans au cours de l’été 1963. |
Dallas - l’affaire Ruby Frédéric Pottecher (Arthaud - 1965) |
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Frédéric Pottecher, avec son talent de conteur habituel, nous fait vivre l’étrange atmosphère d’un procès où finalement on apprend rien ou presque. Ruby, à la demande de ses avocats, resta muet pendant un procès où le choix des 12 jurés prit en définitive davantage de temps que les débats relatifs au meurtre d’Oswald lui-même.
Dans un procès où les dés étaient pipés depuis le début, les avocats de Ruby, le californien Maître Melvin Belli, l’avocat principal peu averti de la psychologie des gens de Dallas et son assistant le texan Maître Joe Tonahill, tenteront en vain de plaider que Ruby mentalement dérangé n’était pas conscient de ses actes au moment oùil fit feu à bout portant sur Oswald. Accusation et défense se renvoyèrent la balle par experts en neurologie et en psychiatrie interposés devant un Ruby simple spectateur mi hagard mi inquiet. Jack Ruby fut convaincu de meurtre avec préméditation (" with malice") et condamné à la chaise électrique. Curieux verdict si l’on se souvient de la conclusion de la Commission Warren qui stipule que Ruby a agi sur un coup de tête, incapable de maîtriser une pulsion meurtrière soudaine ? Un cancer aura raison de Jack Leon Rubinstein en 1967 avant que la sentence n’ait été exécutée ou qu’un procès en appel, plus équitable devant une juridiction au verdict moins prévisible, ne soit intervenu. A la lecture de l’ouvrage de Frédéric Pottecher on peut légitimement s’interroger sur l’opportunité d’avoir laissé le procès se tenir à Dallas et dans l’atmosphère qui y régnait à l’époque. Dans le même ordre d’idées, le choix de Ruby d’être défendu par un avocat vedette californien, Maître Melvin Belli, n’était pas un choix heureux. |
Dallas and the Jack Ruby Trial - Memoir of Judge Joe B. Brown Sr Joe B. Brown Sr (iUniverse.com - 20 janvier 2001) |
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Le procès de Jack Ruby vu par un insider : le juge Brown qui a présidé le procès. Le livre a été écrit en collaboration avec la psychiatre Diane Holloway... |