JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

ZAPRUDER Abraham

Abraham Zapruder se trouvait sur le Grassy Knoll. De là il prit le film qui contient l’intégralité de l’attentat.


par Pierre NAU

Avertissement : La traduction de ce témoignage est ma propriété exclusive. Il ne peut être reproduit totalement ou partiellement sans mon autorisation.


Le témoignage d’Abraham Zapruder a été recueilli à 13 heures le 22 juillet 1964, dans le bureau de l’U.S. attorney, au 301 Post Office Building, Bryan and Ervay Streets, à Dallas, Texas, par Monsieur Wesley J. Liebeler, avocat conseil de la Commission Présidentielle.


Monsieur Liebeler. 
Monsieur Zapruder ,veuillez vous lever s’il vous plaît pour prêter serment. Jurez-vous solennellement que le témoignage que vous allez faire sera la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, puisse Dieu vous aider ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Oui. 
 
Monsieur Liebeler
Mon nom est Wesley J. Liebeler. 
 
Monsieur Zapruder. 
Comment vous appelez-vous ? 
 
Monsieur Liebeler. 
Wesley J. Liebeler [épelant] L-i-e-b-e-l-e-r. je suis avocat conseil au bureau de la Commission Présidentielle relative à l’assassinat du Président Kennedy. J’ai été autorisé à recueillir votre témoignage par le mandat donné à la Commission par l’ordre d’exécution n° 11130 en date du 29 Novembre 1963, et par la résolution n°37 jointe du Congrès. Conformément aux règles de la Commission vous avez la possibilité d’avoir votre avocat présent, désireriez-vous l’avoir ici. Vous avez bénéficié de 3 jours de préavis avant l’audition et vous n’avez pas besoin de répondre aux questions que vous pensez de nature à porter atteinte à vos droits et prérogatives. Avez-vous reçu une convocation pour l’audition avec un préavis de 3 jours ? 
 
Monsieur Zapruder.  
J’étais absent de la ville—J’étais à New York et ma secrétaire m’a appellé—elle m’a appellé et elle m’a dit qu’elle m’avait pris un rendez-vous et c’est tout ce que je sais, Monsieur. Liebeler. Le déroulement—je l’ignore.
 
Monsieur Liebeler. 
Je suppose que vous voulez faire votre témoignage aujourd’hui puisque vous êtes ici. 
 
Monsieur Zapruder. 
Oui. 
 
Monsieur Liebeler. 
Veuillez dire votre nom pour le procès verbal ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Abraham Zapruder. 
 
Monsieur Liebeler. 
Ce qui s’épelle [épelant] Z-a-p-r-u-d-e-r ? Est-ce correct ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Oui. 
 
Monsieur Liebeler. 
Quelle est votre adresse ? 
 
Monsieur Zapruder.  
L’adresse de mon domicile ? 
 
Monsieur Liebeler. 
Oui. 
 
Monsieur Zapruder.  
J’habite au 3909 Marquette. 
 
Monsieur Liebeler. 
Ici à Dallas ? 
 
Monsieur Zapruder.  
A Dallas---oui. 
 
Monsieur Liebeler. 
Travaillez-vous ici à Dallas, Monsieur. Zapruder ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Oui. 
 
Monsieur Liebeler.  
Dans quelle branche ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Dans la confection de vêtements pour Dames. 
 
Monsieur Liebeler. 
La fabrication de vêtements pour Dames ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Oui. 
 
Monsieur Liebeler. 
J’ai compris que vous aviez pris un film au moment de l’assassinat ? 
 
Monsieur Zapruder.  
C’est exact. 
 
Monsieur Liebeler.  
Pourriez-vous nous dire le contexte dans le quel vous avait fait cela, où étiez vous à ce moment là et qu’est-il arrivé ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Oui. 
 
Monsieur Liebeler. 
Et ce que vous avez vu. 
 
Monsieur Zapruder.  
Eh bien, naturellement, ce que j’ai vu vous l’avez sur le film, mais c’était le 22 Novembre et il était environ 11heures30. En fait, je n’avais pas ma caméra et ma secrétaire m’a demandé pourquoi je ne l’avais pas avec moi et je lui ai répondu que je n’aurai même pas une chance de voir le Président et elle m’a d’une certaine façon pressé d’aller la chercher et je suis retourné chez moi, j’ai récupéré ma camera et je suis revenu. J’ai pensé que je pouvais prendre des vues d’une fenêtre car mon bâtiment est à côté de celui où se trouvait l’assassin présumé,et c’est juste en traversant, il se trouve juste en face—au 501sur Elm Street, puis j’ai pensé—que je pouvais descendre et prendre de meilleures images, et j’ai descendu la rue. Je crois que c’était Elm street, dans sa partie inférieure,la plus proche du passage sous-terrain et j’étais en train de rechercher une place d’où je pourrais prendre ces images, j’en ai essayé une qui se situait sur une étroite bande et je ne pouvais pas bien tenir l’équilibre. J’ai essayé un autre emplacement où des panneaux de signalisation ou d’autres choses qui s’y trouvaient obstruaient la vue et finalement j’ai trouvé une place plus bas près du passage sous-terrain qui était un square en béton, je ne sais pas comment on appelle çà, qui mesurait peu-être 4 pieds de haut environ. 
 
Monsieur Liebeler.  
Je vous montre une image qui a été référencée Pièce à conviction Hudson Exhibit No. 1 et je vous demande si vous pouvez en fait vous voir sur cette image ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Laissez moi voir—là, c’est ici. C’est moi me tenant à cet endroit—il y a une fille—c’est là où je me tenais. 
 
Monsieur Liebeler. 
Vous êtes en train de désigner un surplomb en béton qui se dresse immédiatement à la droite du panneu de signalisation qui indique "Autoroute de Stemmons Freeway, tenez-vous à droite" ? 
 
Monsieur Zapruder.  
C’est exact.Cette fille derrière moi-c’est mon employé qui travaille dans mon magasin. Elle se tenait là dessus,également. 
 
Monsieur Liebeler. 
Ainsi,vous et cette fille apparaissent se tenant là au sommet de ce surplomb en béton ? 
 
Monsieur Zapruder.  
C’est exact---elle s’eétait blottie derrière moi et c’est de là que j’ai pris les images. 
 
Monsieur Liebeler. 
Alors,vous pouvez vous voir en fait sur cette image,n’est-ce pas ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Eh bien, je ne suis pas en mesure de distinguer comme me trouvant à cet endroit—Je sais que j’étais là. 
 
Monsieur Liebeler. 
Reconnaissez-vous que cette image a été prise au moment où vous étiez à cet endroit ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Oui ; ‘jétais là et je dirais que cà ne pourrait pas être quelqu’un d’autre à condition qu’il – s’agisse d’une photo authentiqueet qu’il ne s’agit pas d’un montage ou qu’elle n’a pas été modifié--- je dirais que c’est moi. C’est la première fois que je vois ceci. Ces images ont elles été publiées dans un magazine---il y avait des images comme celles-ci je suppose---en fait ? 
 
Monsieur Liebeler. 
Cette image fait partie en fait d’une série de photos qui ont été vendues ici à Dallas par un personne nommé Willis, je crois que son nom est Phil Willis. Il a une série de diapositives qui sont disponibles et c’est sur l’image No. 5 de ces diapositives que vous puvez vous voir là derrière.
 
Monsieur Zapruder.  
Cà doit être çà car il y a un autre couple là derrière---J’en ai pris quelques unes de cet endroit et j’étais en train de prendre quelques images pour entammer mon rouleau de pellicule. Je ne voulais pas avoir de blanc et j’ai filmé un peu,en fait, ils l’ontt-Le FBI a ces images. 
 
Monsieur Liebeler. 
Alors que vous vous teniez sur ce surplomb avec votre caméra,le cortège est arrivé de Houston Street et a tourné à gauche dans Elm Street, n’est-ce pas ?
 
Monsieur Zapruder.  
C’est exact. 
 
Monsieur Liebeler. 
Et il a poursuivi ensuite en descendant Elm Street en direction du passage sous-terrain triple ;Est-ce correct ? 
 
Monsieur Zapruder.  
C’est exact.J’ai commencé à filmer—quand le défilé a commencé à arriver, je crois que j’ai commencé et je voulais l’avoir venant de Houston Street. 
 
Monsieur Liebeler. 
Dites-nous ce qui s’est produit alors que vous preniez ces images. 
 
Monsieur Zapruder. 
Eh bien, comme la voiture arrivait preque en ligne droitet—je crois qu’elle était presque en ligne droite. Je me tenais là debout et je filmais au téléobjectif et alors qu’il se trouvait environt—je suppose qu’il se trouvait par là—j’ai entendu le premier coup de feu et j’ai vu le Président s’incliner et se saisir comme ceci (en train de se tenir la partie gauche de sa poitrine). 
 
Monsieur Liebeler.  
Se saisir le devant de sa poitrine ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Exact---quelque chose comme çà. En d’autres termes,il était assis comme ceci en train de saluer et après que le premier coup de feu est arrivé comme ceci. 
 
Monsieur Liebeler. 
Il se tenait droit assis dans la voiture, vous avez entendu le coup de feu et vous avez vu le Président basculer ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Se pencher—s’incliner du côté de Jacqueline. Pendant un moment j’ai pensé que c’était, vous savez, comme on dit, "Oh, il m’a eu" quand on entend un coup de feut—vous avez entendu ces expressions et ensuite j’ai vu---je ne croyais pas qu’un Président allait faire des plaisanteries comme celle là, mais avant que je n’ai l’opportunité de réorganiser ma pensée,j’ai entendu un deuxième coup de feu et j’ai vu sa tête s’ouvrir au sommet et du sang et d’autres choses en sont sorties et j’ai commencé—je peux à peine en parler [ le témoin pleure]. 
 
Monsieur Liebeler. 
C’est bon, Monsieur Zapruder, voulez-vous un verre d’eau ? Pourquoi ne pas vous retirez et prendre un verre d’eau ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Je suis désolé—j’ai vraiment honte de moi,mais je n’ai pas pu me contenir. 
 
Monsieur Liebeler. 
Personne ne doit avoir honte d’un sentiment de cette sorte, Monsieur Zapruder. J’ai ressenti moi-même la même chose. C’était une chose affreuse. Laissez-moi revenir en arrière juste un moment et vous demander combien de coups de feu vous avez entendu au total. 
 
Monsieur Zapruder.  
Je pensais en avoir entendu 2,peut-être trois,parce que d’après mon estimation je pensais qu’il avait été touché lors du deuxième—je ne sais pas vraiment.oute cette chose a été si choquante—c’était très boulversant et comme vous le voyez j’allais un petit peu mieux tout ce temps et ceci s’est reproduit et cela m’a paru être le second coup de feu, mais je ne sais pas.Je n’ai même jamais entendu de troisième coup de feu. 
 
Monsieur Liebeler. 
Vous n’avez pas entendu de coup de feu après que vous l’ayez vu atteint ? 
 
Monsieur Zapruder.  
J’ai entendu le second—après le premier coup de feut—je l’ai vu basculer et après il y a eu le second coup de feut—c’est possible qu’après ce que j’avais vu,vous savez, j’ai alors commencé à crier, "Ils l’ont tué,ils l’ont tué," et j’ai simplement senti que quelqu’un l’avait en joue et j’ai continué à filmer jusqu’à ce qu’il disparaisse sous le passage triple sous-terrain—je ne sais même pas comment j’ai fait. Et ensuite,je ne me souviens même pas comment je suis descendu de ce surplomb ici,car c’est là que j’étais,je suppose et j’ai marché en direction—je suis retourné à mon magasin en marmonant, "Ils l’ont tué, ils l’ont tué " et les gens que j’ai rencontré en chemin ne savais même pas ce qui était arrivé et ils continuaient à heler, "Qu’est-il arrivé,qu’est-il arrivé,qu’est-il arrivé ?" Il semblait qu’ils avaient entendu un coup de feu mais ils ne savaient pas exactement ce qui était arrivé au moment où la voiture filait et j’aijuste continué à crier, " Ils l’ont tué, ils l’ont tué, ils l’ont tué," et finalement j’ai gagné mon magasin et ma secrétaire—j’ai dit à ma secrétaire d’appeler les Services Secrets ou la Police—Je ne sais pas ce qu’elle faisait et c’est tout.J’étais très bouleversé. Naturellement, je ne pouvais pas pouvais pas imaginer qu’une telle chose puisse être faite. Je suis juste retourné à mon bureau et je me suis tenu là jusqu’à ce que la police arrive et alors on nous a demandé de trouver un endroit où développer les films. Je savais que j’avais quelque chose,je pensais que çà pouvait être d’une quelconque aide—je ne savais pas laquelle. Tel que çà s’est produit—je me rappelle que la police courait derrière moi. Il y avait des policiers qui couraient juste derrière moi.Naturellement, ils ne réalisaient pas encore, je suppose, d’où les coups de feu provenaient—que cela provenait de cette hauteur. 
 
Monsieur Liebeler. 
Au moment où vous vous trouviez debout sur ce surplomb faisant face à Elm street, vous dites que la police courait derrière la structure en béton derrière vous, en bas de la voie ferrée et derrière ceci, est-ce correct ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Après les coups de feu ? 
 
Monsieur Liebeler. 
Oui. 
 
Monsieur Zapruder. 
Oui—après les coups de feu—oui,certains d’entre eux étaient des motards—je suppose qu’ils avaient laissé leur moto en marche et qu’il étaient en train de courir derrière moi, bien sûr dans la ligne de tir. Je suppose qu’ils pensaient que çà venait de juste derrière moi. 
 
Monsieur Liebeler. 
Aviez-vous une quelconque impression quant à la direction d’où provenaient ces coups de feu ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Non, je pensais aussi que cela venait de derrière moi. Bien sûr, vous ne pouvez pas dire quand quelque chose est en ligne droite et cela pouvait venir de partout, mais de là où j étais ici il a été frappé sur cette ligne et il a été frappé juste à la tête—j’ai vu çà juste ici, ainsi c’était comme si cela venait d’ici et cela pouvait venir de là. 
 
Monsieur Liebeler. 
Bien,comme vous vous teniez là debout sur le surplomb et regardiez vers le bas dans Elm Street,vous avez vu le Président frappé à la partie droite de la tête et vous pensiez que les coups de feu venaient peut-être de derrière vous ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Eh bien, oui. 
 
Monsieur Liebeler. 
De la direction derrière vous ? 
 
Monsieur Zapruder.  
Oui,en fait—je ne pourrais pas dire ce que j’ai pensé sur le moment, d’où ils venaient—après l’impact de la tragédie était réellement ce que j’ai vu et j’ai commencé à dire — à crier, "Ils l’ont tué"—je devinais d’où il venait car puisque la police avait commencait à courir derrière moi, il semblaitque cela venait de derrière moi. 
 
Monsieur Liebeler. 
Mais vous n’aviez pas d’idée à ce moment là de quelle direction provenait en fait les coups de feu ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Non. 
 
Monsieur Liebeler. 
Et vous avez indiqué qu’ils avaient pu venir aussi de derrière ou de n’importe quelle autre direction excepté peut-être de la gauche, car ils pouvaient provenir de derrière ou même de devant. 
 
Monsieur Zapruder.  
Well, it could have been—in other words if you have a point—you could hit a point from any place, as far as that’s concerned. I have no way of determining what direction the bullet was going. 
 
Monsieur Liebeler. 
Vous êtes-vous fait une opinion sur la direction des coups de feu d’après le son, ou bien êtiez-vous simplement bouleversé par ce que vous aviez vu ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Non,il y avait trop de réverbération.Il y avait un echo qui me donnait du son partout. En d’autres termes ce square est en quelque sorte –il y avait du son partout. 
 
Monsieur Liebeler.  
Et avec les bâtiments tout autour,également ? 
 
Monsieur Zapruder. 
Oui,la réverbération était telle qu’un son—’était comme s’il vibrait—il ne vibrait pas tant mais c’était comme si c’était un pétard —en d’autres termes, je n’ai pas dès le premier son, à partir de la bascule du Président vers l’avant—je ne pensais pas que c’était un coup de feu, mais bien sûr, au second—je pense qu’il s’agissait du deuxième coup de feu. Je ne sais pas s’ils ont démontré quoi que ce soit—ls ont déclaré qu’il avait été touché—que la première balle l’avait traversé et avait frappé le gouverneur Connally ou quelque chose comme çà—je ne sais pas comment. 
 
Monsieur Liebeler. 
Eh bien, il y a beaucoup de théories differentes à ce propost. Une chose que j’aimerais que vous fassiez maintenant—nous avons une séries—un petit ouvrage ici qui est la pièce à conviction n° 885 et qui comprend un nombre de vues provenant de films et je désire vous montrer un certain nombre d’entre elles qui sont importantes pour notre travail et vous demander si celles-ci ressemblent à celles que vous avez prises et si vous pouvez en fait les reconnaître au travers de cet ouvrage qui contient des vues de film du film que vous avez pris. 
 
Monsieur Zapruder. 
Oui,il s’agit d’images de film et elles ne sont pas très claires pour la simple raison qu’au téléobjectif c’est bien pour prendre des gros plans—quand vous vous déplacez si vous avez déjà déplacé des jumelles chaque fois que vous faites un travelling, chaque chose est exagérée dans le travelling et c’est une des raisons pour lesquelles elles semblent flou en quelque sorte— cause du déplacementt. A présent,vous voulez que j’identifie si ce sont mes images ? 
 
Monsieur Liebeler.
Oui, spécifiquement, j’attire d’abord votre attention sur l’image numéro 185. Voici la numéro 185 au dos de celui-ci et veuillez regarder le livre en entier et l’identifier si vous le pouvez et nous dire que ce sont les images que — est-ce que celles-ci semblent être les images ou des copies d’images que vous avez prises avec votre caméra ?

Monsieur Zapruder.
Bien, je dirais que celles-ci, elles ressemblent à — si elles ont été tirées du film que j’avais — ce sont celles-ci. Je veux dire, je ne sais pas comment dire.

Monsieur Liebeler.
Bien, elles en sont.

Monsieur Zapruder.
Bien, elles y ressemblent — c’est quand ils ont tourné dans Elm street. Est-ce que c’est çà ? J’essaye de le visualiser. Ceci se trouve du côté opposé à moi, n’est ce pas, d’où je les aurait prises, parce que je vois que cette structure — je me trouvais là autour et — ou bien ceci ne pourrait pas être ici — d’où ont-ils pris ceci à l’intérieur — comment ont-ils pris ceci à l’intérieur , si je prenais le film d’où ont-ils pris ceci à l’intérieur ? Ce ne devrait pas être là.

Monsieur Liebeler.
C’est la chose en haut, je pense , n’est-cepas ?

Monsieur Zapruder.
On en une là, aussi ?

Monsieur Liebeler.
Oui, je pense qu’il en y a. Maintenant, si vous regarderez la pièce à conviction No. 1 de Hudson, vous verrez qu’il y a là une certaine sorte de structure en béton et qui est en quelque sorte différente de celle de cette illustration. Elle possède de plus grands trous à l’intérieur.

Monsieur Zapruder.
C’est exact — derrière celle-ci ici, c’est là où c’est — c’est ce que je pensais que c’était — c’est là où j’ai été un peu déboussolé.

Monsieur Liebeler.
Vous avez pensé que le treillage en béton présent sur les différentes images de la pièce à conviction numéro 885 de la Commission —

Monsieur Zapruder.
Maintenant je le vois — c’est là où ils ont disposé maintenant les fleurs et tout cela.

Monsieur Liebeler.
Oui—je dois faire état de ceci pour le procès verbal—ainsi ils pourront comprendre de quoi nous sommes en train de parler—vous l’avez confondu avec le treillage en béton qui apparait à l’arrière plan de chacune des photos de la pièce à conviction n° 885 de la Commission, avec la structure en béton plus grande et naturellement différente qui apparaît à l’arrière plan de la pièce à conviction n°1 de Hudson ?

Monsieur Zapruder.
Oui, ce—il y a là Elm Street—c’est un angle.

Monsieur Liebeler.
Laissez-moi maintenant, spécifiquement ici vous montrer celles qui ont été numérotées pièces à conviction n°185 et 186 et voir si vous pouvez les identifier. C’est ici la n°185 que nous regardons maintenant — celle de la pièce à conviction numéro 885 de la Commission.

Monsieur Zapruder.
Oui. C’est là où il est entré venant de Houston et où il a tourné.

Monsieur Liebeler.
Oui ; et ils ont ensuite descendu Elm Street ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; c’est avant—ce ne doit pas être là que le —coup de feu a été tiré, n’est-ce pas ? Vous ne pouvez pas le dire à partir d’ici ?

Monsieur Liebeler.
(pas de réponse).

Monsieur Zapruder.
Je crois que c’était un peu plus bas que celà s’est produit. Naturellement, sur le film on pourrait mieux voir car quand on prend une image de film 8 millimètres et qu’on l’agrandit en couleurs ou en noir et blanc, on perd beaucoup de détails. Je souhaite avoir un agrandisseur ici pour vous.

Monsieur Liebeler.
Quoi qu’il en soit, l’image numéro 185 ressemble-t-elle à l’une de ces images, Monsieur ?

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
C’est aussi le cas de la pièce à conviction n°186 ?

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
Maintenant, j’ai ici une série d’entre elles au sujet desquelles je désire vous parler— l’image 207, penchez-vous sur cette image. Il s’avère qu’un panneau de signalisation commence à apparaître sur l’image — il y avait un panneau de signalisation sur l’image.

Monsieur Zapruder.
Oui ; il y avait là des panneaux de signalisation et des arbres également et- d’une façon ou d’une autre — je leur ai dit que j’allais avoir la vue entière et je devais l’avoir.

Monsieur Liebeler.
Mais le panneau de signalisation était dans le champ de vision ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; mais je dois avoir négligé une chose — je sais ce qui s’est produit — je pense que ce fut aprés que celà s’est produit - que quelque chose est arrivé.

Monsieur Liebeler.
Vous rappelez-vous quand vous avez regardé vous-même vos images, vous souvenez-vous qu’il y avait un panneau de signalisation signe qui s’interposait entre la caméra et le cortège lui-même et avoir vu le cortège un certain tempsavant que le panneau de signalisation n’entre dans le champ de vision ?

Monsieur Zapruder.
C’est exact.

Monsieur Liebeler.
Et le cortège est passé derrière derrière lui. Maintenant, que diriez-vous de l’image 210---quoique—il n’y a ici aucun numéro 210.

Monsieur Zapruder.
Non.

Monsieur Liebeler.
Que diriez-vous de l’image 222 ? Maintenant, sur la 222 vous pouvez voir la voiture du Président rapparaître de derrière le panneau de signalisation.

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
Et vous pouvez voir juste ici le Gouverneur Connally assis sur ce siège central, je crois ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; Le Gouverneur Connally — oui — ce sont toutes les mêmes images — je me rappelle que la voiture était enterrée en quelque sorte et j’étais ensomme trop bas et je ne sais pas comment j’ai pris cette vue — je n’ai pas capturé l’image entière.

Monsieur Liebeler.
Reportons-nous à l’image 225 et là la voiture débouche de derrière le panneau de signalisation.

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
Est-ce toujours la même partie de la séquence ?

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
On peut voir maintenant le Président pour la première fois.

Monsieur Zapruder.
Oui ; c’est le Président.

Monsieur Liebeler.
Le président semble avoir sa main vers le haut au niveau de la gorge au moment où il apparaît de derrière le panneau de signalisation.

Monsieur Zapruder.
Oui ; il semble qu’il a été frappé — il semble — là — quelque part derrière le panneau de signalisation. Vous voyez, il se tient toujours droit.

Monsieur Liebeler.
Oui ; il se tient droit et il à la main vers le haut.

Monsieur Zapruder.
Avons-nous la séquence—les images suivantes ?

Monsieur Liebeler.
Oui ; ce sera la numéro 227 et sa main est encore plus levée et il commence à déplacer vers la gauche.

Monsieur Zapruder.
Apparemment. Et ils ont commencé à faire prendre de la vitesse à la voiture puis—mais il se tient toujours droit ici. Est-ce qu’il s’agit encore ici du président ?

Monsieur Liebeler.
Oui ; sur l’image 228— il semble toujours avoir la main dirigée vers le haut et à l’image 229 c’est bien plus prononcé.

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
Pendant que la voiture continue à déboucher et à l’image 230 il a soulevé les deux mains vers le haut.

Monsieur Zapruder.
Il me semble qu’il a fait comme ceci — a t-il porté les mains à la gorge — je ne me rappelle pas — Je pensais qu’il avait procédé comme ceci [ levant les deux mains du côté gauche de la poitrine ]. Est-ce celà qui apparaît ?

Monsieur Liebeler.
Reportons-nous à l’image 231 ici — ceci semble être encore la même séquence d’images, n’est-ce pas ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; vous avez du 16images par seconde et je pense que ma caméra était un peu plus rapide, peut-être 18 images par seconde. Vous voyez, nous avons là beaucoup d’images dessus.

Monsieur Liebeler.
Et l’image 235 est là.

Monsieur Zapruder.
Oui ; nous avons cà.

Monsieur Liebeler.
A l’image 235 les deux mains sont vers le haut au niveau de la gorge ou au-dessus de la poitrie et Mme Kennedy le regarde.

Monsieur Zapruder.
C’est ce qui me semble.

Monsieur Liebeler.
Vous voulez dire qu’il vous semble qu’il a opéré un peu plus brusquement peut-être ?

Monsieur Zapruder.
Vers elle — il y a tant d’images, naturellement, ceci est probablement sa première réaction, mais il s’est incliné— ce doit être après que le coup de feu ait été tiré, après que j’aie entendu un bruit, il a fait comme ceci [ se penchant vers la gauche et tenant les deux mains du côté gauche de la poitrine ].

Monsieur Liebeler.
Il s’est déplacé vers la gauche et a porté ses mains là ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; il s’est déplacé vers la gauche et a porté ses mains légèrement dans cette direction.

Monsieur Liebeler.
L’image 235 resemble t-elle à l’une des photos tirées de votre séquence ?

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
How about 240—let’s turn over to 240 and there he has turned his head toward the left a little bit more. Que diriez-vous de la 240 — reportons-nous à la 240 et sur celle-ci il a tourné sa tête vers la gauche un petit peu plus davantage.

Monsieur Zapruder.
Il y a seulement 100 vues environ—elles sont si proches.

Monsieur Liebeler.
Cinq vues ?

Monsieur Zapruder.
Cinq vues ce n’est rien—je crois.

Monsieur Liebeler.
Que dire de la 249 ?

Monsieur Zapruder.
La numéro 249 — je me demande juste si ce n’était pas le mouvement de recul que je ne me rappelle pas — c’est comme si il avait sa main sur la tête — je ne me rappelle pas voir cela. Naturellement, les images le montreraient.

Monsieur Liebeler.
Oui ; quand vous sélectionnez l’une d’elles c’est dur de décomposer le mouvement à partir de la sélection.

Monsieur Zapruder.
Oui ; c’est dur. Nous les examinons par images simples — et pour avoir la vue principale — c’est dur.

Monsieur Liebeler.
Maintenant, examinons l’image 255 — celle-ci semble t-elle tirée de votre film ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; elle en fait partie je connais ceci — je l’ai vu tant de fois. En fait, j’avais l’habitude de faire des cauchemars. La chose intervenait chaque nuit — je me réveille et je vois ceci.

Monsieur Liebeler.
Que dire l’image 255---que dire de celle-ci ?

Monsieur Zapruder.
C’est encore la même série.

Monsieur Liebeler.
C’est toujours la même série — ils continuent à se déplacer le long.

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
Et regardons l’image 213---au moment où nous allons le long ici — alors il commence à se déplacer brusquement vers la gauche.

Monsieur Zapruder.
Oui ; quand vous prenez le film image par imagee, celà a du duré juste 2 ou 3 secondes, mais l’impression était qu’il se penchait et pas simplement assis là et regardant par delà et qu’il se saisissait le côté gauche.

Monsieur Liebeler.
Oui ; se déplaçant vers Madame Kennedy.

Monsieur Zapruder.
C’est ce qui m’a marqué. Maintenant, sur quelle image êtes-vous ?

Monsieur Liebeler.
La 313—vous rapellez-vous de celle-ci ?

Monsieur Zapruder.
C’était — C’était horrible.

Monsieur Liebeler.
Il vous semble, que ce recueil d’images ici alors que vous le regardez, sont vos images ?

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
Maintenant, Monsieur Zapruder, après que vous ayez tiré le film je crois que M. Sorrels du service secret est venu et vous a aidé à faire développer le film développés et vous avez donné deux copies de votre film à M. Sorrels, est-ce correct ?

Monsieur Zapruder.
Oui. Une que nous avons envoyée à Washington le soir même et l’autre est allée au FBI rue Elvay pour être visionnée.

Monsieur Liebeler.
C’est le Service Secret ?

Monsieur Zapruder.
Le service secret — j’ai apporté un rouleau là-bas et ils m’ont indiqué qu’il fallait l’expédier par un avion de l’Army ou je ne sais pas ce qu’ils en ont fait mais il est censé être allé à Washington et l’un des 2 rouleaux, je crois, est resté ici avec M. Sorrels. Il est venu à mon bureau un certain nombre de fois pour les montrer à des personnes différentes.

Monsieur Liebeler.
Maintenant, j’ai appris que vous, vous-même avez gardé l’original du film ?

Monsieur Zapruder.
Non ; Je n’ai pas cela du tout — je n’en ai pas un du tout. Ils ont été vendus au magazine Life.

Monsieur Liebeler.
Vous avez vendu ceci au magazine Life ?

Monsieur Zapruder.
Oui.

Monsieur Liebeler.
La Commission est intéressée par un aspect de ceci et je voudrais vous demander si çà vous dérangerait de nous dire combien ils vous ont payé pour ce film.

Monsieur Zapruder.
Pour le film ?

Monsieur Liebeler.
Oui.

Monsieur Zapruder.
Eh bien, je me demande juste si je dois répondre ou pas parce que ceci implique beaucoup de choses et ce n’est pas une question de prix — c’est une question sur la façon dont ils vont l’employer, vont ils l’utiliser ou non, aussi je dirai que je ne sais vraimenrt pas comment répondre à cela.

Monsieur Liebeler.
Well, I am not going to even urge you to answer the question. We will ask it and if you would rather not answer it—the Commission feels it would be helpful.Eh bien, je ne vais même pas vous inviter à répondre à la question. Nous vous la posons et si vous n’y répondez plutôt pas —la Commission a le sentiment que ce serait utile.

Monsieur Zapruder.
J’ai reçu 25.000 $, comme vous le savez, et j’ai donné cela aux pompiers et à l’attention des policiers pour Mme Tippit. Vous savez cela ?

Monsieur Liebeler.
Je ne suis pas au courant de çà—vous avez reçu 25,000 $ ?

Monsieur Zapruder.
25.000 $ ont été versés et je les ai donné aux fonds de prévoyance des pompiers et des policiers.

Monsieur Liebeler.
Vous avez donné l’ensemble des 25,000 $ ?

Monsieur Zapruder.
Oui. Cà venait du monde entier. J’ai reçu des lettres de partout dans le monde et des journaux---je veux dire des lettres du monde entier. Cà venait de partout — je suis étonné — que vous ne le savez pas — je n’aime pas trop parler de ceci.

Monsieur Liebeler.
Nous apprécions beaucoup votre réponse.

Monsieur Zapruder.
I haven’t done anything, the way I have given it, at a time like this.Je n’ai rien fait, la manière dont je l’ai donné, à un moment comme celà.

Monsieur Liebeler.
Je veux vous dire que, vous ne pouvez pas vous en rendre compte, mais je veux vous dire que votre film a été une deschoses les plus utiles au travail de la Commission qui puisse être parce qu’il nous a permis d’étudier les diverses positions des gens dans la voiture et d’établir par comparaison au cours de la reconstitution — en le comparant à la vue de la fenêtre du bâtiment, pour développer les faits avec un degré juste d’exactitude .

Monsieur Zapruder.
Je comprends — et je suis disposé à être utile mais je suis désolé que celà ait dû être à une occasion comme celle-ci. Je suis disposé à être utile mais je souhaiterais que ceci ne se soit jamais produit.

Monsieur Liebeler.
Oui ; c’est juste.

Monsieur Zapruder.
Je sais qu’ils ont pris ma caméra à Washington.

Monsieur Liebeler.
C’était une caméra Bell & Howell, est-ce correct ?

Monsieur Zapruder.
C’est excact.

Monsieur Liebeler.
Et vous l’avez confiée au FBI et ils ont fait des essais dessus ?

Monsieur Zapruder.
Oui ; et puis Bell et Howell l’ont voulu pour leurs archives et j’ai pensé que c’était grâce à eux et je la leur ai laissée. En retour, ils m’ont donné, pas pour mon usage personnel, un projecteur sonore qui a été donné au Golden Age Group. C’est un endroit où les vieilles personnes ont une maison. Je leur ai demandé de donner quelque chose. Je ne voulait pas de caméra. Je n’ai rien voulu pour moi. Ensuite le FBI a voulu la caméra à nouveau et je leur ai dit de s’adresser aux gens de Bell et Howell.

Monsieur Liebeler.
Oui ; le FBI a demandé la caméra parce que la Commission voulait déterminer s’ il y avait n’importe quelle différence dans la vitesse de défilement de l’image de la caméra au moment où le film s’est déroulé.

Monsieur Zapruder.
Eh bien, ils m’ont dit qu’il était plus rapide de deux images environ — au lieu de 16 images/seconde il y en avait 18 et ils m’ont indiqué que c’était plus rapide d’environ 2 images dans la vitesse et ils m’ont dit que le temps entre les 2 coups de feu rapides, comme je pense que çà a été déterminé — l’intervalle de temps intervenu entre le premier et le second avaient été très rapides et ils ont déclaré qu’il avait été prouvé que celà pouvait être fait par un seul homme. Vous savez qu’il y avait une indication qu’il y en avit deux ?

Monsieur Liebeler.
Votre film a été extrêmement utile au travail de la Commission, Monsieur Zapruder.

Monsieur Zapruder.
Je suis seulement désolé que j’ai craqué—Je ne savais pas que j’allais le faire.

Monsieur Liebeler.
Monsieur Zapruder, je veux bien vous remercier, pour la Commission d’être venu. Cà a été très utile

Monsieur Zapruder.
Bien, j’ai honte de moi. Je n’ai pas su que j’allais craquer et pour un homme — mais c’était une chose tragique, et quand vous avez commencé à me poser des questions, j’ai vu la chose encore une fois, et c’était une chose terrible — je sais que très peu de gens l’ont vu comme çà — c’était une chose terrible et j’aimais le Président, et voir ce qui s’est produit devant mes yeux—sa tête ouverte et abattu comme un chien — Cela laisse une impression sentimentale très profonde en vous ; c’est terrible.

Monsieur Liebeler.
Eh bien, vous ne devez pas avoir honte du tout à ce propos et merci beaucoup. J’ai eu beaucoup de plaisir à vous rencontrer.

Monsieur Zapruder.
Bien, à tout moment si vous voulez davantage d’aide vous pouvez m’appeler et je serai heureux de venir.

Monsieur Liebeler.
D’accord, merci beaucoup.

Monsieur Zapruder.
Au revoir.

 


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