JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

FAQ

Les questions qui reviennent le plus souvent


par Pierre NAU

L’assassinat s’est produit à 12h30.
Le cortège avait cinq minutes de retard sur l’horaire prévu.

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Malheureusement non. Aucun des films pris sur Dealey Plaza ce jour là ne contenait d’enregistrement acoustique.
Ils étaient tous muets et il ne fut pas possible de statuer, sans équivoque possible, sur le nombre de coups de feu tirés ce jour là sur le cortège présidentiel.

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Sur un agrandissement d’une photo de Tom Dillard, deux personnes sont visibles à la fenêtre qui se situe juste au-dessous de celle d’où des coups de feu ont été tirés. La photo a été prise juste quelques secondes après le dernier coup de feu.

Les deux individus ne sont autres que :
- Bonnie Ray Williams,
- Harold Norman.

Collègues de travail d’Oswald, ils regardaient passer le cortège de cette fenêtre. Tous deux déclarèrent avoir entendu les douilles tomber sur le plancher en bois et la manœuvre de la culasse destinée à réarmer la carabine.
Un autre camarade de travail les accompagnait. Il se trouvait à la fenêtre d’à côté, non visible sur cette photo. Il s’appelait, James Jarman Jr.
Pour autant, aucun d’eux n’a entendu ou vu Oswald dévaler les escaliers après son geste.
L’examen photographique poussé de la fenêtre au-dessus d’eux, n’a pas permis de mettre en évidence la présence d’un individu. Tom Dillard a appuyé trop tard sur son déclencheur. Le tireur avait pris la fuite.

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Billy Nolan Lovelady était un employé du dépôt de livres scolaires qui avait la particularité de présenter une ressemblance frappante avec Lee Harvey Oswald. C’était un véritable sosie.
Leur ressemblance était si frappante que certains ont cru pouvoir affirmer qu’Oswald se trouvait au sommet des marches de l’escalier de l’entrée du dépôt de livres, au moment des coups de feu.
Sur un cliché pris par le photographe Altgens de l’Associated Press, on peut voir un individu présentant une grande similitude avec l’assassin présumé. Dans ces conditions, la validation de ce cliché aurait permis d’innocenter complètement Oswald.
Après enquête, il apparut que l’individu présent sur le cliché d’Altgens n’était autre que Billy Nolan Lovelady, le sosie d’Oswald.
L’examen de la photo par des experts, corroboré par les déclarations de Lovelady et de ses collègues de travail, permit de statuer définitivement sur le cas. Lee Harvey Oswald ne se trouvait pas au sommet des marches menant à la porte d’entrée principale du dépôt de livres.
Le HSCA a minutieusement enquêté sur ce point en 1978 et le doute n’est plus permis. Malgré celà, certains prétendent encore aujourd’hui que la personne figurant sur la photo d’Altgens était Lee Harvey Oswald !

Billy Nolan Lovelady est mort en 1981.

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Officiellement, l’absence d’Oswald du Texas School Book Depository après l’attentat et le fait qu’il n’y revienne plus ce jour là l’auraientt rendu suspect par rapport à ses autres collègues. De plus, on le présente souvent comme étant le seul à être rentré chez lui, après l’attentat.
Les faits contredisent cette affirmation de la version officielle.
En se limitant aux employés du TSBD et à leur Président :
- Carolyn Arnold a quitté le TSBD à 12h25 et n’est jamais revenue ce jour là.
- Jack Cason (TSBD) parti chez lui à 12h10. D’accord, c’était le président de la compagnie.
 Gloria Holt (TSBD) partie chez elle à 12h10. Elle n’est pas revenue car des collègues de travail lui avaient dit qu’il ne lui serait plus possible d’entrer dans le bâtiment.
- Charles Givens (TSBD). Truly était certes au courant de son absence et a couvert ses arrières en déclarant qu’il l’avait vu avant l’assassinat. Ce genre de logique aurait du également exonérer Oswald.
- Stella Jacob a quitté le TSBD à 12 h et n’y est jamais revenue, pour les mêmes raisons que celles invoquées par Gloria Holt en compagnie de laquelle elle se trouvait.
- Judy Johnson (TSBD) qui se trouvait avec Holt et Jacob essaya d’entrer dans le TSBD après les coups de feu, sans succès. L’accès était interdit. A 14 h elle rentra chez elle.
- Bonnie Richey (TSBD) a quitté le TSBD à 12h15 pour regarder la parade et n’est jamais revenue ce jour là.
- Sharon Nelson (TSBD) a quitté le bâtiment à 12h20 et elle n’est jamais revenue ce jour là. Pour la petite histoire, elle habitait au 409 East street à Oak Cliff, près du domicile de Helen Markham et donc à proximité du lieu du meurtre de Tippit.

Tous ces individus auraient du faire partie de la liste de Truly, quelque soit leur sexe. Soit on fait une vérification complète soit on s’en dispense.
A l’évidence et contrairement à l’idée répandue selon laquelle Oswald était non seulement le seul à être absent du bâtiment mais aussi le seul des employés de Truly à être rentré chez lui est fausse.
Aux employés de Truly, s’ajoutent également ceux qui travaillaient pour d’autres compagnies :
- Vida Whatley (Lyons and Carnahan Publishing). Partie faire des courses à 12h15, elle essaya sans succès d’entrer à l’intérieur du bâtiment vers 13 heures, puis s’en alla chez elle.
- Virginia Barnum (McGraw Hill). Elle quitta le TSBD à 12h45 et revint à 12h40. Comme on lui refusa l’entrée, elle s’en alla chez elle.
A cette liste et pour être complet, il faut ajouter Danny Arce (TSBD) et Bonnie Ray Williams qui étaient au City Hall dans les locaux de la police vers 13 heures.

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Oswald n’était pas un tireur d’élite au sens où on l’’entend habituellement. C’était un tireur honnête, sans plus. La distinction de "marksman"qu’il avait obtenu à une seule reprise, lors de son séjour chez les Marines, le plaçait comme un tireur au-dessus de la moyenne.
Ceci dit, nul besoin était d’être un tireur d’élite pour atteindre le Président de l’endroit où se trouvait Oswald. Le problème n’est pas là.
La difficulté d’attribuer l’ensemble des tirs à Oswald vient de l’espace temps réduit dont disposait l’assassin présumé.
Pour effectuer le tir de Dealey Plaza, Oswald devait faire feu à trois reprises en moins de 8 secondes. Entre chaque coup, il devait éjecter l’étui de la balle qu’il venait de tirer, puis réarmer sa carabine. Si l’on ajoute le temps mis pour viser aux 2 secondes en moyenne nécessaires pour manoeuvrer la culasse au moment du réarmement, le timing est plus que serré pour ne pas dire impossible.
Aucun des experts du FBI n’a réussi à approcher la performance d’Oswald, dans les conditions fixées par la Commission Warren. Le seul à l’avoir presque effectué l’a fait sur cible fixe, condition bien différente de celle de l’attentat.
Enfin, si Oswald avait été un tireur d’élite digne de ce nom, un seul coup de feu lui aurait suffi. La distance le séparant de la limousine au moment du premier coup de feu est si réduite, moins de 50 mètres, que le coup est quasiment inmanquable pour un tireur d’élite. De plus le bruit de l’arme au moment du tir est tel qu’il vaut mieux éviter de tirer à plusieurs reprises et risquer de se faire repérer.
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L’arme retrouvée au sixième plancher du dépôt de livres scolaires du Texas était une carabine italienne "Mannlicher Caracano" de calibre 6,5 mm.
Le Mannlicher Carcano est une arme de guerre de forte puissance, capable de tuer un homme à plus de 200 mètres. La distance de tir la plus longue dans l’attentat de Dealey Plaza n’excédait pas 90 mètres. Atteindre la cible ne constituait pas une difficulté particulière.

Cette arme était de type semi-automatique. Il était nécessaire de la réarmer entre chaque tir en manœuvrant la culasse. C’est la raison pour laquelle ce type d’arme est également appelée arme à culasse mobile.
La manœuvre de la culasse se fait en 2 temps. Un premier temps au cours duquel l’étui de la balle tirée est éjecté et un deuxième au cours duquel la carabine est réarmée. L’opération prend environ 2 secondes.
Oswald avait acheté cette arme, sous le nom d’emprunt de Hidell pour la modique somme de 12 $ auprès de la firme Kleins de Chicago.
L’arme fut envoyée à la boite postale que louait Oswald à Dallas.
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Officiellement les dernières personnes à avoir vu Oswald à l’intérieur du bâtiment sont :

Avant l’attentat : Mr Charles D. GIVENS
Aprés l’attentat : Mrs Geraldine REID

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Ruth Paine qui hébergeait Marina à Irving apprit par une de ses voisines, Linnie Mae Randle, que l’on recherchait un magasinier au TSBD pour un travail saisonnier.
Le surcroît d’activité lié à la rentrée scolaire motivait ce recrutement temporaire. Linnie Mae Randle l’avait appris par son jeune frère de 19 ans, Bull Leisley Frazier.
Comme Oswald était alors au chomage, Ruth Paine pensa alors à lui et obtint un entretien d’embauche auprès du super intendant, un certain Roy Truly.
Apparemment, Oswald fit une bonne impression puisque Truly le recruta aussitôt. Peut-être son passé de Marine avait-il eu une influence positive chez Truly.
Oswald débuta son travail le 14 octobre 1963. Quelques semaines plus tard, le cortège passait au pied de l’immeuble où travaillait Oswald. Le hasard l’avait placé au bon moment au bon endroit.
Pourtant cette version est contesté par ceux qui voit en Ruth Paine une personne bien différente de celle de la bonne Quaker dévouée qu’elle donnait d’elle.
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C’est chez les Marines qu’Oswald apprit le russe. Il débuta l’apprentissage de cette langue au moment de son affectation en Extrême Orient sur la base d’Atsugi, d’où décollait les avions espions U2 pour effectuer leurs missions de renseignements au dessus de l’URSS.
Nombreux sont ceux qui s’étonnent encore qu’Oswald ait pu apprendre le russe sur une base aussi secrète, à une époque où la tension avec l’URSS était à son comble et qui plus est, au sein du corps d’élite que sont les Marines.
D’autres ont avancé qu’Oswald avait appris le russe en vue d’une mission ultérieure en Union Soviétique. Dans ce cadre, son passage à l’est en 1959 ne devait rien au hasard ou à son envie soudaine de découvrir un système différent.
D’autres sont même allés jusqu’à avancer qu’il était un agent de la CIA, ce que l’agence a bien entendu démenti.
Une chose est certaine au moins. A son arrivée en URSS, Oswald était loin de maîtriser la langue de Tolstoï. Il possédait de simples rudiments et manquait singulièrement de pratique pour être en mesure de soutenir une conversation.
Toutefois, il n’est pas interdit de penser que ses qualifications d’opérateurs radar sur la base secrète d’Atsugi au Japon, pouvaient intéresser pour un temps les autorités soviétiques. Il n’est pas non plus impossible que la CIA ait piégé les russes en voulant ainsi les appâter pour permettre à Oswald de donner le change à leur insu.
Tout ceci reste une supposition que personne, jusqu’à présent, n’a réussi à démontrer.
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Bien qu’il s’en soit toujours défendu, la présence de Jack Ruby au Parkland Hospital après l’attentat est documentée.
Seth Kantor, journaliste présent sur place et qui connaissait bien Ruby a déclaré avoir vu, parlé et serré la main de ce dernier au Parkland Hospital, alors que le Président s’y trouvait encore.
Il n’y a pas de raison de douter des déclarations de Kantor. Ceci d’autant plus que Ruby était connu pour toujours se trouver, au bon moment, au cœur de l’événement. De plus Kantor connaissait Ruby ce qui réduit considérablement le risque de méprise.
La présence éventuelle de Ruby au Parkland Hospital n’a rien de suspecte en soi. Beaucoup de monde s’est précipité à cet endroit pour avoir des nouvelles du Président, par simple curiosité.
La polémique est venue de l’implication supposée de Ruby qui aurait disposé la fameuse CE399 ou balle dite “magique” sur un brancard, dans le but d’incriminer Oswald.
A l’appui de cette affirmation peu de concret si ce n’est des impressions qui ne suffisent pas pour en tirer une conclusion objective. Les raisons de la persistance de cette polémique s’explique par ce qui suit :

 la valse hésitation et les déclarations contradictoires relatives au brancard d’où la balle retrouvée par Darell Tomlinson serait tombée,

 Les déclarations de Tomlinson qui ne reconnut pas la CE 399 comme celle qu’il avait vue,
- Les déclarations de Ruby qui nia avoir été au Parkland Hospital là où Kantor dit l’avoir vu,
- L’état très peu altéré de la CE 399.Quoiqu’il en soit, Ruby se trouvait probablement là où Kantor dit l’avoir vu. Pour autant, l’accuser d’avoir disposé la CE 399 sur un brancard est pour le moins osé, dans l’état actuel des connaissances.
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Officiellement, Ruby est entré dans le sous-sol en empruntant la rampe d’accès donnant sur Main street. Toutefois, les choses ne sont pas aussi simples.
Personne n’a vu Ruby entrer. Ni Vaughn, le policier en charge de surveiller cette issue, ni Harry Tasker, le chauffeur de Taxi garé en face de l’entrée menant au sous-sol et qui avait les yeux rivés en permanence dans cette direction.
La raison était simple. Tasker guettait la sortie de son client qui lui avait demandé de l’attendre à cet endroit afin de le conduire le plus vite possible à la prison du Comté pour assister à l’arrivée d’Oswald.
Aucune des personnes présentes dans le sous-sol n’a déclaré avoir vu arriver Ruby descendant par la rampe d’accès.
Ce qui est certain c’est que Ruby se trouvait dans le sous-sol. Ce qui est également indiscutable, c’est qu’il a bien tué Oswald.
L’hypothèse est qu’il soit parvenu dans le sous-sol en entrant par la porte principale très fréquentée à ce moment là, ce qui lui garantissait de ne pas être remarqué. Une fois à l’intérieur il est descendu au sous-sol, nécessairement aidé d’un complice qui devait lui ouvrir la porte d’accès au sous-sol manœuvrable que de l’intérieur du sous-sol. Avec toutes les relations qu’avait Ruby au DPD, il n’avait aucun mal à trouver de l’aide.
Bien que restant à démontrer, cette hypothèse est la plus probable.
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Rien du tout !
Le prénom de J.D. donné à Tippit par ses parents correspond à celui d’un personnage de bande dessinée de l’époque.
Contrairement à ce que l’on voit écrit parfois, ces initiales J.D. ne signifient nullement Jefferson Davis.

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La réponse est oui, sans aucun doute. Les preuves matérielles d’origine balistique et les témoignages de personnes se trouvant à des emplacements différents le désignent. Tous n’ont pas pu se tromper.
De plus, les cartouches retrouvées dans sa poche au moment de son arrestation correspondent :
- aux douilles retrouvées par terre, après le meurtre, aux abords de la maison occupée par Barbara et Virginia Davies,
- aux balles retrouvées dans le corps de Tippit.
Le seul point d’ombre dans ce meurtre réside dans le trajet emprunté par Oswald, le moyen utilisé pour se rendre sur place et l’heure exacte du crime qui va de 13h07 à 13h16 (heure définie par la Commission Warren pour cette dernière).
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Plusieurs hypothèses s’affrontent :
- Oswald correspondait au vague signalement diffusé par la police et Tippit l’intercepta pour en avoir le coeur net et procéder ou non àson arrestation,
- L’attitude d’Oswald, sa démarche ou son accoutrement a intrigué Tippit. Oswald portait un blouson, alors que la température était élevée et sa démarche soutenue a peut-être interpellé Tippit,
- Un brusque changement de direction alors que la voiture de Tippit arrivait face à lui, venant de l’Ouest et se dirigeant vers l’Est de Tenth street. C’est l’explication donnée par Jack Tatum dans sa déposition en 1978. Dans ce cas, Tippit aurait eu l’attention attirée par Oswald et son étrange comportement.

Toutes ces hypothèses sont crédibles, sans que l’on puisse pour autant en privilégier une plutôt qu’une autre.

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