S’agissant de mon livre je ne fais aucun commentaire et laisse ce soin à celui qui l’a édité

Présentation de l’éditeur :
Une enquête menée par un passionné d’histoire sur l’assassinat du Président John Fitzgerald Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963. Après des années d’étude, un voyage à Dallas et des rencontres avec des témoins de l’assassinat, l’auteur nous livre ici le résultat de son investigation. Plus qu’une thèse sur le sujet, l’ouvrage est une invitation à la réflexion. La culpabilité de l’assassin présumé est amplement démontrée à ses yeux et les efforts doivent maintenant porter sur la recherche des complices d’Oswald et des membres du complot local à l’origine de cet assassinat.

Une très bonne analyse du dossier de l’assassinat de JFK.
A lire absolument.
Clair, précis et ouvrage agréable à lire.

Véritable radioscopie des Etats-Unis, cet ouvrage a été écrit en 1968 peu après l’assassinat de Robert Francis Kennedy, le frère du Président.
L’auteur explique pourquoi et comment la fabuleuse ascension des frères Kennedy ne pouvait que se terminer que d’une façon tragique.
Ouvrage très prenant qui s’interroge davantage sur le pourquoi de l’assassinat que sur la question de savoir qui ?
Un mystère plane sur l’auteur James Hepburn. Il s’agirait peut-être d’un pseudo, construit à partir du français "J’aime Hepburn" (les célèbres actrice du moment, Katharine et Audrey Hepburn). Les suppositions sont allées bon train dans la mesure où certains ont même avancé que la famille Kennedy, directement ou par un tiers aurait été à l’origine de l’ouvrage pour marquer, indirectement, son désaccord avec la thèse officielle, même si officiellement et pour ne pas compromettre leur avenir politique les frères Kennedy encore en vie et le clan en général déclarait être d’accord avec la version officielle. Tout ceci reste bien entendu à prouver.
Quoiqu’il en soit, ce livre édité d’abord en France aux éditions "Nouvelles Frontières", a connu une diffusion plus que restreinte aux Etats-Unis sous le titre de "Farewell America".

Un livre qui n’est pas facile d’acquérir. Avec de la patience, on finit par y arriver.
Le livre de Léo Sauvage est un grand classique, produit par un observateur sagace, correspondant du Figaro aux Etats-Unis au moment de l’attentat de Dallas.
Dès 1965, l’auteur mettait en exergue les points faibles du dossier.
A lire, bien que certaines zones d’ombres relevées par Sauvage ne sont désormais plus d’actualité.

Une synthèse complète de toutes les enquêtes menées et des principales interrogations qui demeurent.
Un très bon ouvrage pour ceux qui ne sont pas trop familiarisés avec le sujet.

Une étude de l’affaire au travers de l’étude de du comportement et de la vie de Lee Harvey Oswald. Ce livre paru en 1967 est toujours aussi passionnant à lire et n’a pas pris une ride à mon sens.

Scientifique de formation l’analyse méthodique des faits entreprise par Thomas Buchanan dans son ouvrage est passionnante. En analysant le pourquoi il en arrive à une conclusion aussi logique que sa rigueur intellectuelle pouvait le conduire. Très controversé aux Etats-Unis il fut à la fois décrié pour ses idées plutôt à gauche et parce que son ouvrage, un des premiers avec celui d’Epstein dérangeait. Toutefois, la Commission Warren s’intéressera de prés à ce livre et les membres de la Commission figureront parmi les premiers lecteurs de Thomas Buchanan. A lire absolument.

En dépit des critiques virulentes et parfois excessives émises à propos de cet ouvrage depuis sa parution, la thèse de l’auteur mérite d’être lue.
Même s’il est parfois difficile de suivre l’auteur dans ses conclusions, l’ouvrage de William Reymond est le résultat d’un important travail de recherche et d’une enquête approfondie.
La lecture de ce livre ne peut se faire, à mon avis, sans une bonne connaissance préalable du sujet.

Après son livre JFK autopsie d’un crime d’état, William Reymond nous livre cet ouvrage qui est le fruit d’une enquête minutieuse effectuée outre atlantique. Ayant su gagner la confiance de Billy Sol Estes qui était chargé des finances de la "Texas Connection" des années 60 o√π Lyndon Baines Johnson son employeur tenait la vedette. Dans une interview, il révèle comment et pourquoi Johnson a décidé de se débarrasser de John Kennedy. Il va plus loin en révélant l’identité du deuxième personnage présent au sixième étage : Mac Wallace. Homme à tout faire de l’équipe de Johnson, tueur froid et sans scrupule. A l’appui de son affirmation, l’empreinte digitale de Mac Wallace retrouvée au sixième étage. Tout le travail de William Reymond a consisté à vérifier les affirmations de Billy Sol Estes. Ce livre ne laisse pas indifférent. Je dirai même qu’il "remue".
Toutefois, la partie consacrée à John Ligget qui serait l’auteur du "maquillage" du corps du Président manque d’éléments pour être convaincante. On souhaiterait en savoir davantage.

L’enquête du procureur de la Nouvelle Orléans racontée par lui-même.
A lire absolument avant d’apporter la moindre critique sur le personnage.
Replacée dans le contexte de l’époque, on comprend mieux pourquoi "son affaire" a déclenché une telle tempête médiatique.

Pour son premier livre sur le sujet Caroline Lebeau marque son entrée.
Après avoir montré comment la Commission Warren et les instances gouvernementales ont menti à l’opinion publique pendant des décennies, elle nous présente de nouvelles preuves attestant de l’existence du complot.
Elle va même jusqu’à oser mettre en cause le clan Bush.
Difficile de la suivre dans cette voie.
Beaucoup d’affirmations sans démonstration vraiment convaincante.

Paru en 2000 aux Etats-Unis, l’ouvrage d’Ekimov avait été publié sous son pseudonyme Andreï Moscovit. Edité en France par les éditions du Rocher sous son vrai nom, son livre ne manque pas d’intérêt, surtout pour la partie consacrée à la critique de la Commission Warren.
On est en revanche plus déçu par le développement de sa thèse, peu convaincante et pas assez fouillée pour être complètement crédible.
A lire malgré tout.

Présentation de l’éditeur :Les mythes se révèlent bien souvent avec le temps n’avoir été que le fruit d’une imagination collective qui pour exprimer une idée ou un idéal en avait cherché avidement une personnification... Kennedy fut cela l’incarnation du président qu’une certaine Amérique avait rêvé : un président différent qui allait " changer les choses ". Lorsque les faits réels de sa présidence commencèrent d’engendrer des doutes, le président fut assassiné et il devint vite évident qu’il avait été victime d’un complot de grande ampleur. Sur cette réalité le mythe rebondit plus fort que jamais sur l’idée que seul un président exceptionnel avait pu justifier d’un tel complot. Cette lecture des événements a la dent dure en étant soutenue à la fois par l’establishment américain et les américanophobes (qui sont aussi américains) autant dire toute la planète. Qui souhaite vraiment savoir la vérité ? La minorité qui aime les histoires vraies, sait les reconnaître et qui les aime aussi parce qu’elles sont, quand on sait les apprécier, bien plus passionnantes que les mythes. C’est à eux que s’adresse ce livre.