JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

Double Decker

Remise en question des conclusions du HSCA (traduction)


par Pierre NAU

Double Decker
par Stephan N. Barber
Le 24 Juin1989

Copyright © 1989 par Stephan N. Barber
(Traduit et reproduit ici après autorisation de Stephan N. Barber)
 
 
 

Double Decker par Stephan N. Barber

 
 
Introduction

Il faut davantage qu’un sarcasme imprimé dans un livre sur l’assassinat du Président Kennedy pour me convaincre que le rapport de la National Academy of Sciences, NAS, se trompe à propos de la bande de la Police de Dallas, DPT, des enregistrements faits le 22 novembre 1963 et qu’il y ait ou non des bruits de coups de feu sur l’original du Canal 1 du Dictabelt utilisé par le Département de la Police de Dallas, DPD.
 

Remerciements

Je suis profondément redevable envers ceux qui suivent pour leur aide, leur gentillesse et leur soutien :
Todd W. Vaughan – chercheur de Jackson, MI
Ned Reed – Chef du Shelby Fire Department de Shelby, OH
Bob Killen – de la Mansfield Dictaphone Company de Mansfield, OH
R. B. Cutler – criminologue de Manchester, MA
R. E. Sprague – chercheur d’Arlington, VA
Paul Hoch – chercheur de Berkeley, CA

Sans vous tous, je n’aurais jamais été en mesure de voir ma recherche entre les mains de la National Academy of Sciences pour qu’elle fasse des études complémentaires sur les bandes de la Police de Dallas.
 
 
I. LES COUPS DE FEU SUBSISTENT-ILS ?

Les auteurs, Bob Groden et Harry Livingstone, affirment que “les coups de feu” sont présents sur le Dictabelt peu importe que cela soit basé sur l’hypothèse que le Dictabelt soit une copie ou l’original et qu’il y ait des segments de “diaphonie (crosstalk)” qui soient superposés et qui réfutent qu’il y avait des bruits de coups de feu sur le Dictabelt. Ce dernier déclare les "coups de feu" sont authentiques et que la diaphonie (crosstalk) n’existe pas.
Quel raisonnement pourrait-il y avoir dans l’édition de portions de transmissions du Canal 2 sur le Canal 1 ? Pour insérer et par suite extraire quelque chose du Dictabelt sans raison apparente est manifestement ridicule. Les personnes qui étaient supposées avoir réalisé cette tâche étaient-elles perspicaces au point d’imaginer que les bandes seraient rendues publiques et distribuées ? Je trouve cela douteux ; des pièces du Département de la Police ne tombent pas d’ordinaire entre les mains du public. En fait – des bandes provenant du Dictabelt ne furent pas rendues disponibles par le Département de la Police, autrement qu’une copie fournie aux Archives Nationales – et qui a maintenant disparu.
Je renvoie le lecteur aux pages 30 et 31 du rapport du NAS. Là, le lecteur peut voir que le panel du NAS n’a pas négligé la possibilité d’enregistrements superposés. Il l’ont examinée. Voici en bref ce que dit le rapport :
Le Comité a étudié sérieusement la possibilité que les impulsions analysées par Bolt, Beranek et Newman, BB&N, et par Weiss et Aschkenasy, W&A, aient été incrustées à un moment plus tard sur le message "hold every- thing". Un tel sur enregistrement aurait pu se produire si la tête d’enregistrement du Dictabelt avait été envoyée vers l’arrière d’une minute environ, dans la première minute suivant l’assassinat, ou si un nouvelle copie du Dictabelt, faite par audio couplage au moment où passait en fond un enregistrement du Canal 2, avait été substituée à l’original. Le Comité estime que ceci n’était pas le cas sur la base de :
(I) l’examen physique du Dictabelt relatif à des indications de sur enregistrement et à la substitution d’une copie pour l’original ;
(II) la nature improbable de scénarii hautement forcés requis pour fournir un tel sur enregistrement indétectable qu’il soit accidentel ou intentionnel ;
(III) la compatibilité du minutage impliqué par l’identification du "hold everything" avec une autre preuve fermement établie et 
(IV) la preuve acoustique probante contenue dans le Dictabelt lui même que les enregistrements des diaphonies (crosstalk) avaient été faits par l’intermédiaire d’un récepteur radio à contrôle de gain automatique (AGC).
Ces différentes formes de preuve sont toutes compatibles avec des enregistrements faits dans le même temps et d’autres sont incompatibles avec l’hypothèse d’enregistrements ultérieurs superposés par audio ou couplage électrique direct. Des limitations d’espace commandent que seule la preuve de catégorie (IV) soit étudiée ici.
L’analyse digitale d’un spectrogramme sonore peut être utilisée pour démontrer que le Canal 2 gravé sur l’enregistrement du Canal 1 était déjà présent sur le récepteur du Canal 1 et qu’il n’avait pas été ajouté plus tard dans l’enregistrement comme un sur enregistrement.
La nature radiophonique de la diaphonie du Canal 2 est démontrée par son fonctionnement détaillé dans la présence des hétérodynes du Canal 1 (tonalités de bips) au moment où un autre transmetteur du Canal 1 se connecte avec un signal plus puissant de la porteuse. Le décalage de fréquence entre les deux porteuses produit une augmentation de la tonalité de l’hétérodyne dans l’enregistrement du Canal 1.
Toutefois, le récepteur du Canal 1 était réglé par contrôle de gain automatique pour garder le niveau de rendement approximativement constant ; par suite les signaux de diaphonie (crosstalk) décroissent en intensité en quelques dizaine de milliers de secondes, comme le fait n’importe quelle transmission résiduelle émanant d’un micro origine ouvert. A la fin de l’hétérodyne du Canal 1, le contrôle automatique de gain (AGC) accroît encore graduellement la réception, et les signaux dans le microphone transmetteur ouvert croissent en intensité dans l’enregistrement.
Un excellent signal de gain approfondi du Canal 1 serait une tonalité acoustique stable du Canal 2 couplée à un haut-parleur de champ vers un micro transmetteur en position ouverte. Ceci se produirait à un niveau constant et la variation dans le niveau d’enregistrement du Canal 1 devrait imiter l’action du contrôle automatique de gain (AGC) si les signaux du Canal 2 étaient présents de cette manière.
L’examen des spectrogrammes digitaux (et des tabulations digitales de données) montre que de nombreuses tonalités brèves du Canal 2 ont un niveau constant du début à la fin. Une démonstration décisive est fournie par l’hétérodyne du Canal 1 commençant à l’instant 32.02 sur l’un des spectrogrammes. La brève tonalité du Canal 2 sous-jacent est réduite de façon substantielle en intensité au début de l’hétérodyne du Canal 1 et décroît graduellement quand la brève tonalité du Canal 2 intervient après que cesse l’hétérodyne du Canal 1. Ce comportement est confirmé par les brèves tonalités du Canal 2 sous-jacentes aux signaux de l’hétérodyne du Canal 1 dans la phrase "You want me to hold this traffic on Stemmons until we find out something ourselves" et dans la phrase, ". . . I’ll check all these motorcycle radios," qui est également présente sur les deux canaux.
Pour des raisons débattues plus haut et dans son rapport officiel, le Comité sur la balistique et l’acoustique, a conclu de façon plus qu’unanime que les impulsions acoustiques attribuées à des coups de feu et présentes sur les bandes du Département de la Police (DPT) avaient été enregistrées environ une minute après que l’on ait tiré sur le Président et que l’on ait ordonné au cortège d’aller à l’hôpital et que cette donnée acoustique fiable n’appuyait pas la conclusion qu’il y avait eu un « second tireur ».
Voici ce que l’on a d’écrit : les panels du NAS ont étudié la théorie de la surimpression et ont prouvé que cela était impossible.

 
II. LA THEORIE DE L’AIGUILLE SAUTEUSE

G. Robert Blakey, le conseiller en chef du HSCA, a été cité comme déclarant qu’il avait le sentiment que l’aiguille d’enregistrement du Dictaphone qui enregistrait le Canal 1 avait d’une façon ou d’une autre "fait un bon en arrière" et réenregistré par dessus les coups de feu déjà enregistrés et que c’est de cette façon que la voix du Shérif Decker recouvre les impulsions des coups de feu. A la page 81 de l’Appendice D, le rapport du NAS dit :
. . . Les pistes dans le secteur de l’expression "hold everything" ont été examinées avec un soin particulier. Les pistes étaient remarquablement claires et parallèles et ne montraient pas d’indications d’enregistrements en surimpression. . . .
D’après ma propre enquête, il semble impossible qu’une aiguille ait pu faire un bon en arrière et enregistrer à nouveau. Mon contact au bureau de la Dictaphone Company à Mansfield, OH a déclaré :
. . . un élargissement des sillons sonores se produirait si quelqu’un provoquait le saut de l’aiguille en arrière . . . cela ferait "un bruit sourd" au cas où une aiguille ferait un bon en arrière une minute pleine après l’assassinat. . . .
Le rapport du NAS dit plus loin,
. . . Pour que le Dictabelt ait été rejeté vers l’arrière il aurait fallu qu’il soit heurté après juste une minute d’enregistrement. Ceci . . . aurait du se produire d’une telle manière qu’il ne laisse pas d’élargissement acoustique et de plus que quelqu’un d’irresponsable ait du faire une copie du Dictabelt, substituer le nouvel enregistrement du Dictabelt à l’ancien, jeter l’ancien en dépit de l’importance de l’affaire . . .
Je trouve difficile de croire que quelqu’un se donne autant de mal : insérer les transmissions du Canal 2 pour dissimuler quelque chose qui n’y était pas. Et pour ce qui concerne le « saut de l’aiguille vers l’arrière » (et si vers l’avant ?) et le sur enregistrement sur la même section du Dictabelt qui contient « les sons des coups de feu », j’ai le sentiment profond que cette théorie est ridicule et donne une claque à une autre tentative de préserver les « sons des coups de feu » sur le Dictabelt qui n’en a enregistré aucun.
 

III. LE POLICIER A MOTO H. B. McLAIN DU DPD

High Treason maintient que la photographie prouve que c’est H. B. McLain qui avait le microphone en position ouverte qui a enregistré les « sons des coups de feu » de l’assassinat et que les experts en acoustique placent le micro en position ouverte à 154 pieds derrière la limousine Présidentielle. On dit que McLain a "admis" qu’il était à environ 150 pieds derrière le Président quand il avait été tué. High Treason n’examine pas la preuve photographique qui montre que Mc Lain n’était pas à 150 pieds derrière la limousine au moment du coup de feu à la tête.
Le film de Robert Hughes montre McLain en train d’achever son virage de Main dans Houston alors que la limousine Présidentielle est en train de terminer son virage de Houston dans Elm. Cà le place à un bon 200 pieds derrière la limousine environ 10 secondes avant que le dernier coup de feu n’ait été tiré. L’information suivante est tirée de “A Rebuttal to the Acoustical Evidence”, un manuscript non publié de J. C. Bowles.
McLain déclare qu’il regardait à travers le péristyle en béton bordant Houston Street quand il a vu l’agent des Services Secrets courir derrière la limousine, tenant la main courante se trouvant sur le coffre de la limousine et sauter ensuite sur l’arrière de la voiture. McLain se trouvait sur Houston Street et non dans Elm quand le dernier coup de feu fut tiré. Voir la photo ci-dessous :

(HB = H.B. McLain)

McLain déclare plus loin que juste après avoir remarqué l’action de Hill il avait reçu l’ordre de Curry d’aller au Parkland Hospital, d’appliquer le Code 3 (utiliser les feux rouges et la sirène). Il a déclaré :
. . . J’ai fondu sur Houston et Elm puis tourné à gauche dans Elm pour aller vers l’Ouest. . . . J’ai accéléré pour rattraper . . . le cortège. En tournant à droite puis une fois sur la Stemmons Freeway, sur la voie Nord, je l’ai allumée. . . . Je n’ai jamais quitté Houston Street avant que le patron nous ait dit d’aller à l’hôpital et n’ait dit à quelqu’un de contrôler le viaduc. L’agent (Hill) n’a pas gagné l’arrière de la limousine avant quelques secondes après le dernier coup de feu. J’ai vu ceci arriver alors que j’étais encore dans Houston Street, aussi puisque je n’ai entendu qu’un coup de feu, je n’ai pas pu me trouver dans Elm avant que le dernier coup de feu n’ait été tiré. . . .
Nous avons ici McLain selon ses propres termes en train de dire où il se trouvait quand la fusillade s’est produite. Il parait clair pourquoi McLain n’a jamais écouté la séquence du micro ouvert de la bande de la Police de Dallas (DPT) avant son témoignage devant le HSCA. Après l’avoir entendue, il a déclaré au journal d’une télévision de Dallas (je possède la vidéo) qu’il n’était pas le responsable du micro ouvert.
Il a dit qu’il avait mis sa sirène sur “marche” après que le Chef Curry lui ait ordonné d’aller à l’hôpital de Parkland. Beaucoup de tentatives ont été faites pour dire que parce que d’autres officiers de police près de Mc Lain avaient leurs sirènes sur “marche”, il avait pu avoir le sentiment qu’il ne lui était pas nécessaire de faire de même. Oh ?
High Treason se base sur le témoignage d’un officier de police du DPD en retraite, Earl V. Brown pour ajuster les sons du moteur de la motocyclette ayant le micro ouvert à ceux enregistrés sur le Dictabelt (la DPT). Brown a déclaré au Dallas Morning News qu’il avait vu le cortège stopper pendant environ 30 secondes le long de la rampe conduisant à la Stemmons Freeway.
Sur la bande de la Police de Dallas (DPT) la motocyclette roule à basse vitesse au moment des « sons des coups de feu » et de la diaphonie (crosstalk). Ensuite elle accélère, puis décélère, change de vitesse et accélère à nouveau. Pendant 15 secondes environ, elle circule à une allure constante puis décélère une fois encore et finalement s’arête. Elle tourne au ralenti pendant 20 secondes environ, puis accélère à nouveau ! Pour ne passer que par une suite d’accélérations et de décélérations durant les deux minute suivantes. De l’instant où nous entendons les sirènes sur l’enregistrement – quelques deux minutes APRES les supposés bruits de coups de feu – la motocyclette roule à nouveau lentement – presque au ralenti.
Cà ne ressemble pas à un officier de police en train de rouler avec le cortège. Ceci est confirmé par ma découverte de deux autres séquences de phonie au cours de la partie du micro ouvert de la bande de la Police de Dallas (DPT).
La première est inaudible, un officier de police – ou quelqu’un – est en train de dire, "What’d they do ?" ou "Who’d they shoot ?" Ceci a lieu environ 16 secondes après le son appelé à tort "le carillon de cloche".

(note du traducteur : à l’écoute attentive de la bande du Canal du DPD on entend un son qui ressemble effectivement à un son de cloche)

La seconde qui est complètement inintelligible intervient environ 20 secondes après les tonalités de bips "V-pour-Victoire". Est-il possible qu’il s’agisse d’officiers de police en train de converser entre eux ?
Les actions de H. B. McLain ne coïncident pas avec les sons enregistrés sur le Dictabelt ; son récit coïncide vraiment avec des actions connues pour s’être déroulées bien après le dernier coup de feu. Le micro de H. B. McLain n’était pas le micro en position ouverte qu’a enregistré la bande de la Police de Dallas (DPT).
 

IV. AUTRES ERREURS

High Treason savait que le NAS avait pris trois ans pour achever son rapport. Les scientifiques du NAS débutèrent leur travail en Novembre 1980 environ et leur rapport fut rendu public le 14 Mai 1982. 18 mois c’est guère 36.
High Treason declare sèchement qu’une partie du Canal 1 est manquante et que comme une partie du Canal 2 se trouve sur le Canal 1 "il (le Canal1) ne peut s’agir de l’original." QUOI ?! Le Canal 2 qui est sur le Canal 1 n’est rien d’autre que de la : DIAPHONIE (CROSSTALK). C’est un fait très commun. Laissez-moi vous montrer une autre diaphonie. J’ai découvert ce que les scientifiques du NAS avaient manqué. Je la leur ait envoyée après que leur rapport ait été publié. Elle s’est produite 15 minutes avant l’assassinat, à 12h16/17 sur le Canal 1. Il n’y a pas de bruit de moteur de motocyclette couvrant ou rendant difficile l’audition de la diaphonie du Canal 2.
 
#72 
Check 3 the first will be (deleted) Pride, colored male, 21 (deleted) Pride, he’s a colored male, 23, and a (deleted) Pride, P-R-I-D-E, a colored make, 24.*
Vérifié les 3 le premier sera (effacé) Pride, un homme de couleur agé de 21 ans (effacé) Pride, c’est un homme de couleur, 23 ans, et un (effacé) Pride, P-R-I-D-E, un homme de couleur, 24 ans. 
 
Dispatcher 
Stand by . . . it’s not registered to any of those.
Attendez . . . aucun enregistrement pour aucun d’entre eux 
 
#72 
All right. 
Bien.  
 
Nota : La phrase en anglais est laissée pour mieux la situer lors d’une écoute éventuelle de la bande.

En fond sonore on peut entendre , en provenance directe du Canal 2, au même moment #72 en train de parler :
 
#134 
For your information you have cars lined up on Stemmons on the shoulder on both sides of Commerce Street north to Oak Law, it looks like . . . (Pause.)
Pour votre information nous avons un alignement de voitures sur Stemmons sur l’accotement des deux côtés de Commerce street au Nord de Oak Law, cà ressemble à . . . (Pause) 
 
 
#1 
131 turn on your red lights (Chief Curry to Motorcycle Officer B. J. Martin, riding left-outside flanker beside the Queen Mary, the Secret Service car behind the presidential limousine). 
131 allumez vos feux rouges (Le Chef Curry à l’officier de police à moto B. J. Martin, circulant sur le flanc extérieur gauche à côté de la Queen Mary, la voiture des Services Secrets derrière la limousine Présidentielle).  
 
Ceci est une diaphonie, pas inhabituelle cette après-midi là. C’est étrange mais les transmissions venant du Canal 2 (en fond sonore) à travers un micro ouvert sur le Canal 1 sont en fait beaucoup plus claires et tranchantes qu’elles ne le sont sur l’enregistrement du Canal 2. Ceci ne peut signifier qu’une chose : les transmissions originales sont beaucoup plus claires au moment réel où l’officier de police parle sur le Canal 2 que sur l’enregistrement fait par le dispositif du Canal 2.
En écoutant une bande faite directement à partir de l’original du Canal 2 du disque Gray Audograph, duquel je possède un copie de deuxième génération, beaucoup de transmissions sont déformées et floues. Toute la diaphonie est très claire – plus claire que çà n’est sur le Canal 2 d’où elle provenait en fait.
Ce que ceci signifie c’est que seuls les enregistrements faits ce jour là, le 22 novembre 1963, sont déformés. Les véritables transmissions n’étaient pas déformées au moment où elles avaient été faites à travers la radio de la police.
Ceci est une preuve que la diaphonie est authentique à 100%. Eut-elle été éditée plus tard à partir d’enregistrements du Canal 2, elle aurait été déformée et floue. Ce n’est pas le cas de la diaphonie ; c’est celui de High Treason, si vous me permettez, je vous en prie, ce parallèle.
 

V. D’AUTRES "EXPLICATIONS"

Il y a ceux qui disent qu’il existe d’autres moyens par lesquels la voix de Decker aurait pu recouvrir les « sons des coups de feu » sur le Dictabelt.
Un tel moyen :
Decker aurait pu parler dans le fond sonore du Canal 1 au moment où le Chef de la Police Curry, voyageant dans la même voiture, serait passé du Canal 2 au Canal 1 et capté Decker en train de dire, ". . . hold everything secure . . ."
Pourquoi Curry serait-il passé sur le Canal1 ? De plus la voix tirée du Canal 1 ". . . hold everything secure . . ." est identique à la voix tirée du Canal 2 ". . . hold everything secure . . ."

Cette sorte d’empreinte digitale est irréfutable. Jim Bowles, maintenant Shérif du Comté de Dallas, insistant parce qu’il connaît Decker depuis des années, ne pense pas qu’il s’agisse de la voix de Decker sur le Canal 1. Cà peut bien l’être car le NAS a prouvé que quiconque prononçait la phrase sur le Canal 1 était également entendu sur le Canal 2 : Un Double Decker, mais peut-être pas pour Bowles.
Le Dr. Barger de BB&N a dit aux auteurs de High Treason le 23 janvier 1981, "Je ne suis pas d’accord avec eux (le NAS) et pour beaucoup d’autres choses non plus, j’en suis sûr." Le NAS venait à peine d’entamer son étude à l’époque ; c’est le problème de Barger de réfuter publiquement le rapport du NAS.

High Treason suggère également qu’une partie du Canal 1 a été enlevée, celle concernant le second tireur.
C’est ridicule. Si cela avait été le cas, alors pourquoi les “comploteurs” n’auraient-il pas également enlevé de l’enregistrement du Canal 2 les ordres du Chef de la Police Curry et du Shérif ". . . go to the railroad yards (allez sur la voie ferrée). . ." et ". . . go up to that overpass (allez sur le viaduc) . . ." ?
Si toute preuve avait été "dissimulée" concernant un tireur à un emplacement autre que le TSBD, celle-ci aurait du être la première à l’être, dans la mesure où elle pointe dans une direction autre que celle du TSBD.

 
VI. CONCLUSIONS

1) Le NAS et le HSCA/BB&N/W&A sont tous deux parrainés par le gouvernement ; il n’y a rien à gagner par insinuation.
2) Le micro de H. B. McLain n’était pas celui responsable de l’enregistrement connu désormais comme la bande de la Police de Dallas ( DPT).
3) L’enregistrement du Dictabelt utilise dans l’étude du NAS était l’original.
4) La diaphonie au moment même des prétendus “sons de coups de feu” est l’indication la plus Claire qu’il n’existe pas de telles impulsions sur la bande de la police de Dallas (DPT), et que par conséquent, il n’existe pas de preuve acoustique de l’assassinat du Président sur Dealey Plaza.

 
VII. POST SCRIPTUM

Dans le manuscrit non publié de J. C. Bowles, Les bandes d’enregistrement de l’assassinat de Kennedy, plusieurs officiers de police à moto déclarent qu’un de leur collègue officier de police leur avait mentionné que son micro était coincé en position marche et qu’il avait dit “quelque chose qu’il n’aurait pas du ». L’auteur refuse de nommer cet officier de police, essentiellement à cause de sa mauvaise santé.
Il n’y a aucune raison au monde pour quiconque au meilleur de sa santé ou pas d’être protégé du plaisir de la vérité. L’analyse acoustique du HSCA fut un fiasco dès son début. Elle n’a pas atteint son but sinon différé l’inévitable. S’il existe un moyen d’éliminer cette totale perte de temps, d’énergie et d’argent, qu’on se le donne, ainsi nous pourrons continuer à chercher, non pas qui a coincé le HSCA (la plupart d’entre nous savons çà), mais qui a tué JFK.

 


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