Six décennies ont passé. Soixante ans de doutes et d’espoirs déçus. Les enquêtes officielles et les documents rendus publics n’ont pas réussi à convaincre le plus grand nombre de l’unique culpabilité de Lee Harvey Oswald dans l’assassinat du Président John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas.
Comment admettre la fin brutale d’un mythe par la faute d’un assassin solitaire armé d’une carabine à $20 ? Comment se satisfaire de zones d’ombre laissées par une Commission chargée de faire toute la lumière sur l’attentat ? Avait-elle seulement les moyens de le faire. Disposait-elle du temps suffisant ? Ne s’en est-elle pas trop remis aux conclusions préliminaires du FBI en se bornant à les valider ?
Cela dit, après tout ce temps, le problème n’est plus de débattre de l’implication d’Oswald. Elle est amplement démontrée. Il reste désormais à statuer sur le partage des responsabilités et à démontrer qu’Oswald n’était pas seul comme l’affaire Odio tend à le montrer.
Après quoi, l’affaire sera close. Mais quand ?