Position : TSBD où il découvre le Mannlicher Carcano
Avertissement : La traduction de ce témoignage est ma propriété exclusive. Il ne peut être reproduit totalement ou partiellement sans mon autorisation.
Le Président.
Asseyez-vous, Monsieur Boone.
Le sénateur Cooper.
Le but de cette audition est d’entendre le témoignage de Monsieur L. Baker, Madame. R. A. Reid, Eugene Boone, Luke Mooney et M. N. McDonald. L’officier de police Baker et Madame Reid se trouvaient au voisinage du bâtiment du Texas School Book Depository Building au moment de l’assassinat. Les Shérifs adjoints Boone et Mooney participèrent à la fouille du sixième étage du bâtiment du Texas School Book Depository Building peu de temps après l’attentat et l’officier de police McDonald appréhenda Lee Harvey Oswald au Texas theatre.
Voulez vous bien prêter serment ? Jurez-vous que le témoignage que vous êtes sur le point de faire sera la vérité , toute la vérité et rien que la vérité, puisse Dieu vous aider ?
Monsieur Boone.
Oui.
Le sénateur Cooper.
Vous comprenez le but de cette enquête ?
Monsieur Boone.
Oui, Monsieur.
Le sénateur Cooper.
Etes-vous venu ici témoigner de votre plein gré ?
Monsieur Boone.
Oui.
Le sénateur Cooper.
Avez-vous un avocat qui vous accompagne ?
Monsieur Boone.
Non.
Le sénateur Cooper.
En voulez-vous un ?
Monsieur Boone.
Non.
Monsieur Ball.
Quelle est votre profession ?
Monsieur Boone.
Je suis Shérif adjoint du Comté de Dallas.
Monsieur Ball.
Depuis quand êtes-vous Shérif adjoint ?
Monsieur Boone.
Un an et demi.
Monsieur Ball.
Où êtes-vous né ?
Monsieur Boone.
A Dallas au Texas.
Monsieur Ball.
Avez-vous fait des études ?
Monsieur Boone.
Oui, Monsieur.
Monsieur Ball.
Quel niveau avez-vous atteint ?
Monsieur Boone.
Je suis allé jusqu’à la High school.
Monsieur Ball.
A Dallas ?
Monsieur Boone.
Oui, Monsieur.
Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait après vos études ?
Monsieur Boone.
J’ai travaillé ici pour le Dallas Times Herald Newspaper, dans le département de la publicité.
Monsieur Ball.
Combien de temps avez-vous travaillé là ?
Monsieur Boone.
Eh bien, j’y ai travaillé à temps partiel quand j’étais étudiant et jusqu’à ce que je le quitte, 8 ans au total.
Monsieur Ball.
Et c’est le moment où vous avez rejoint le bureau du shérif ?
Monsieur Boone.
Oui, Monsieur.
Monsieur Ball.
Quel age avez-vous.
Monsieur Boone.
J’ai 26 ans.
Monsieur Ball.
Le 22 Novembre, où travailliez-vous ?
Monsieur Boone.
Je travaillais en ville. Je regardais le défilé.
Monsieur Ball.
Où avez-vous observé le défilé ?
Monsieur Boone.
Juste en face du bureau du Shérif.
Monsieur Ball.
Etiez-vous assigné à un emplacement, à une tâche ce jour là ?
Monsieur Boone.
Non.
Monsieur Ball.
Vous étiez dehors en face du bureau du Shérif sur Main Street ?
Monsieur Boone.
C’est exact.
Monsieur Ball.
Près de Houston Street ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Et qui était avec vous ?
Monsieur Boone.
L’officier de Police Mooney était là, je crois et plusieurs personnes du bureau, des filles du bureau, des dactylos et qui d’autre ? Ralph Walters, Buddy Walthers, Allen Sweatt, L. C. Smith. Officer Gramstaff. C’est tout ce dont je suis capable de me rappeller.
Monsieur Ball.
Qu’est-il arrivé à cet endroit ?
Monsieur Boone.
Eh bien, il était environ 13 heures quand nous avons entendu les coups de feu. Le défilé était déjà passé devant nous et avait tourné en direction du Nord sur Houston Street. Et nous avons entendu ce que nous avons pensé être un coup de feu. Et il semble qu’il y ait eu une pause entre le premier et les second et troisième coups—une pause un petit peu plus longue. Et nous avons traversé la rue en courant.
Monsieur Ball.
Quelle rue avez-vous traversé en courant ?
Monsieur Boone.
Houston Street.
Monsieur Ball.
Vous avez tourné sur votre droite et vous êtes allé vers l’Ouest ?
Monsieur Boone.
Eh bien, il y a là un ouvrage en béton important. Nous avons traversé Houston Street, et coupé ensuite à travers la pelouse derrière l’ouvrage en béton important qui se trouve là. Quelques uns des spectateurs qui se trouvaient là semblaient penser que les coups de feu provenaient de la ligne de chemin de fer dans la zone de frêt, du passage sous terrain triple.
Il y avait un officier de Police de la ville, je ne sais pas qui il était, un officier de police à moto avait étendu par terre sa machine et courrait en direction du remblai pour aller au delà d’un petit mur de soutainement qui isole la zone de frêt à cet endroit. Il est allé tout d’abord au delà du mur et je me trouvais juste derrière lui me dirigeant vers la zone de frêt. Nous avons fouillé la zone de frêt. Nous n’avons rien trouvé.
Monsieur Ball.
Une bonne partie des officiers de police fouillaient cet endroit ?
Monsieur Boone.
Oui ; il y en avait. La plupart des officiers de police—bon, tous les officiers de police qui se trouvaient là en face du bureau du Shérif. Ils y en avait d’autres dont je ne me rappelle pas. Il y avait d’autres officiers de police dans la zone. Ils couraient tous également dans cette direction, autour du dépôt et également vers la zone de frêt.
Monsieur Ball.
Y avait-il des cheminots à cet endroit ?
Monsieur Boone.
Il y avait un homme de couleur vers le bas de la zone de frêt. Il avait travaillé là sur l’un des wagons.
Monsieur Ball.
Et n’avez-vous pas également parlé avec un homme qui se trouvait dans une tour ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Un homme du nom de Bowers ?
Monsieur Boone.
Je ne sais pas quel était son nom. Il se trouvait en haut de la tour et je l’ai hélé pour voir s’il avait vu quelqu’un courir là dans la zone de frêt ou entendu des coups de feu. Et il a dit qu’il n’avait pas entendu de coups de feu et qu’il n’avait vu personne courir autour dans la zone.
Monsieur Ball.
C’était une tour de chemin de fer ?
Monsieur Boone.
Oui ; elle se trouvait entre les rails de chemin de fer et le dépôt de livres scolaires. Presque directement à l’Ouest du bâtiment.
Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait après çà ?
Monsieur Boone.
Eh bien, j’ai finalement fait le tour et j’ai bavardé avec quelques spectateurs qui se trouvaient là, j’ai localisé un gars nommé Betzer. Il avait pris des photos de ce qu’il pensait être des vues, ou du moins il avait pris des photos qui pouvaient être des vues partielles du bâtiment.
Plus tard, nous fumes capable d’établir que les coups de feu provenaient du bâtiment, là-bas du coin Sud-Est. Et il avait des photos , mais elles n’allaient pas au-delà du deuxième étage du bâtiment.
Monsieur Ball.
Etes-vous allé ensuite à l’intérieur du bâtiment ?
Monsieur Boone.
Je l’ai emmené dans le bureau du Shérif et installé à l’intérieur, je lui ai pris son appareil de photo, pour l’apporter au bureau des identifications pour procéder au développement de la pellicule. Je l’ai à ce moment là installé dans le bureau du Shérif en attendant que quelqu’un recueille son témoignage.
Ensuite, d’autres officiers de police , Ralph Walters, l’officier de police Gramstaff et je ne sais pas si—je ne me souviens pas si l’officier de police Mooney était avec eux ou pas à ce moment là, ils ont rejoint pour récupérer des lampes de poche de forte puissance. Ils ont dit qu’ils voulaient jeter un coup d’oeil à l’intérieur de l’étage. Et il y avait un amas de palettes, qui servaient à déplacer les livres tout autour et il faisait sombre et ils ne pouvaient pas voir. Aussi nous avons récupéré des lampes et nous sommes dirigé vers le bâtiment.
A ce moment, nous nous sommes rendus directement au sixième étage.
Monsieur Ball.
Est-ce que quelqu’un vous a dit de vous rendre au sixième étage ?
Monsieur Boone.
Eh bien, c’est juste l’endroit où tout le monde allait. Et ils ont dit cinq étages en-dessous quet-je crois que l’inspecteur Sawyer avec des représentants de la mairie était là et il a dit que la fouille des autres étages était en cours ou qu’ils avaient été déjà fouillés. C’était après que l’officier de police Mooney ait trouvé les douilles.
Monsieur Ball.
Quelqu’un vous a-t-il dit que l’officier de police Mooney avait trouvé des douilles ?
Monsieur Boone.
Pas lui en particulier. Ils ont dit que les douilles avaient été découvertes au sixième étage. A ce moment là, je ne savais pas qu’il les avait retrouvées.
Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait après être monté au sixième étage ?
Monsieur Boone.
Eh bien, me suis dirigé vers l’extrémité est du bâtiment, je suppose, j’ai commencé à effectuer mon travail en remontant à travers le bâtiment vers le mur de l’ouest scrutant à l’intérieur sous et tout autour des boîtes et palettes de livres et tout ce qui vous pouvait être à l’étage. À la recherche de l’arme. Et comme je me dirigeais vers l’ouest de l’étage ne , il y avait une rangée de fenêtre à cet endroit et un léger espace entre quelques boîtes de livres et le mur. J’ai scruté à travers celles-ci.
Quand je l’ai fait—J’avais ma lampe à la main. Je balayais avec les alentours du parquet, et j’ai aperçu l’arme, cachée entre deux rangées de boîtes de livres avec une autre boîte de livres qui se trouvait en quelque sorte en surplomb des autres. J’ai hurlé en disant que l’arme se trouvait ici.
Monsieur Ball.
Qu’est-il arrivé ensuite ?
Monsieur Boone.
Quelques uns des autres officiers sont venus la regarder. Je leur ai dit de se tenir en arrière, de ne pas venir autour trop près, il se pouvait qu’ils veuillent prendre des empreintes sur de quelques boites de livres et de ne pas la toucher. Et à ce moment-là, le capitaine Fritz et un homme de l’identification sont venus. Je crois que l’homme de l’identification était le lieutenant Day - - je n’en suis pas sûr. Ils sont venus là et l’arme a été photographiée sous toutes les coutures. Et à ce moment-là le capitaine Fritz l’a prise par la bandoulière, et l’a enlevée de la place où elle se trouvait.
Monsieur Ball.
Vous les avez vu prendre la photo ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Etiez-vous seul à ce moment là ?
Monsieur Boone.
Il y avait l’officier de police Weitzman, je crois. C’est un détective adjoint.
Monsieur Ball.
Où se trouvait le fusil à l’étage, la position générale ?
Monsieur Boone.
Eh bien, il se trouvait presque - - la cage d’escalier est au coin du bâtiment, quelque chose comme çà, et il y avait un mur qui se dressait à cet endroit, qui constituait un pan de la cage d’escalier avec le bâtiment constituant les deux autres côtés. Et de là, il se trouvait juste en face à environ huit pieds au Sud, je suppose, il devait se trouver à cette distance de la partie du mur qui constitue la cage d’escalier..
Monsieur Ball.
le fusil se trouver à trois pieds de ---
Monsieur Boone.
Oui, Monsieur ; derrière une rangée de boîtes de livres. Il y avait une rangée de boîtes de livres qui se dressait à cet endroit. Et le fusil se trouvait derrière cette première rangée de boîtes de livres.
Monsieur Ball.
Je vous montre la pièce à conviction 514.
Ressemblait-elle à ceci quand vous l’avez vu ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Etait-elle dans cet état quand la photographie a été prise ?
Monsieur Boone.
Oui ; je crois .
Monsieur Ball.
Cette photo montre le fusil tel que vous l’avez vu, n’est-ce pas ?
Monsieur Boone.
C’est exact. Ensuite vous pouviez-vous mettre à genoux à cet endroit et voir en regardant sous les boîtes qu’il était équipé d’une lunette, une lunette télescopique était disposée dessus . .
Monsieur Ball.
Maintenant, je vous montre la pièce à conviction 515
(Source Commission Warren)
Est-ce que cela ressemble à la zone dans laquelle vous avez trouvé le fusil ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Veuillez mettre ceci sur la table de telle sorte que chacun puisse voir la pièce à conviction et nous montrer où le fusil se trouvait par rapport à la cage d’escalier ?
Monsieur Boone.
Voici là le mur de soutènement dont je vous parlais. Maintenant, le fusil se trouvait là juste en dessous dans cette zone presque directement en dessous. Ceci est l’extrémité ouest du bâtiment, ce doit être constituer le côté nord, pour autant que je puisse m’en souvenir.
Monsieur Ball.
Est ce le coin nord-ouest ?
Monsieur Boone.
Oui. Et c’est à environ trois pieds de l’angle, on ne pouvait pas le voir à cause de l’angle de ce dernier parce qu’il se trouvait derrière celui-ci.
Monsieur Ball.
L’angle de quoi ?
Monsieur Boone.
Du mur de la cage d’escalier, ici. C’est à environ à trois pieds de l’endroit où la portion se termine - - - ici derrière ces rangées de livres.
Monsieur Ball.
Pouvez-vous marquer d’une flèche l’espace exact entre les boîtes de livres où vous avez trouvé le fusil comme un illustré sur cette pièce à conviction, qui est la pièce à conviction 514 ?
Monsieur Boone.
Que voulez-vous dire - - par l’espace exact ? Il se trouvait juste ici dans cet espace, comme ceci.
Monsieur Ball.
La flèche indique l’espace ..
Monsieur Boone.
Je suis venu ici autour de ces boîtes, près des fenêtres qui sont ici, et c’est à ce moment-là que je l’ai vu, en regardant vers le bas à travers cet endroit.
Monsieur Ball.
vous êtes venu le long du mur ouest, près des fenêtres que l’on voit sur cette image 514 ?
Monsieur Boone.
C’est exact.
Monsieur Ball.
Et quand vous avez regardé dans cette direction, c’est-à-dire vers l’est, c’est à ce moment précis que vous avez vu le fusil ?
Monsieur Boone.
En direction du nord-est .
Monsieur Ball.
Voici une autre photo que nous répertorirons comme la pièce à conviction 516.
(Source Commission Warren)
(Le document auquel on se rapporte a été estampillé comme pièce à conviction n° 516 de la Commission pour l’identification .)
Monsieur Ball.
Désormais, la pièce à conviction 515 contient la flèche qui montre l’espace entre les boîtes où vous avez trouvé le fusil, est-ce correct ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Maintenant, je vous montre une pièce à conviction estampillée 516. Est-ce que cela montre - - Quel coin du bâtiment cela montre-t-il ? Ou bien, le reconnaissez-vous ?
Monsieur Boone.
Cà semble être le même emplacement général .
Monsieur Ball.
Montrez .
Monsieur Boone.
Ceci est la cage d’escalier, ici au coin. Si je ne me trompe pas il y a là un monte- charge .
Monsieur Ball.
Ca doit être dans la partie droite de l’image ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Maintenant, pointez dans la direction des boîtes où vous avez trouvé le fusil.
Monsieur Boone.
Juste en dessous, globalement dans cette direction.
Monsieur Ball.
Dessinez une autre flèche. Je vous montre la pièce à conviction n° 483, un plan du 6e étage. Maintenant, en vous référant à ces chiffres pouvez-vous me montrer approximativement l’endroit où le fusil a été trouvé ?
Monsieur Boone.
En gros dans la zone qui se trouve ici désignée par la flèche n° 35.
Monsieur Ball.
Le plan du 6e étage, comme le sait la Commission, a été corrélée avec certaines images. J’ai maintenant la pièce à conviction n° 517, sur laquelle on trouve la figure 35, qui correspond à la position de la caméra au moment où la photo a été prise. En d’autres termes, aux alentours du point 35 sur cette photo. Et maintenant je vous montre une photo répertoriée n° 517.
(Source Commission Warren)
Est-ce à quoi ressemblait le fusil quand vous l’avez vu la première fois ?
Monsieur Boone.
Oui. il y avait un reporter de juste derrière l’officier Weitzman et moi-même et qui a pris également un film du fusil. Je ne se connais pas son nom. (Nota : il s’agissait de Tom Alyea qui n’a pas été interrogé par la Commission )
Monsieur Ball.
Quelle heure était-il ?
Monsieur Boone.
13 heures 22.
Monsieur Ball.
13 heures 22 ?
Monsieur Boone.
Oui.
Monsieur Ball.
Vous avez regardé votre montre ?
Monsieur Boone.
C’est exact.
Monsieur Ball.
Et vous avez noté l’heure ?
Monsieur Boone.
Oui ; je l’ai fait.
Monsieur Ball.
Je vous présente un fusil qui est la pièce à conviction de la commission n° 139. Pouvez-vous nous dire si oui ou non, ceci ressemble au fusil que vous avez vu à l’étage ce jour-là. ?
Monsieur Boone.
Cela ressemble au même fusil. Je ne peux pas être catégorique.
Monsieur Ball.
Vous ne l’avez jamais manipulé ?
Monsieur Boone.
je n’ai pas du tout touché l’arme .
Monsieur Ball.
je voudrais vous faire admettre comme preuve toutes les pièces à conviction que nous avons présenté à ce témoin, et qui sont les pièces à conviction 515, 516 et 517.
Sénateur Cooper.
Que les pièces à conviction soient admises comme preuves.
(les documents dont il est fait mention et répertoriés comme pièces conviction de la Commission n° 515, 516, 517 sont recueillis comme preuves.)
Monsieur Ball.
Je n’ai pas d’autres questions .
Le Président.
Je pense que vous avez dit que la raison pour laquelle vous ne l’aviez pas touché venait du danger de laisser des empreintes digitales dessus, est-ce exact ?
Monsieur Boone.
C’est exact. Il y avait là des officiers de police de la ville qui était en service. Le capitaine Fritz était en service à l’étage, en qualité d’officier supérieur. Il a été appelé à cet endroit dès que j’ai trouvé l’arme. Il est venu, et le fusil a été ensuite photographié.
Sénateur Cooper.
Avez-vous remarqué si le fusil que vous avez découvert était équipé d’une lunette télescopique ?
Monsieur Boone.
Oui, il en avait une.
Sénateur Cooper.
Avait-il une bandoulière ?
Monsieur Boone.
Oui. Car le capitaine Fritz l’a attrapé par la bandoulière quand il l’a retiré de son emplacement.
Sénateur Cooper.
En regardant la pièce de conviction 483, qui représente un plan du 6e étage, vous avez marqué dessus l’endroit où vous avez retrouvé le fusil. Était-ce près de la cage d’escalier ?
Monsieur Boone.
Oui, monsieur ; ceci est la cage d’escalier juste au coin Nord-Est.
Sénateur Cooper.
A proximité des ascenseurs également ?
Monsieur Boone.
Oui, monsieur.
Monsieur Belin.
Pardonnez moi, Sénateur Cooper, je pense que vous avez dit le coin nord-est .
Monsieur Boone.
Nord-ouest - - je vous prie.
Sénateur Cooper.
Vous rappellez-vous si l’officier de police Mooney est arrivé après que vous ayez trouvé le fusil ?
Monsieur Boone.
Je ne m’en souviens pas. Il y avait là des officiers police de la ville et du comté, des détectives. Maintenant est-ce qu’ils étaient là parmi la foule, je ne sais pas.
Sénateur Cooper.
Quand vous avez escaladé le mur de soutènement au niveau de la voie ferrée, pouvez-vous décrire quelle était la situation à ce moment-là ? Y avait-il des wagons dans cette zone ?
Monsieur Boone.
Il y avait quatre wagons en contrebas à 100 yards environ du mur de soutènement juste au-delà du tunnel de Elm street ou de la partie que constitue le triple passage souterrain. Ensuite, il y avait des gens en bas au Sud du triple passage souterrain qui avaient regardé le cortèg, ou qui étaient en train de regarder le cortège, je ne sais pas. L’officier de police de la ville est retourné vers le Sud, tel que je m’en souviens et je me suis dirigé vers le nord, vers le nord-ouest.
Sénateur Cooper.
Merci.
Le Président.
Merci beaucoup Shérif.
Monsieur Ball.
Il y a une question. Avez-vous entendu quelqu’un dire ce jour là que ce fusil était un Mauser ?
Monsieur Boone.
Oui. Et à première vue, ne sachant pas ce que c’était, je pensais qu’il s’agissait d’un Mauser de calibre 7.65.
Monsieur Ball.
Qui a fait référence ce jour là à un Mauser ?
Monsieur Boone.
Je crois que c’est le capitaine Fritz. Il s’était agenouillé et il le regardait, et avant qu’il ne le déplace, ne sachant pas ce que c’était, il a dit qu’il ressemblait à un Mauser. C’est quand le lieutenant Day, je crois que c’est son nom, l’homme de l’identification se tenait prêt à le photographier. Nous discutions à bâtons rompus. Et il a dit qu’il ressemblait à un Mauser de calibre 7.65.
Monsieur Ball.
Merci.
Le Président.
Merci beaucoup, Shérif. Vous avez été d’une grande aide.
Monsieur Ball.
Appellez l’officier de police Mc Donald.